•  

    Tes yeux sont deux braises flamboyantes,

    Qui me consument à chaque instant.

     

    Lorsque ton corps se mût aux grés des ressacs,

    Des humeurs volcaniques de tes états d’âmes,

    Je ressens les pulsations de ton sang,

    Tel un fleuve de magma en fusion.

     

    Je ne suis que la marionnette de tes fantasmes,

    Désirs impudiques de ta jeunesse,

    Passion ardente de nos corps à corps,

    Tu te moques du regard des autres,

    Gardant jalousement ton emprise sur moi.

     

    Malgré le Khôl qui intensifie l’agressivité de ton regard,

     Tu te faites chatte soumise,

    Lorsque tu veux jouer avec mon corps.

     

    Alors que je n’ai qu’un désir,

    Celui d’humer et m’imprégner des essences de ton corps,

    Fragrances enivrantes de ton être,

    Jusqu’à perdre le contrôle de mon âme,

    Devenant le Bateau fantôme de ton amour.

     

    Huoma66


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  • Street of dreams par Andy

     

    Tout l'amour du monde ne peut me sauver

    Tu sais que j'avais tout fait pour te garder

    Je veux juste que tu change d'avis

    Et que tu sois là avec moi aujourd'hui

     

    Ca fait tellement mal de te voir

    Il y a un enfer que je ne peux décrire

    Qui fait grandir au fond de moi cet espoir

    Lorsque j'ai revu ton joli sourire

     

    Je ne sais tout simplement pas que faire

    Partout où je vais je te vois

    Tu m'es vitale, tu m'es nécessaire

    Tu es devenue mon plus grand effroi

     

    Alors maintenant j'erre à travers les jours

    Pour comprendre le sens de cet amour

    Ces sentiments que je ressens

    Je les ai gardés pour toi et personne d'autre

     

    Et aussi long le chemin emprunté semble être

    Je sais qu'il se nomme "La route des rêves"

    Elle laisse un goût doux-amer

    Que l'on nomme simplement La Mélancolie

     

    Andy

    19/09/2011


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  •  

    Je démarre en souplesse, en silence,

    Rien ne presse quand tous détalent ;

    Les rues sont chaudes, elles sont accueillantes,

    J’entrevois leur ivresse, un peu moins mes tristesses.

     

    Ire et liesse, gentillesse également,

    Le sourire, je l’étale à qui le veut bien,

    Je l’offre sans rien attendre,

    Quelques désirs, peut-être,

    Après quelques détours,

    Sous de beaux atours.

     

    J’empoigne la vie, les mains un peu molles,

    La hargne et les fulgurants récits,

    Je les laisse aux autres ; pour ma part,

    La vie de saltimbanque, de la vivre amplement,

    Emporte toutes mes forces.

     

    Alain, 16 septembre 2011

     

    Ivresse aussi par Spock27


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  • Un peu de patience par Andy

     

    Verser une larme parce que tu me manques

    Je vais suffisamment bien pour sourire

    Chérie, maintenant je pense à toi tous les jours

    Il fut un temps où je n'étais pas certain

    Mais tu as su rassurer mon esprit

    Il n'y a aucun doute, tu es dans mon coeur

     

    Je m'assieds ici sur les escaliers

    Car je préfère être seul

    Si je ne peux t'avoir maintenant

    Je préfère attendre ma chère

    Parfois je deviens si tendu

    Mais ne je sais pas accélérer le temps

    Et tu sais, amour, il y a encore une chose

    A prendre en considération

     

    Dis, femme, prends ton temps

    Cela s'arrangera très bien

    Tout ce que nous avons besoin

    C'est d'un peu de patience

    Dis, puce, ralentis et on se complétera bien

    Toi et moi avons ce qu'il faut pour le faire

    Nous n'allons pas faire semblant

     

    J'ai marché dans les rues la nuit

    Essayant de comprendre correctement

    C'est difficile à voir avec tout ce monde autour

    Tu sais que je n'aime pas être coincé dans la foule

    Et les rues ne changent pas

    Si ce n'est peut être que de nom

    Je n'ai pas le temps de vivre

    Parce que j'ai besoin de toi

    Tout ce temps ...

     

    Andy

    16/09/2011


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  •  

    Duo de Morganne et de L.

    Photo perso de Morganne

     

     

    Dans ce paradis féérique, le céleste étoilé, cette nuit, la magie de noël opère, 

    Voir dans ce moment un monde paradisiaque, de bonheur quelque peu éphémère. 

    Mon imaginaire vole à travers les clichés des nimbes poussés dans les airs, 

    Sublime conte arrivée de ce nouveau né, une grange où à enfanté sa mère. 

     

    Digne représentant des instances célestes,

    Venu pour accomplir cette mission de taille

    De nous faire évoluer par le verbe et le geste,

    En toute humilité, il dormait sur la paille.

     

    A cet instant le sein de sa mère est important,

    Bien au chaud près de l'âne et du boeuf, il vagit.

    Repu, il attend les santons venus avant le nouvel an.

    L'ange Gabriel plane au dessus de la grange et va prévenir.

     

    L'étoile du berger a conduit dans la nuit,

    Inconsciemment parfois, les prophétiques âmes

    Qui n'aspiraient plus qu'à arriver jusqu'à lui,

    Guidées par son Amour et de leur Foi la flamme.

     

    De tous les villages descendaient les santons, 

    Parfois appuyés sur une canne, malgré la douleur, 

    Il est né cet enfant qui doit donner tout ce qui est bon. 

    Mais il l'ignore ainsi que ces proches, là tout n'est que douceur. 

     

    Tous, ils furent ainsi témoins de l'incroyable

    D'un futur du passé, dont naissait la magie

    Il y a deux mille ans, et plus, dans cette étable,

    Par celui que le Ciel avait, pour eux, choisi.


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