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    Au fil des histoires que l'on se raconte au feux des bois,

    Se construit une mémoire filée de souvenirs à fuir ou à vivre,

    Évasion dans un horizon létal, vague et inconstant.

    Les mots pour les contenir semblent manquer, le souffle est pourtant là,

    Les regards que l'on se porte pétillent, une joie à vivre ainsi se fredonne,

    Chassant dans les braises, ces moments tissés de douce mélancolie.

     

    al.

    15/03/2011

    un petit texte sans prétention écrit sur un challenge : le mot contrainte était "fil"...

     

    Le fil des histoires par Spock27


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  • L'attente par Mamin

     

    Espérer attendre rester là les yeux fermés

    Surveiller,  guetter l’arrivée de quelque chose, quelqu’un

    Qui, quoi on ne sait pas,  tout cela est parfois vain

    Si futile parfois l’espérance lorsqu’elle est souffrance

    Alors on attend guider par le temps ne pas perdre confiance

    S’accrocher à la branche d’un arbre centenaire

    Pour que l’éclaboussure du temps passé ne soit pas chimère

    Pleine de flou l’attente est quelque chose de plus, de mieux

    que le rien, qui n’est rien que l’espoir qui s’envole au loin

    Attendre c’est oublier le temps pour envisager  demain.

     

    Mamin (14/03/2011)


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    Deux visages fardés d’un nuage d’ocre,

    Sur fond de lames d’ivoire, un sourire attendrissant.

    Une attente sans doute, un mouvement en suspend.

    Deux corps finement courbés, l’impossible en devenir.

     

    Deux histoires, quelques vérités sur un air douçâtre,

    Des rencontres ratées, des mots qui fusent assourdissants.

    Le désert toujours, grains du rosaire qui filent au toucher,

    Le message à peine dévoilé, la vie peuplée d’ailleurs.

     

    Les villes, les champs, les ruines mêmes sont gorgées de ces êtres

    Que tout attirent et qui restent en-deçà chancelants ;

    Tragiques vertiges dans ce face à face mortifère,

    La côte enclos leurs chants, bruisse de leurs murmures.

     

    Alain, 10/11 mars 2011

     

    Rencontre impossible par Spock27


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  • Challenge de Gaétanar et Morganne

    Symphonie tragique Marine

     

    L'astre d'or plonge dans l'océan

    Mon regard est aspiré par ce trésor.

    Pépite de lumière dans le néant

    Tangue un bateau, tribord ou bâbord.

     

    Le vent vieil auteur de ce tableau

    Avec la grâce du pinceau peaufine l'oeuvre.

    Les chimères alors renaissent de l'eau,

    Se préparent aux grandes manoeuvres.

     

    Eole s'assoupit avec le soir,

    L'océan devient glacis miroir.

    La fête sous marine peut commencer,

    Les chimères mécontentes s'acharnent sur le rafiot brinqueballé.

     

    Les pauvres âmes dans cet autre monde,

    Sont victimes ici des mystères immondes

    Qui dans les sombres villages côtiers,

    Font resurgir les peurs oubliées.

     

    Reviennent à leur mémoire un chalutier,

    Qui a perdu corps et âmes, et endeuillé.

    Orphelins et veuves aiment ce rivage, mais la mort a frappé.

    Le monde chimériques vers les abysses les ont coulés.

     

    Seulement loin de tout

    Le temps fuit il vraiment ?

    Et dans les eaux du dessous,

    L'astre d'or la vie ne régit.

    4 Mains de Gaëtan et Morganne

     

    et je souhaite la Bienvenue à Gaetanar qui nous rejoint.

    allez voir son blog et laissez lui un petit com

    http://gaetanar1.bloxode.com


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  • Evasion en forêt par Mamin

     

    Sur le chemin qui s'enfonce en forêt

    On entre dans un rêve qui ne finit jamais

    Les chênes et les bouleaux enlacent leurs feuillages

    Le lierre grimpe sur leurs troncs comme un hommage

    Les saules avec grâce baignent leurs élégantes branches

    Dans l’eau d’un étang verdâtre, en révérence se penchent

    Les vieux arbres trépassent, moussus,  linceul de fin de vie

    En offrande,  primevères et violettes étalent leurs tapis

    Les cimes feuillues ondulent au diapason

    D’une légère brise,  d’un agréable tempo

    L’humus des sous -bois exhale son odeur sans retenu

    Dans une  vie végétale alanguie,  les oiseaux évoluent

    Forêt... habitation à loyer modéré, une population cohabite

    Dans une effervescence immodérée où chacun subsiste.

     

    mamin (11 mars 2011)


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