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Grande, mince, élégante, radieuse et riche,
Mademoiselle semble avoir tout pour elle ;
Célèbre certes, mais un tantinet potiche,
Les apparences ne sont pas ce que la réalité révèle
Sur un transat au bord d’une luxueuse piscine
Allongée, c’est ici même qu’elle prend racine ;
Passant ses journées à se prélasser,
Portable dernier cri, elle ne cesse de jacasser
Chapeau et lunettes de soleil,
Elle lézarde près de ses palmiers ;
Lui concoctant cocktail sur cocktail,
Nombreux, les serviteurs sont à ses pieds
Mademoiselle est encore jeune
Mais rien ne l’intéresse, à part être fashion ;
Mademoiselle a encore tout à apprendre
Mais opiniâtre, elle ne veut rien entendre
Imbue d’elle-même et snobinarde,
Mademoiselle ne voit pas plus loin que son nombril ;
Prenant la pose même lorsque personne ne la regarde,
Désœuvrée, elle finira fossile.
(Septembre 2011)
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Mes pas m'emmènent vers l'inconnu
Pays des pharaons, L'Egypte mystique
Où Horus brillait de toute sa splendeur
Sur le passé, les jours heureux
Quand elle était encore à mes côtés
Eole souffle dans ce désert
Où j'ai agonisé et tant souffert
Une brise chaude efface mes larmes
Le printemps vient
Mais sur ce sol aride
Aucune graine ne poussera
Les feuilles restantes se disperseront
Portées par le sable et le vent du temps
PS : résultat est encore mitigé, désolé mais je tiens à participer :D
Andy
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Graine de la vie, graine du bonheur,
L’amour est cette brise qui souffle à toute heure ;
Maître et régisseur des vents,
Objectif, Eole regarde toujours devant
Semé dans chaque pays du monde,
L’amour se répand partout chaque seconde ;
Aucune terre n’est épargnée,
Pas même les contrées les plus éloignées
Pétales de roses éparpillées sur le sol,
Le cœur s’avère être ma boussole ;
Laissant des sentiments inconnus faire surface,
Progressivement, le spleen s’efface
C’est ainsi que germe en un rien de temps
Le seul, l’unique, l’irremplaçable printemps ;
Les fleurs éclosent, les feuilles grandissent
Aussitôt que les vœux s’accomplissent
Lorsqu’une flamme s’allume simultanément dans leurs yeux,
Ce sont les amoureux les plus heureux ;
Mais lorsque de son arc, Cupidon s’emmêle,
C’est moi qui m’attache à elle.
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Technique numérique de mon ami peintre Georges marie
Des bleus au fond du coeur,
Des ires de douleur.
Souffrir n'est qu'un leurre,
Aimer un pur bonheur.
Faire le don de soi,
Poésie pour donner, je le dois.
Peindre pour s'évader, je le conçois,
Lire, se cultiver, telle est ma foi.
Des vers pour dire je t'aime,
Des strophes pur faire un poème.
Couleurs de la nature aquarelle de l'âme,
Pastels de la vie, chasser l'infâme.
Magenta, topaze, Ocre,
Tableau à l'huile médiocre,
Cyan, lapis lazuli, céladon,
Refrain coloré d'une chanson.
Chanson que je te dédis,
Poésie pour toi, j'écris.
Me donner à toi, une envie,
Mourir de plaisir; c'est ça la vie.
Morganne
27/09/2011
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Aux champs de la brise, où les feuilles folles fouettent
Les visages heureux, le renouveau est de mise,
Les sourires sont rois, invités d’honneur, couronnés par Eole.
Les gens du sol apprécient quand la nature se donne bonne,
L’inconnu n’est pas craint, il est juste dédaigneux
Et n’a pas toutes les sympathies.
C’est que tout vient de la graine.
La vie, la mort, le pain qui rassasie tout au long d’un printemps
Tant attendu ; la saison se sait invitée, se veut envoutante et décidée;
Elle choisira soigneusement son entrée, présentera ses intentions,
Saupoudrera par de rares bouquets les amours naissants,
Parfumera les doux sentiments dans ce pays qui a pris de l’âge.
Alain, 26 septembre 2011
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