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Jeune adulte à l’âme d’enfant
Et poète vieillot fort expérimenté,
Deux visages diamétralement opposé,
Mais réunis en un seul être vivant.
Le premier a encore le cœur solide,
Dans son esprit tout est lucide,
Il possède des rêves à accomplir,
Des idées, des envies à assouvir.
Il est ému devant un levé de soleil,
Lors d’un arc-en-ciel il s’émerveille,
Quand il pleut, il saute dans les flaques d’eau,
Et durant l’été, il pourchasse en riant les moineaux.
Certes, on ne peut pas dire que tout lui réussit,
Mais cette vie c’est celle qu’il a choisie !
Cependant, toute médaille a son revers,
Et l’autre facette le désespère…
Cet homme, censé avoir des mains en or,
Où son esprit doit être un coffre aux trésors,
En fait, en réalité ce n’est qu’une coquille morte,
Son « don » c’est un fardeau aujourd’hui qu’il porte…
Oh ça n’a pas toujours été comme ça,
Il fut un temps où la poésie était son combat,
Mais maintenant… Non il est plus dans le coup,
La plume et le papier… Ça l’inspire plus du tout.
Il n’aura fallu que d’un seul accident,
Pour qu’ait lieu tout un bouleversement,
Son esprit autrefois si fertile,
Est devenu de plus en plus stérile.
Jusqu’au jour où c’est devenu aride,
Tout lui était devenu insipide,
Il a continué à écrire… par désespoir,
Priant pour que ça aille mieux un soir…
Hélas, ce n’est pas passé,
Oui le littéraire est brisé,
Et si l’expérience poétique continue,
C’est l’habitude car le cœur y est plus…
Alors dites-moi si vous savez,
Où se trouve l’équilibre ?
Entre un petit enfant libre,
Et un auteur emprisonné de son passé ?
Non, ne chercher pas de réponses inutilement
Il n’y aura jamais de symétrie entre des opposants.
Car si l’enfant un jour grandira,
Jamais le poète ne rajeunira.
Silver1216
7 commentaires -
Dans ce ciel endeuillé une traînée de poudre
Transperce le cotonneux habitacle
De ce nuage angélique, contraste saisissant tel un miracle,
Lucifer en démon de guerre, sur fond noir et blanc
Ternit cette blancheur immaculée en terrifiant
Comprendre l’incompréhensible!
L’horreur prend mon cœur pour cible
Vivre dans l’univers de l’indécence
Du tableau surréaliste, trône l’indifférence
De ces visions chaotiques
Un monde de bienveillance s’implique
Veille sur une vie redonnant l’espoir,
Ne laissons pas le sanguinaire en faire un dépotoir!
mamin
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Sel de nos mers en bouche, joues striées de tristes perles,
Je n'oublie pas les rivages dont nous nous sommes repus ensemble ;
Ta peau au goût de coquillages, les membres transis
Par le charme froid des fuyants liquides.
Les paupières qui se pliaient sous le poids du soleil couchant,
Réchauffant nos cœurs rassasiés d'amour et d'émotions partagées.
Le ressac lancinant des bords de plage a eu raison de la candeur de mon être,
Passionné de beautés dont l'eau salée renvoyait le reflet éphémère,
J'ai été happé par les profondeurs sous-marines si troublantes,
Sous les rayons d'une lune rousse et chaleureuse.
Les côtes de nos vies escarpées coupantes
Comme ces roches sauvages saupoudrées de mousses,
Symbolisent à jamais ces pleurs coulant de mes yeux par la peur rougis.
En chacune de ces alvéoles de pierre, j'ai enseveli un de tes prénoms,
Mon âme virevoltant au gré de ces vaguelettes d’espoir, de réjouissances
Dans l’attente d’un vent meilleur aux parfums de ce temps d’innocence.
alain/spock27 et Minimoy _ 21/23 mars 2011
Poème à quatre mains : partie 2
Notre texte étant trop long; je me suis permis de le scinder. Ceci expliquant la partie 1 et 2 !
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Criant aux vents ma souffrance et ton abandon,
J'ai perdu foi en la loyauté, préférant m’abstenir d'un attachement
Conjuguant à tout jamais l’amour avec jadis et naguère.
Confessant mes torts aux mortes étoiles,
J'ai appris à poursuivre mes envies
Malgré les obstacles supérieurs
Moi simple étincelle mortelle.
Déesse, tu fus peut-être au-delà de ton aura,
De ma vie tissée de simple raison,
J'ai toujours cherché à te charmer
Pour m'enfouir dans tes vérités ;
Mais les vagues et les ruisseaux semblent bien plus sages
Que je ne pourrais l'être...
Je suis toujours là, comme la myrte semant ses puissants parfums,
Sous ses verts feuillages, ses feuilles à la blancheur, monotone langueur.
alain/spock27 et Minimoy _ poème à quatre mains : partie 1
21/23 mars 2011 _ illustration "empruntée" via le NET !
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Ainsi soit-il, temps d'intransigeance,
Car chère Solange, je n'ai plus de feux.
Je n'ai plus de yeux ni pour vous ni pour les pervenches,
Je ne m'étends plus qu'aux essences, dans ce royaume indéfini, olfactif, par moi
Réuni.
Je me déprise de toute raison, carillons ! vous pouvez être courroucés, bruissez encore, tout cela me sied, je suis au-delà de la colère.
Solange, je vous fais dons de toutes mes gentillesses, je vous fais don de l'aube des sagesses
Où nous aurions pu tremper nos corps et nos âmes, si seulement l'amour toujours triomphait.
Mais les temps sont aux doutes et le doute a de ses attirances. Même mêlé de désespoir, il luit au milieu de la plus noire des nuits.
Je m'arrêterai donc ici, nu et au plus froid.
Sans même être dénué d'une charmante naïveté car je vous sais bonne, je sais que vous me pardonnerez. Que dire d’autre que d’avoir démérité !
Je me sais quiet, j'aurai toute une vie pour regret.
Alain, 22 mars 2011
Je "squatte" un peu l'espace et l'endroit mais quand l'inspiration vient, on ne lui refuse rien :-)
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