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    Poème de quentin (aedego) Chrysanthèmes

     

     

    Chrysanthèmes

     

     

    Dans ce chemin de pierres anguleuses

    M'amenant un triste portail forgé…

    Observé au loin par les nébuleuses

    Accompagnant ma marche vers l'éternité.

     

    Rouillé par les Affres du temps insensible,

    La grille s'ouvre vers les méandres noirs,

    De tombes et de croix surmontées de bibles

    Gravées sur leur cœur en simple mémoire...

     

    Mes foulées silencieuses accompagnant

    Ces caveaux d'un regard blême,

    Arpente la grisaille de ces êtres béants,

    Pauvrement décorés de chrysanthèmes…

     

    Quand, au détour d'une allée sinueuse,

    Mon pèlerinage est pris d'attention…

    Une pierre noire frappée d'inscriptions religieuses,

    Se dresse… Isolée des autres par la végétation.

     

    Au milieu des visages d'anges tristes,

    Le granit délaissé camoufle en son sein

    Quelques lettres décochées avec soin

    Offrant à mes yeux un spectacle sinistre…

     

    Mon être vacille et tombe à terre…

    Ma tête lourde se fendant sur la pierre…

    Mon corps déjà mort était vide d'émotion,

    Sur la tombe était gravé mon nom…

     

    Aedego

    23/09/2011


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  • L'indien par Mamin

     

    photo perso

     

    Que regardes-tu, l’Indien de granit,

    Dans ce décor rocailleux tu médites! 

    Imposant de taille, les yeux perdus vers le grand large

    Attends- tu le retour de ces soldats embarqués, sans âge,

    Jamais revenus, que la guerre à arrachée

    Que fais- tu sur ces rochers acérés

    Ton front est dur, le regard accusateur

    Tu as déserté ton territoire avec rancœur,

    Posé là en offrande sur ce dôme,

    Scrutant cette mer mangeuse d’hommes,

    Dans l’espoir qu’un bateau des mers lointaines

    Sous la rage de l’océan, les ramènent

     

    mamin

    22/09/2011

     

    (Lors de mon séjour à la mer, j'ai flashé sur ce rocher qui de suite m'a fait penser à un Indien)


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    Je suis le parfum

    Grandissant de la vie

    A l'aspect incertain

    Aux couleurs inouïes

    Le vent me porte

    Et emporte les souvenirs

    De minutes mortes

    Qui ne font plus rire

    Je m'étire lentement

    Et répands mes facéties

    Sur ce vieux catogan

    Taché de cassis

    Je dois lutter

    Pour annihiler là

    L'odeur aigrie de café

    Mêlé de pipe à tabac

    Je ruisselle sur les murs

    Plus rien n'ose bouger

    Que les minces fêlures

    Nichées prêt des cheminées

    L’acariâtre vétusté

    De ce lieu sans vie

    Explose ma volupté

    Mon maintien s'affaiblit

    Bientôt je ressens les braises

    Voilà que je m’alourdis

    Ici je n'ai plus d'aise

    Hélas je ne suis infinie

    Courant d'air sur la mort

    Voilà qu'aujourd'hui je dors.

     

    Gaëtan

    22/09/2011


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  • Sans Fin par Andy

     

    Tes mots m'ont blessé

    Mes larmes sont versées

    Telle la pluie tombée

    Durant les jours de bonheur oublié

     

    Un jour, peut être, ma tristesse le sera

    Alors j'écris encore sur cette feuille tâchée

    Et te serrer parmi ces souvenirs éparpillés

    Jusqu'au jour où la dernière larme séchera

     

    Mais je ne peux faire face à la pensée d'être seul

    J'écris, pour que ce sentiment continue exister

    Le retenir jusqu'à ce que lui aussi parte

    Entoure mon coeur et demain encore je vivrai

     

    Je continue de me languir de tes souvenirs

    Même si cela ne me provoque que douleur

    Je veux te dire ce qu'il y a dans mon coeur

    Mais tu n'es plus là pour que je puisse te le dire

     

    Ne peux tu pas vois à travers cette pluie

    Que mon coeur est en train de tomber

    Et ne peux tu pas retenir mes larmes

    Parce que je continue à t'aimer

     

    Lentement tout semble devenu un rêve

    Et que demain sera joué tel une pièce de théâtre

     

     

    PS: l'image représente un noeud celtique.

    Traduction du texte :

    "Parmi les plaisirs que nous éprouvons,

    rien n'est aussi réel que les joies de l'amour.

    Parce que ceci est l'amour, il mérite la louange.

    Il est l'éternel recommencement, sans fin"

     

    Andy

    21/09/2011


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    Ces quelques mots sont un hommage à un ami parti trop tôt...

     

     

    Pour faire le deuil et pour soulager mon cœur,

    Il me faut toujours l’appui de la poésie.

    En nous Pierrick tu demeuras toute la vie,

    Rien ne pourra nous faire oublier ce bonheur.

    Rapidement tu t’es fait un groupe d’amis,

    Ils n’ont pas eu le temps de te dire « Je t’aime »,

    Car à seulement 22 ans tu es parti,

    Kidnappé par Dieu tu ne liras ce poème.

     

    Tu avais encore toute ta vie devant toi,

    Mais la Mort en avait décidé autrement,

    Tu as du la rejoindre prématurément,

    En laissant place à un immense désarroi.

     

    Quand tu as chevauché la moto ce matin,

    Tu ne t’attendais pas à ton dernier voyage…

    Le camion en pleine gauche dans le virage,

    A malheureusement sonné l’heure de fin…

     

    Te connaissant tu auras lutté jusqu’au bout,

    Pour retrouver la vie et tous ceux que tu aimais.

    Et si jamais de là haut tu nous entendais,

    Sache que nous te demandons pardon pour tout.

     

    PAUT Jérémy

    19/09/11


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