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Une petite graine
Profita de l'aubaine,
Qu'une petite brise d'otan,
Dieu Eole, soufflait par ce matin de printemps,
Pour s'envoler vers d'autres contrées,
Découvrir de beaux pays où ses racines allaient germer.
Elle tournoya tant et si bien,
Qu'elle atterri sur quel sol ? un bon matin.
Elle regarda vers tout cet inconnu autour d'elle,
Petite graine éternelle,
Ne vit que le ciel bleu,
Des fleurs, des oiseaux elle eu l'air heureux.
Elle était sur une plage,
Sable blanc, mais quel était ce présage ?
Elle se créa un douillet petit nid,
Dans le sable se fit un lit.
Quarante jours plus tard,
Deux feuilles fluettes apparurent,
Par dessus une fleur de fière allure.
Une abeille passant par là, lui butina le coeur,
Et en rougissant elle l'aimait.
La soif la taraudait, aucune trace de pluie.
Les hibiscus rouges, les bougainvilliers réunis,
En conciliabule de printemps, lui dirent..
Ta place n'est pas ici, tu vas faner sans verdir.
Elle essaya bien de partir,
Mais ces racines dans le sable chaud s'étaient ancrées.
La petite fleur était triste à pleurer.
Un petit garçon passant par là,
S'exclama !
Que tu es gracile, que tu es jolie.
Je reviens attends moi, ton amie l'abeille te tiendra compagnie.
Aussitôt fait aussitôt dit,
Un arrosoir à la main, qu'il était gentil.
Tous les soirs et tous les matins,
Elle avait droit à sa ration au bord du chemin..
Sa fleur se fana et ses graines prirent un autre destin.
C'est ainsi qu'une nouvelle espèce de fleur,
Devint la star avec ses consœurs.
Comme les personnes on ne s'implante pas sans risque,
Dans un autre pays, dans une autre vie même touristique..
Tout est bien ici qui fini bien,
Dans ce désert tunisien.
Morganne
(j'ai fait un poème conte mais je vous ferai un vrai poème plus tard)
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Devant mes yeux levés, se tient un édifice de pierres.
Si celui-ci pouvait parler, il nous conterait hier.
Des gens de passage, témoins impassibles d‘images figées,
Vieille place Saint Vincent, visionnaire de cruelles destinées.
Dans ces ruelles les échoppes des vieux métiers,
Rue des forgerons, des cordonniers, des ferronniers.
Travaillant la matière pure, tablier de cuir, dur labeur.
Ces impasses ont-elles vu passer des Seigneurs ?
Des dames en crinoline, dans leur carrosse conduit par un cocher à cheval,
Pendant que leur mari guerroyait peut être dans un autre Val.
Les maisons à colombages de pisé et de bois,
Pourraient nous décrire le bonheur et la misère d’autrefois.
La famine, la peste et toutes épidémies non enrayées,
Les médicaments n’étaient pas encore inventés.
Ces murs muets garderont leur secret,
Rue de l’échauguette, le soleil doucement s’engouffrait.
Histoires de gueux, de la bonne chair et des bons vivants,
Des juifs se cachaient en ces demeures à escalier à encorbellement.
Les rafles ont dû avoir lieu, déportation, pendaisons sans aucun tourment,
Rue des « concurés », pouvaient ils les protéger de ces douloureux moments.
Témoins du présent, du futur, ce village médiéval gardera ses mystères,
« Ces pavés d’andouilles » ne livreront pas toujours la misère.
Resterons à jamais scellées dans les livres d’histoire de naguère,
Mystère complet, pierres muettes sans livrer le secret des guerres.
Resterons en dû place, dans le décor,
Après nous, nos amours et notre mort.
Morganne
25/09/2011
Explications : dans ce village médiéval on trouve une rue nommée "rue pavée d'andouilles", mais que cela ne prête pas à confusion, les andouilles étaient les pavés de mauvaises qualités qu'on mettait dans les petits chemins.. et on trouve aussi rue du moulin à cheval et tout le temps cela me fait penser à don quichotte.. pourquoi ??
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Esquisse d'après le verrou de Fragonard
Dans l’alcôve, à la lumière tamisée,
Les volets doucement entrebâillés
Dorment les amants épuisés,
Par une nuit tendrement prolongée.
Jeune fille non rebelle,
A rencontré cœur non cruel,
Pour libertinage,
D’un amour de passage.
Le crépuscule les a surpris,
Doucement comme part la nuit.
La tête doucement calée dans la nuque bénie,
Du jeune manant, la belle s’est endormie.
Un rai de lumière a allumé la chambrette,
Nul doute que cette fille était soubrette.
