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Challenge N°72 : « Le Bonheur »
je n'avais pas eu le temps de le publier à l'époque, et je suis tombé dessus aujourd'hui, alors le voilà...
Le bonheur est un petit rien qui vous réchauffe le cœur,
Un tout qui vous enflamme les sens,
Simple comme le sourire sensuel d’une jolie femme,
Eclatant comme le rire d’un enfant.
Il vous permet de ressentir différemment,
Les évènements que les torrents de la vie vous envoient.
Tels les vents impétueux d’une tempête,
Il vous donne l’effronterie,
D’apprécier davantage la fleur sauvage à l’intérieur de l’écrin,
Que l’imprimé du tissu,
Admirer plus les courbes et relief de l’apparition,
Que les contours de la robe,
Se laisser énivrer par les fragrances de la belle,
Non par les essences du parfum qu’elle a choisi,
Etre envoûté par la sensualité de la soie de sa peau,
Et en oublier la douceur de la texture de l’enveloppe,
Qui dissimule une nudité désirée.
Mais laisse par le manque de tissus,
L’imaginaire exacerbé les sens.
Le Bonheur n’est pas simplement un mot,
Que l’on offre au nouvel an,
Mais une foi en l’espoir,
Celui de sentir son cœur implosé,
Etre absorbé dans un trou noir,
Celui des émotions,
Suscité par différentes causes,
Amours
Amitiés
Bonne Santé
Réussites
Etc…
Mais en faît le Bonheur n’a-t-il pas comme réaction première,
De voir un regard s’illuminer plus intensément qu’une étoile,
Faire sourire ceux qui ne le font jamais,
Quelqu’en soit la raison initiale,
Chacun trouve son Bonheur là ou d’autres ne voient rien,
C’est sentir son âme s’envoler vers des ailleurs,
Il n’ y a ni petit ni grand bonheur,
Seulement une sensation qui nourrit l’âme d’une énergie sans limite,
Quelque soit les raisons de celui-ci….
Huoma
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Le fainéant
Un jour nouveau sur ce petit ciel
Débute comme hier et comme hier d'avant
Au dehors un temps aux couleurs arc-en ciel
Tantôt claire, tantôt morose, toujours à mes dépens.
En dedans, un air confortable cajole ma joue en douce
me souffle au creux de l'oreille le programme journalier:
Sur la table attend P. DELERM avec sa première gorgée de bière.
Il attendra longtemps car à la bière jamais je ne touche.
Dans le lecteur, Antonio et A. Jolie
S'impatiente de me faire découvrir leur péché originel
Mais les histoires d'amour me font pâlir
Alors autant chercher ce qui m'est essentiel.
Dans l'évier, patiente une pille de vaisselle
Qui attend le jour de bain comme celui de la venu de Jésus.
Elle ne se fatiguera, comme l'homme de l'éternel.
Personne de saura qu'elle à servi trois fois et plus.
Heureusement on m'annonce la belle Murielle
Elle me prêtera ses bras pour la vaisselle.
Mais avant je crois que je vais, avec elle commettre un péché
Et quand jésus viendra, d'être pécheur et fainéant, je me ferais pardonner
bonasse
live and die for a smile
13 sesptembre 2011
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Indolence du nouveau né,
Voire insolence dans sa neuve existence,
Le petit s’écrie tant et plus
Que l’on admire tout son travail,
De découverte de toutes les courbes de ce monde,
Des rondeurs maternelles aux saveurs du giron.
Impétueuse intrusion que cette boule de chair,
Faite du sang d’un père fou, tendre et fier
Et d’une mère plongée dans un autre océan,
Qui a ses propres sources mais n’aura jamais de frontières.
Amoureuse intention, fulgurance des émotions,
Le lit est un gîte d’amour, tout autour on se construit.
Le petite homme tout en voix et qui embrase
Toutes les bouches, en quête des voies nourricières,
Sourit à ces anges qui le découvrent de l'ombre.
Alain, 13 septembre 2011
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Je traîne des pieds, pas me lever, pas maintenant,
Pourquoi oh pourquoi je ne suis pas un koala,
Il se déplace de branche en branche lentement,
Placide, nonchalant, j’aimerais être ce marsupiaux là..
Les vacances sont loin déjà, qu’est que c’était bien,
Farniente sur la plage, difficile de se retourner sur le sable.
Côté pile, côté face, se faire traiter de fainéante, ne fait rien.
Flemme aigue, toujours fatiguée, vous n’allez pas en faire une fable.
A la porte du lycée, un cartable qui semble lourd à porter,
Une tête d’éternel mortifié par le travail des cours et écouter.
Toi le rasta à dreads, indolent, une bâche informe tu traînes,
La vie d’un lycéen est dure, les professeurs déclenchent ta haine.
Regarder Gardfield le chat le plus cossard du monde,
Et voir l’assemblée nationale, députés, réveillez vous
Pourquoi venir, faites un mot d’excuses, la terre sera toujours ronde.
La paresse c’est la flânerie de l’oisif, dans un monde de fous.
Morganne
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kc
J'me la coule douce
Moi et ma rousse.
La vie qui passe
J'me prélasse.
Pourquoi m'en faire
J'me laisse faire.
Les ennuis j'les fuis
J'm'éclate au lit
J'suis beau gosse
Pas besoin qu'je bosse.
Les allocs qui tombent
Un rai, pas l'hécatombe
Les keufs j'les caillasse
Pour mon squat, qu'ils se cassent
J'vis ma vie comme une feignasse...
jeanmsc .
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