-
Au fil des histoires que l'on se raconte au feux des bois,
Se construit une mémoire filée de souvenirs à fuir ou à vivre,
Évasion dans un horizon létal, vague et inconstant.
Les mots pour les contenir semblent manquer, le souffle est pourtant là,
Les regards que l'on se porte pétillent, une joie à vivre ainsi se fredonne,
Chassant dans les braises, ces moments tissés de douce mélancolie.
al.
15/03/2011
un petit texte sans prétention écrit sur un challenge : le mot contrainte était "fil"...
votre commentaire -
Espérer attendre rester là les yeux fermés
Surveiller, guetter l’arrivée de quelque chose, quelqu’un
Qui, quoi on ne sait pas, tout cela est parfois vain
Si futile parfois l’espérance lorsqu’elle est souffrance
Alors on attend guider par le temps ne pas perdre confiance
S’accrocher à la branche d’un arbre centenaire
Pour que l’éclaboussure du temps passé ne soit pas chimère
Pleine de flou l’attente est quelque chose de plus, de mieux
que le rien, qui n’est rien que l’espoir qui s’envole au loin
Attendre c’est oublier le temps pour envisager demain.
Mamin (14/03/2011)
votre commentaire -
Deux visages fardés d’un nuage d’ocre,
Sur fond de lames d’ivoire, un sourire attendrissant.
Une attente sans doute, un mouvement en suspend.
Deux corps finement courbés, l’impossible en devenir.
Deux histoires, quelques vérités sur un air douçâtre,
Des rencontres ratées, des mots qui fusent assourdissants.
Le désert toujours, grains du rosaire qui filent au toucher,
Le message à peine dévoilé, la vie peuplée d’ailleurs.
Les villes, les champs, les ruines mêmes sont gorgées de ces êtres
Que tout attirent et qui restent en-deçà chancelants ;
Tragiques vertiges dans ce face à face mortifère,
La côte enclos leurs chants, bruisse de leurs murmures.
Alain, 10/11 mars 2011
votre commentaire -
Symphonie tragique Marine
L'astre d'or plonge dans l'océan
Mon regard est aspiré par ce trésor.
Pépite de lumière dans le néant
Tangue un bateau, tribord ou bâbord.
Le vent vieil auteur de ce tableau
Avec la grâce du pinceau peaufine l'oeuvre.
Les chimères alors renaissent de l'eau,
Se préparent aux grandes manoeuvres.
Eole s'assoupit avec le soir,
L'océan devient glacis miroir.
La fête sous marine peut commencer,
Les chimères mécontentes s'acharnent sur le rafiot brinqueballé.
Les pauvres âmes dans cet autre monde,
Sont victimes ici des mystères immondes
Qui dans les sombres villages côtiers,
Font resurgir les peurs oubliées.
Reviennent à leur mémoire un chalutier,
Qui a perdu corps et âmes, et endeuillé.
Orphelins et veuves aiment ce rivage, mais la mort a frappé.
Le monde chimériques vers les abysses les ont coulés.
Seulement loin de tout
Le temps fuit il vraiment ?
Et dans les eaux du dessous,
L'astre d'or la vie ne régit.
4 Mains de Gaëtan et Morganne
et je souhaite la Bienvenue à Gaetanar qui nous rejoint.
allez voir son blog et laissez lui un petit com
http://gaetanar1.bloxode.com
votre commentaire -
Sur le chemin qui s'enfonce en forêt
On entre dans un rêve qui ne finit jamais
Les chênes et les bouleaux enlacent leurs feuillages
Le lierre grimpe sur leurs troncs comme un hommage
Les saules avec grâce baignent leurs élégantes branches
Dans l’eau d’un étang verdâtre, en révérence se penchent
Les vieux arbres trépassent, moussus, linceul de fin de vie
En offrande, primevères et violettes étalent leurs tapis
Les cimes feuillues ondulent au diapason
D’une légère brise, d’un agréable tempo
L’humus des sous -bois exhale son odeur sans retenu
Dans une vie végétale alanguie, les oiseaux évoluent
Forêt... habitation à loyer modéré, une population cohabite
Dans une effervescence immodérée où chacun subsiste.
mamin (11 mars 2011)
votre commentaire