Du château d’un comte en goguette,
Quel mal, à cela, quelquefois le bonheur guette..
Morganne
23/09/2011
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Les deux sphinx couchés de psyché,
Vous présentent votre poème collaboratif
Que vous avez eu la gentillesse de mener à bien.
Merci à tous Cécile et Moi nous vous disons MERCI
Beau travail de l'écriture et de l'amitié
En route demain pour le 101ème challenge
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Cent petites marches sur le sentier,
Qui nous a menés à Psyché,
Sans prétention se sont mêlées,
Toutes nos sensibilités.
Toujours ensemble soudés,
Les "sans culottes" ou poètes des autres contrées,
Reliés en pleins et en déliés par l'écriture humoristique ou censée,
Réunis devant le miroir de l'amitié sans animosité.
Reflets aux tons mélangés
Douces perspectives d'amour mêlées
Donnons-nous ces élans d'amitié partagée
Pour vivre tous unis et continuer d'avancer
Et on ne s'en soucie des fautes,
L'effet de style des plus "Rock N'Roll,
Et même des fois c'est tellement drôle,
De faire des poèmes (à) Cent Fautes.
Sans faute, oh que oui, on se démène la plume haute,
L'encre légèrement délavée d'un brin de jais,
On pense, on cogite, on poétise à souhait,
Les vers sont fins, la finale subjugue encore
Constituée de tableaux aux spectacles resplendissants,
La poésie est un mode d'expression éblouissant.
Les vers naissent d'un procédé épanouissant,
Où l'on joue avec les mots, où l'on écrit ce qu'on ressent.
Vers, rimes, avec délicatesse
Flirtent, harmonie d'une caresse
Strophes qui s'enlacent
Au matin, s'éveillent en alexandrin
Et se conjuguent avec le temps qui passe...
Nuancé de réel et de fantasmes,
Ces ami(e)s de la poésie savent dompter le verbe et les âmes,
Afin de mettre nos sens en émois,
Jusqu’aux plaisirs ultimes des corps
Nous emportant au pays sensuel de leurs plumes
Cent ans de pensées matures des ami(e)s poètes
Qui partagent, échangent une pensée, une quête.
Un devoir de mémoire à l'aïeul égyptien ou grec,
Cent ans ; sans plume, un temps, font la fête.
Autrefois hiéroglyphes, l’écriture a toujours été le reflet de nos pensées
Qui s’emmêlent, parfois tristes, parfois gaies
Cela suffit à sentir l’évasion
Pour parapher notre passion.
Sentant que nos écrits auront laissé des traces
Indélébiles d'Amitié, que rien n'efface,
Dans la ronde des mots, des mots d'émotion,
Avec joie, je me joins à votre réunion.
Un sanctuaire d'Histoire et de poésie,
Où qualité et quantité sont réunies.
Semblable aux temples, créés par des auteurs décents,
Sacrés par les sentiments et le talent.
Quelques mots sur du papier glacé, Instant de beauté,
Psyché a fait de nous une famille soudée,
Passion poétique aux cent sourires,
Chaque semaine, tu nous donnes l'envie d'écrire.
Dans ce lieu d'inspiration
Les poètes sont sans répression.
Descendants sûrement des plus grands
Leurs plumes ne savent pas faire semblant
Lorsqu'elles décrivent leurs sentiments
Vis-à-vis de leurs ami(e)s aimants.
Ici tant de vers ont explosé
Sous les doux traits d'une main,
Sentant le parchemin brûlé,
Mêlé aux odeurs de jasmins
Et voila que dimanche, il y en aura cent un.
Les psychédéliques...
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Que signifie ce mot qui traumatise, paralyse ?
La crise ! jour après jour, devient critique et pathétique,
De quelle pathologie souffre-t-elle ? aucun praticien ne peut il
Soulager afin que la douleur s’amenuise.
La planète gronde, dans ce monde où tout s’épuise.
Les valeurs se perdent dans une spirale incontrôlable
L’humain ne se donne plus la main, il s’individualise
Se déshumanise, face à la déplorable réalité.
Il est perplexe, la détresse est maîtresse de la situation,
La vie devient fardeau, devant ce tableau complexe où
Tout se dérobe, le stress se propage avec rage.
Le contretemps va grandissant, la crise ne serait elle pas
Diagnostiquer, «crise de… foi» ?
Quel thérapeute pourra guérir ce mal qui ronge ?
Et plonge dans l‘inconnu; avec quelle prouesse
Conduira-t-on le malade vers une issue glorieuse ?
Où, après une longue convalescence ravageuse,
Il pourra sortir du tunnel avec confiance et allégresse ?
Mamin
23/09/2011
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