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Je n'ai que deux mains
Reportons ce qu'il reste à faire à demain
Aujourd'hui, il fait très beau
Rêvons, laissons libre expression aux mots
L'astre doré nous fait honneur de sa présence
Les cigales chantent pour briser le silence
Assis sur la plage à contempler l'Atlantique
L'horizon bleu est tellement magnifique
Nos soucis s'envoleront, portés par le vent
Un vent de septembre parfumé à l'automne
Fainéant, le nom que l'on me donne
Peu importe, je suis d'humeur zéphirien
Andy
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Nouveau monde
Doucement vers la nuit,
L’ange passe, sans ennui.
Où vas-tu être ailé ?
Chercher celui en recherche de vérité.
Le guideras tu vers sa nouvelle demeure,
Dans les nimbes pures où plus rien ne meure.
Conduis-le vers ce pays paradisiaque durant l’éternité,
Qu’il s’installe confortablement vers sa nouvelle destinée.
Le tunnel franchi, la lumière qui abasourdi,
L’envol de son âme s’est fait dans la douceur accomplie.
Recherche d’un nouveau bonheur sur cette planète en fleurs,
Une femme vêtue de blanc, robe longue le regarde avec candeur.
Peut être son âme sœur, celle qui dans l’au delà sera son guide,
Celle avec qui il aimera reconstruire, le nouveau monde sans vide.
Tous ici son frère, sœur, famille de cœur, plus rien n’est impossible,
Les âmes errantes n’ont pas le droit au paradis, bonheur indicible.
Prends ton temps repose toi,
Te voila délivré d’un poids.
Prends soin de tout ce que tu souhaites, regardes cette jolie fauvette,
Ne pars pas dans ces nouvelles contrées à l’aveuglette.
Morganne
10/09/2011
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Quand la nuit veut se laver de toute trace du jour,
Quand cette reine de l’obscure veut revêtir ses habits de jais
Qui vont si bien à son teint, elle se love de lave,
S’enroule dans l’ocre terre et vagabonde au cœur des cratères ;
Humains nous avons peine à l’humer tant âcre est son odeur,
Petites personnes attachés à nos rêves mais en peur du lendemain,
Nous prions pour qu’elle finisse enfin de parfaire ses atours.
La peur précède la nuit comme le grondement souterrain
Annonce des aubes enchanteresses, où de toutes nos traces,
La sente sera enfin débarrassée ; la marguerite ne pousse-elle pas
Sur les flancs les plus brûlants de ce monstre qu’elle semble avoir dompté?
La bête féroce n’existerait-elle pas qu’en notre imaginaire? ;
Les herbes y batifolent attendant l’éternel, juste avant l’inévitable faux,
Heureuses d’avoir connue un hier et sûres de leur tendre passé.
Seul l’humain se soucie des soubresauts de Dame nature
Car d’elle il ne s’est jamais soucié, ainsi, rouge de colère, elle est devenue.
Alain , 9 septembre 2011
Illustration tirée du net !
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Nous sommes des êtres de lumière marchant sur une boule de feu...
"Quand on croit que la vie est finie, elle retrouve sa voie par d'autres chemins..."
J'avais l'impression de flotter dans cette lumière.
Une fine musique accompagnait ces prières
Je me voyais projeté au dessus de moi même.
Mes amis, mes enfants tout ceux que j'aime
Cela ne pouvait finir ainsi...
Je ne me suis pas présenté, je m'appelais Léo
Un grand colosse à moustache mineur de son état.
Mais ce qui attirait surtout l'attention c'était mon visage
Buriné et bronzé marqué par une cicatrice, souvenir d'une soirée à st Malo.
Un coup de grisou termina ma vie comme elle commença, dans un combat.
Ma vie fût que labeur et souffrance, l'amour était un mirage
Mon visage disgracieux fît fuir quelques belles.
Et c'est dans cette mine que j'assumais mes pensée rebelles.
Cet après midi là un doux vent faisait frissonner les feuilles.
J'ai retrouvé cette douceur pendant que les miens faisaient leur deuil.
Comme une caresse d'Ames qui m'accompagnait vers cette lumière
Je terminais mon ascension, mon corps se destinait, lui à un cimetière.
Terre de feu et cortège d'Ames étaient devenus mon quotidien
Mais j'avais décidé de prendre un tout autre chemin ...
Ce manque d'Amour, ce vide j'allais enfin pouvoir l'effacer.
Une petite Léa allait bientôt naître.
Divine arrivée dans un berceau d'Amour pour ce petit être.
J'allais enfin connaître l'Amour et transmettre ma foi
Et revenir sur terre sous un autre moi...
jeanmsc .
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Illustration salvatore Dali
Une boule incandescente
Boule ronde et chaude toute en douceur,
Etres de lumière qui errent ici sans douleur.
Les pieds nus dans la lave incandescente,
Nulle brûlure, ce sont des anges qui se transcendent.
Petites flammèche, leurs pieds tu lèches,
Des petits cratères des bouillons de lave sèche.
Là haut vers la neige, sur la barre sommitale,
Climat en fusion magie et féerie sans cymbales.
Comme ces êtres nobles, nous marchons chaque jour,
Sur la croûte terrestre, et cœur intérieur battant le tambour.
La révolution gronde, les plaques tectoniques s’entrechoquent à l’unisson.
La terre s’entrouvre, craque, crache, pulse son magma en fusion.
Béni des Dieux, cette terre est celle de nos Aïeux,
Saurons nous la conserver en l’état jusqu’aux Cieux,
Trop tard, il nous fallait réfléchir avant, ne reste que les dagues.
Pauvre terre, on t’a maltraitée, crache nous ta hargne.
Morganne
Voila j'ai fait un deuxième challenge rien à voir avec le premier,
Mais bon comme cela on aura au moins trois poèmes pour ce challenge lol..
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