•  

    Le ciel est à l’orage, comme un amour qui fuse

    Les sens en éveil, les cœurs à vifs, les sentiments

    À fleur d’une peau de la douceur d’une plume.

     

    Le ciel est zébré d’amer, comme un souvenir dilué d’hiers,

    Une fin d’après-midi composée d’un cortège d’ombres

    Qui fuirait le bonheur, immergé dans un spleen vaporeux.

     

    Le ciel abdique toute appétence, frigide dans ce coton blanc,

    Il s’est enseveli dans un royaume de froideur ; hier, les mouettes,

    Aujourd’hui quelques fumées, quelques panaches.

     

    Je ne sais rien de ses humeurs, je le guette, m’interroge ;

    Ses vagues à l’âme, je le note et spécule ; tout en lui suinte l’intrigue.

    Je l’épie nez au vent, la tête en l’air.

     

    J’y devine quelques audaces, subjugué par ces sombres vaisseaux

    Qui strient son espace, plein de suffisance mêlée de magnificence.

    Je le vénère tant que j’en oublie les fruits de la terre.

     

    Alain, 22 mars 2011

    Comme "promis", je me suis plus inspiré de l'illustration (que j'ai un peu modifié... pour le fun")

     

    Et dans le ciel fuse par Spock27


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    La plume et le poète.

    Plume, pleure, crache ce Poème inavoué.

    Incapable que je suis, je te supplie

    Daigne frémir comme à la belle rosée

    Plume, je suis l'idiot endormi.

     

    Éreinté de celui qui a trop cherché

    Si tu ne sèmes pas les germes du Poème,

    Je m'en repens orpailleur déraisonné.

    Plume, je serais l'idiot du blasphème.

     

    Cet oiseau claudiquant, aurait bien dû

    Au gré du vent éviter mon cycle

    D'un simple nom d'oiseau décoller à vue.

    Plume, j'ai été l'idiot de la débâcle.

     

    Affranchis-toi de ma chaleur

    Libère ta mystique symbolique

    Dessine les maux avec ardeur

    Plume, je cesserais d'être l'idiot alcoolique.

     

    Avec délicatesse poste-toi sur la feuille

    Comme l'a fait ton oiseau sur son arbre

    Allez ! Invente-moi un recueil

    Plume, je ne veux être idiot dans le marbre.

     

    Gaëtan

    21/03/2011


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  •  

    Dans les infinis paysages, je déclame sans faim et sans rage.

    De pourpre vêtu, je m’immisce dans ces trouées d’airs

    Qu’insuffle des flûtes imaginaires, mélodies glacées d’hiver,

    Célébrant la fonte des braises, le renouveau d’une douceur du temps,

    Par quelques timides brindilles, quelques flammèches vacillantes.

     

    C’est ainsi le beau paradoxe d’une saison qui s’achève dans les pleurs,

    Une autre qui s’élance, un peu engourdie, avec la fougue des grandes timides.

    On profite encore des dernières pénombres pour écrire quelques accords,

    D’autres viendront, plus légers, plus harmonieux, plus fous de promesses,

    Corps à corps, hanches ondulantes et fines gorges déployées.

     

    Nous, Nous croyant chair d’homme, agissant dans l’ombre des Dieux !

     

    alain, 20 mars 2011

    texté écrit pour participer au concours de poésie sur le site d'Eric _ lespoetes.net

    thème : D'infinis paysages.

     

    Célébrant le blanc du lait des cieux par Spock27


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  • Printemps par Mamin

     

    photo perso

     

    (je renaîs avec le printemps d'où le besoin de poésie )

     

    Le printemps ressuscite, l’hiver trépasse

    Ton manteau tu quittes, tu cohabites

    Printemps tu t’imposes après cette pause,

    Tu reprends la place, qu’en ces temps de glace, l’on t’avait dérobé

     

    La métamorphose se fait peu à peu, on est joyeux

    Les oiseaux sont en osmose, animés par cette explosion

    C’est une véritable symphonie, les nids sont à la fête

    Le merle moqueur siffle son refrain à tue -tête

     

    C'est l'éveil de toutes ces merveilles

    Les boutons d'or se réveillent après un long sommeil,

    Les pâquerettes se parent de leurs jolies collerettes,

    Jonquilles, crocus....un panaché de couleur s'épanouit.

     Entre deux cumulus, le soleil diffuse  ses rayons dorés

     

    Avec délicatesse les insectes se posent sur la tendre verdure

     Les arbres squelettiques se couvrent de bourgeons de velours

    Le rideau s'ouvre sur un nouveau spectacle, comme par miracle

    Tout devient poétique, l'amour est de retour sur la route de l'aventure.

     

    De temps en temps, une averse surprise sort de sa besace,

    Des poignées de grêlons jetés ça et là sur les chemins odorants

    Dernière froidure avant l'éclosion définitive,

    Qui apportera à profusion une saison de joie de vivre!      

     

     

    mamin

    21/03/2011


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  • Au pays du soleil levant par Morganne et Kelkune

     

    Une journée comme les autres, onze Mars deux mille onze,

    Soudain à Tokyo les murs tremblent, des gens silencieux.

    Habitués aux caprices des plaques tectoniques qui se chevauchent,

    Magnitude neuf sur l'échelle, ils ne savent encore pas les malheureux.

     

    On a beau, dans ces cas, être bien préparés,

    Savoir ce qu'on doit faire quand la terre va trembler,

    Quand on ne simule plus et que la peur nous prend,

    On lutte pour nos vies, pour celles de nos enfants

     

    Un casque dans le bureau, et ration de survie,

    De l'autre côté de la rue les gratte ciel oscillent

    Telles des tours en caoutchouc, quelle orgie !

    Dans la rue, des gens hébétés courent en tout sens, cela fourmille.

     

    Séisme et tsunami auraient dû leur suffire,

    Mais le sort a voulu encore surenchérir,

    Catastrophe naturelle et tragédie humaine,

    La menace nucléaire passe en boucle à l'antenne.

     

    Les hommes ont voulu jouer au nucléaire,

    La terre se rebelle, elle est touchée au coeur,

    Télévision à sensations, mais n'a-t-on pas été clairs ?

    Ce ne sont pas des soldats de plomb, mais des humains abattus dans la douleur.

     

    L'on a pu retrouver encore sous les décombres

    Des gens ensevelis survivants telles des ombres,

    La Nature est cruelle, meurtrière sans conscience,

    Mais ce qui menace l'Homme est aujourd'hui sa science.

     

    Morganne et Kelkune.


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