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N° 97 : La tête dans les nuages
Pour ce 97e challenge, j'ai choisi sur base d'un tableau de Magritte, le thème "la tête dans les nuages" (et non "nuanges", lol)
L'illustration est juste proposée pour attiser un peu les imaginations; j'espère que vous traiterez le thème comme si vous écriviez un poème surréaliste, voire un peu onirique.
Le tableau du peintre, très célèbre, est plutôt lié à la paix mais je vous propose de vous en inspirer sous un autre angle.
Morganne proposera à qui de droit l'immense privilège pour une nouvelle proposition hebdomadaire :)
A vos plumes donc, soyez aériens et néanmoins terre-à-terre, écrivez-nous rien de plus simple que l'impossible; c'est la moindre des choses, bonne préparation au centième challenge qui ne saurait tarder !
A toutes et à tous,
Alain
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Par psyche-d-ames le 30 Juin 2014 à 10:06
Une couche de nuages
Je regarde, je reste sage.
Je reste là à l'affût
D'animaux tombés des nues.
Je vois un grand lapin blanc
Qui court, qui court dans le vent.
Oreilles et queue en pompons
Il force mon admiration!
Le suit un bel écureuil
Queue en panache, quel orgueil!
IL bondit sur des coussins,
Nuages blancs de satin.
Mais le vent soufflant trop fort,
Lapins, écureuils s'envolent.
Ils laissent passer le sourire
Du soleil pour m'éblouir!
Une couche de nuages,
Que j'observe en restant sage,
Forme de beaux animaux
Dignes des plus beaux tableaux.
Jolana
6 commentaires -
Par psyche-d-ames le 31 Décembre 2013 à 08:25
Allongés sous la voûte céleste, douceur de bois de santal.
Nos corps alanguis rêvent de décoller vers l'astral
Une douce brise fait voleter mes cheveux,
Ta main câline frôle ma joue, est ce un jeu ?
Délicieux jeu qui nous pousse l'un vers l'autre
Un corps puis le mien, serions nous les apôtres
De l'amour à disperser sur cette terre alanguie
Où l'on pense plus à la mort qu'à la vie.
Reste sur le plan terrestre le paradis on a dépassé
Eve avec Adam la pomme on a croquée,
Ce petit bois à la frondaison feuillue,
Où il fait bon s’enlacer nous montera aux nues..
Dans notre bulle de vie fuyons les mauvais restes
Apprécions ces délicieux gestes
Où nos corps l'’un contre l'autre couchés
Ne forment plus qu'un pour s’aimer
Amour toujours envolons nous vers un monde nouveau,
Faisons un empire de nos liens les plus beaux,
Dressons des cathédrales de tendresse,
Avançons vers le bonheur pour qu'en tous il renaisse.
Jfred et morganne (4 mains)
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Par psyche-d-ames le 31 Décembre 2013 à 08:16
Mon cœur et mon esprit en adéquation,
Je crois en la magie de l’imagination ;
Créant un royaume digne d’un conte de fées,
La fantasmagorie ne cesse de me bluffer
Puisque s’y trouve sérénité et bien-être,
La souffrance durable n’a aucune raison d’être ;
L’enchanteur fait apparaître dans l’atmosphère
Des nuages de soie pour que je marche dans les airs
Voltigeuse nocturne,
Ma balançoire est accrochée à la lune ;
Pierrot me tend la main pour me conduire
Là où notre bonheur commun pourra se construire
Fée maternelle aux caresses savoureuses,
Tu as le pouvoir de me rendre heureuse ;
De par mon attitude enfantine,
Tu m’invites à poser ma tête contre ta poitrine
Souffle mystérieux, souffle de mes rêves,
Je peux sentir ton rythme cardiaque ;
Mes joues goûtent à ton rouge à lèvres
Pour une douceur paradisiaque.
(Août 2011)
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Par psyche-d-ames le 28 Décembre 2013 à 13:13
A l'âge de l'enfance on aime rêver,
A l'âge de l'adolescence, on rêve d'aimer !
Petite soeur les yeux qui brillent
Tu ne veux plus grandir, petite fille.
Tu rêves de voler de poussières magiques.
Tu es la fée clochette, amoureuse de Peter Pan
Tu navigues sur des pensées agréables, langage elfique
Tu t'envoles vers tes rêves d'enfant.
J'ai trop grandi, j'ai peur un peu aussi.
L'Amour je le cherche, mon coin de paradis.
Je surfe entre les nuages, un bout de ciel bleu.
Je suis poussière portée par le vent
J'aspire à la vie, je prends mon élan
Et si l'Amour était vers d'autres cieux ?
Je me transporte, mon Ame voyage
Un frémissement sur l'eau
Ton image, un divin présage...
Jeanmsc
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Par psyche-d-ames le 28 Décembre 2013 à 13:11
Blancs vagabonds dont les clairs lambeaux,
Flottent déchiquetés sur ses monts,
Nuages vaporeux changeant de tons
Se transformant au gré de l’imagination,
Les yeux rivés vers l’étendue,
Je reste saisie d’une joie éperdue.
La création se métamorphose au gré du temps
En une horde de chevaux tirée par le vent
Soudain s’estompe colorisant
L’ ouate duveteuse en fleur irisée,
Chariot de feu aux braises orangées
Modifie ce décor au soleil apaisé.
Quiétude de l’instant, merveilleux spectacle
Que ce ciel offre comme un miracle
mamin
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