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Ton cœur a submergé le mien,
Il a brusquement comprimé mes liens.
Tout en parcourant mon corps,
Tu as fini par comprendre tes torts.
Tu me parles d’erreurs, moi de domination.
Les traces indélébiles présentes sur toi,
Je les vois comme preuves de notre passion.
Devant un miroir, tu sais que tu es à moi.
Tu crois m'aimer, mais tu me détruis,
A petit feu, mon cœur se noircit.
Il finira par succomber, cessera de vivre
Accablé de coups, un soir où tu seras encore ivre.
Tu auras beau dire, je ne changerai pas,
C’est ainsi que je t’aime, quand tu es soumise.
Tu ne peux pas me plaire sans que j’aie l’emprise,
Par les répétitions, je ne sens plus mon bras.
L'amour n'est pas une violence, une destruction,
Il doit être le symbole d'une complicité, d'une passion.
Mais notre histoire est loin d'être ainsi,
Elle le fût au commencement, désormais c'est bien fini.
Lepoetedu42 et Minimoy
(désolée du retard , j'espère que l'image te conviendra Jérémy)
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Avec un petit peu de retard, voici notre duo, écrit pour la statue de Morganne :)
Une femme au regard subjugué
M'as vu ici : dans cette grande allée.
Elle m'a observé sous tous les côtés,
Mais n'a rien trouvé ; même sur mon nez.
Sa main a touché mon pied nu
Et j'ai frissonné sous les arbres.
C'est un fait, malgré mon statut,
Je ne pouvais rester de marbre.
Ma vision s'est confondue à la sienne
Ses pensées sont devenues miennes.
J'ai été ébloui par sa bonté, sa sagesse
Elle a su me conquérir avec tendresse.
Si certains y voient l'évidence,
Que, pour d'autres, c'est un mystère,
Malgré toutes les apparences
Mon cœur à moi n'est pas de pierre.
Il bat bel et bien pour cette demoiselle
Qui a su ouvrir son esprit aux beautés du Ciel
Laissant libre cours à ses perceptions
Elle a découvert un monde plein d'émotions.
Là, je sens qu'elle me devine,
Et, de nos clins d'œil en sourdine,
La vie renaît sous la patine.
Mon prénom à moi ? C'est... Pauline.
Minimoy et L. pour Morganne
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TEMPETE
Ce week-end nous n'avons pas été à la fête
Sur tout le Sud-Ouest du pays une énorme tempête
Maisons inondées
Arbres déracinés
Toitures arrachées
Forêts dévastées
Routes barrées
Téléphone coupé
Océan déchainé
Personnes agées
Tétanisées
Visages apeurés
Partout
Rivières et ruisseaux en crues
Du jamais vu
C'était à en devenir fou
Spectacle de désolation
Partout la consternation
Des rafales de vent à plus de cent kilomètres à l'heure
C'est impressionnant et cela fait peur
Tempête terminée
Place à la solidarité
Mais malgré
Toutes les bonnes volontés
Toujours des maisons sans électricité
Bien des heures plus tard
Fin du cauchemar
Vivement l'arrivée
De l'été!!!
Denis
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Photo perso de Morganne
Le ciel est de plomb même mes passiflores sont tristes à pleurer
Regard tourné vers le lointain deux lignes duveteuses me font rêver.
Un biréacteur fait ces traces dans son sillage, soudain, un trou béant,
La voûte céleste s’est ouverte pour faire place à cet avion géant.
Je me vois à leur place, où vont-ils, ont-ils peur, c’est le néant.
Destination, Bahia, Buenos aires ou Cuba, peu importe, voir le soleil,
Eux, passés ces nébuleux nuages se croient posés sur du coton miel.
Le tout peint en bleu sombre constellé d’étoiles scintillantes,
La voix lactée fait des appels, Altaïr brille, invitation de l'Aigle qui tente.
Ici tango papa tango Charly, tour de contrôle une voix résonne à la une.
Dans le cockpit un silence l’avion est sourd, ont-ils préféré marcher sur la lune
Combien sont –ils dans la carlingue à dix mille d’altitude ? N’y aurai-il pas une tornade ?
Fausse alerte, l’avion est repéré il avait envie d’une simple petite escapade.
Rio, Rio Bravo, trou d’air sans importance, on file droit à la bonne vitesse,
Ce n’est que dans ma tête encombrée à la vue de cette toile grise et trouée,
Demain je regarderai les départs, Dubrovnik, la cote Dalmate une beauté,
Izmir porte de la mer noire en Turquie, mais prudence aux rebellions,
Déjà je ne peux plus aller en Tunisie du sud, ma deuxième maison,
Là où je vis deux mois de l’année, vous me manquez, je le dis avec passion.
Une larme coule sur ma joue, y retournerais-je un jour ? Voilà la grosse question.
Le rêve c’est beau, mais retrouver mes amis au pied de ce grand oiseau ?
Une lueur d'espoir dans mes yeux clairs, l'insécurité passera, je verrai tout sous un jour nouveau.
Morganne
voila alain c'est retravaillé, mais moi je le trouve nul, vraiment je n'aime pas.. mais bon vous me direz vous si alain ou moi à raison..
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N'était-ce que du cinéma?
Sur ma vie, d'un songe d'étoiles
Qu'elle a maintenant dédaigné,
Et malgré mes yeux qui se voilent,
Avouerai-je qu'elle a régné
Et comment, collée sur la toile,
Je m'en suis sitôt imprégnée.
Devant ma page HTML
Au jeu troublant de sa Webcam,
A n'en pas croire mes prunelles
Son âme est devenue ma came
Et, depuis lors, je suis fou d'elle.
Ce fut le début de mon drame!
De nos jeux de mots échangés
Journellement sur MSN,
Je suis devenue l'étranger
Du rôle premier de mécène,
Accusée, sans la déranger,
D'une prétendue mise en scène.
Ingénu qu'ait été mon cœur,
Aujourd'hui, certes, je l'avoue,
Lorsque nous chantions en chœur
Peuplant nos dessins d'"I Love You",
Transformés depuis en rancœur,
J'y ai cru, j'y croyais, pas vous?
Tout n'aurait été qu'illusion!
J'en ai des poussées d'eczéma!
Jusqu'à nos astrales fusions?
Quel machiavélique schéma!
Nos rousseurs et nos confusions,
N'était-ce que du cinéma?
Dire qu'elle a régné assez
Et règne encore sur ma vie,
Que je ne peux pas l'effacer!
Je l'ai vu…, elle m'a souri…,
Mais... ces vestiges du passé
Resteront là... sur le tapis…!
L.
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