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    Allongés sous la voûte céleste, douceur de bois de santal.

    Nos corps alanguis rêvent de décoller vers l'astral

    Une douce brise fait voleter mes cheveux,

    Ta main câline frôle ma joue, est ce un jeu ?

     

    Délicieux jeu qui nous pousse l'un vers l'autre

    Un corps puis le mien, serions nous les apôtres

    De l'amour à disperser sur cette terre alanguie

    Où l'on pense plus à la mort qu'à la vie.

     

    Reste sur le plan terrestre le paradis on a dépassé

    Eve avec Adam la pomme on a croquée,

    Ce petit bois à la frondaison feuillue,

    Où il fait bon s’enlacer nous montera aux nues..

     

    Dans notre bulle de vie fuyons les mauvais restes

    Apprécions ces délicieux gestes

    Où nos corps l'’un contre l'autre couchés

    Ne forment plus qu'un pour s’aimer

     

    Amour toujours envolons nous vers un monde nouveau,

    Faisons un empire de nos liens les plus beaux,

    Dressons des cathédrales de tendresse,

    Avançons vers le bonheur pour qu'en tous il renaisse.

     

    Jfred et morganne (4 mains)


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  • Muse (Par Alexia4ever)

     

    Passerelle nocturne, passerelle sidérale,

    Mon esprit trottine sur le chemin astral ;

    Succulent délice fantasmagorique,

    Mes pieds foulent légèrement le sol chimérique

     

    C’est avec politesse que la vie m’a accueillie

    Sur le ciel bleu de mon enfance ;

    Fleurissant sur un lit de chantilly,

    La félicité se manifeste avec évidence

     

    Sur la pelouse des parcs où je cabriole

    Se cachent de luminescentes lucioles ;

    Muse parisienne aux charmes maternels,

    Tu m’invites à vivre un spectacle exceptionnel

     

    L’illusion esquisse un magnifique dessin

    Où ma tête repose près de ton sein ;

    Nos deux cœurs sont sur la même longueur d’onde,

    Un souffle d’amour les traverse en une seconde

     

    Tel un papillon sur une fleur,

    Tes bisous se posent sur mon front ;

    Enchanteresse, tu éludes la venue de mes pleurs

    Pour des nuits calmes sans le moindre affront.

     

    (Août 2011)


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  • Volcano (Par Alexia4ever)

     

    Cône noir, cône géologique,

    Sur Terre, il est un point culminant ;

    Sommet nécrologique,

    Le cratère est son orifice fulminant

     

    Site ou la vie semble vaine,

    Le peu d’air se révèle être intoxicant ;

    Matière en fusion coulant dans ses veines,

    La lave est le sang du volcan

     

    Inactif, il paraît calme et inoffensif

    Mais à son réveil, la Terre se met à trembler ;

    C’est ainsi qu’éclate d’emblée

    Des craquements intempestifs

     

    Spectacle vulcanologique,

    Des gerbes rougeâtres jaillissent du bol ;

    Simulation sismologique,

    L’éruption annihile l’embole.

     

    (Septembre 2011)


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  • VILLAGE par Mamin

     

    Petit village au bord des bois et des plaines,

    Parmi les pommiers près des grands chênes,

    Dont  les feuilles dans un bruissement s’agitent

    Lorsque j’aperçois ton coq et ta croix

    D’étranges musiques me grisent,

    De ton clocher d’ardoises grises.

    Petite graine de fruit toute jeune de vie,

    Eole  t’a guidé  sur ton sol

    Paré de fleurs et de baies

    Petit village entre les haies

    Au  chant de ton frais printemps

    Que la douce brise aux senteurs exquises

    Exhale  vers l’inconnu, d’une quiétude aux jours heureux.

    La nature rythme nos vies

    Elle  fait de notre pays un tableau de maître.

     

    mamin


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  • Walking in the air (par Alexia4ever)

     

    Mon cœur et mon esprit en adéquation,

    Je crois en la magie de l’imagination ;

    Créant un royaume digne d’un conte de fées,

    La fantasmagorie ne cesse de me bluffer

     

    Puisque s’y trouve sérénité et bien-être,

    La souffrance durable n’a aucune raison d’être ;

    L’enchanteur fait apparaître dans l’atmosphère

    Des nuages de soie pour que je marche dans les airs

     

    Voltigeuse nocturne,

    Ma balançoire est accrochée à la lune ;

    Pierrot me tend la main pour me conduire

    Là où notre bonheur commun pourra se construire

     

    Fée maternelle aux caresses savoureuses,

    Tu as le pouvoir de me rendre heureuse ;

    De par mon attitude enfantine,

    Tu m’invites à poser ma tête contre ta poitrine

     

    Souffle mystérieux, souffle de mes rêves,

    Je peux sentir ton rythme cardiaque ;

    Mes joues goûtent à ton rouge à lèvres

    Pour une douceur paradisiaque.

     

    (Août 2011)


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