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Que de beauté
dans la coulée de lave en fusion.
Luminosité dans l'incandescence de la nuit,
Réel concert pyrotechnique de l'espace qui luit.
L'Etna a craché sa hargne, image superbe, grandiose,
Des gerbes de feu sortent du cratère en apothéose.
Toujours subjuguée par les volcans en éruption,
Ce cratère m'éblouit par ses jets sans interruption.
Aucun problème pour les alentours,
Lui seul fait son cinéma en crachant ses atours.
Tiens la belle orange, une boule explose sous le brasier,
Projetée au firmament, catapulte des scories dans le ciel rassasié.
Le magma de la terre en fusion a craqué la croûte,
Mille feux, qui en refroidissant feront des flammèches en déroute.
Du pied de ce volcan faisant son cinéma pour touristes avides,
Coulant semble-t-il doucement en prenant le temps qu'on l'admire.
Les vignes sont là, protégées cette fois de la lave "douleur".
Caméras et appareils photos garderont la trace de cette fin Août "douceur".
[Poème sur la dernière éruption volcanique de l'Etna en Sicile, je l'ai déjà vu, mais je suis subjuguée par cette chaleur couvant, produisant en gala, le plus beau des feux d'artifice..
Les camélias en fleurs font un contraste de couleurs. en bas de la montagne vers Catane]
Morganne
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Voici que s'en revient la magie de Noël
Pour nos âmes d'enfants, douce offrande du Ciel,
En flocons par milliers, descendus de l'Ether,
Lumineuses paillettes bénissant la terre.
Les perles de pluie ont remplacés la poudreuse
La fête en sera-t-elle moins joyeuse ?
Bien sûr que non, l'esprit de cette période bénie
Réussira à réveiller la joie en nos cœurs endormis.
Des perlettes de pluie ainsi que des cristaux
Scintillants aux couleurs d'arc-en-ciel, c'est beau !
Pétillant à nos yeux ainsi que des guirlandes
Dans leurs clignotements. Oui ! On en redemande !
Peu importe le temps, vu qu'on a la chaleur ...
Celle qui règne aux confins de nos cœurs,
Elle saura nous bercer de ces chants
Offrant en cette période le plus beau des présents.
Ainsi, dans la douceur de l'heure du pardon,
Refleurira l'amour, dont l'écrin en bouton
Gardait précieusement les valeurs essentielles,
Qu'éclosent, pour nous tous, ces roses de Noël ... !
L. et Minimots
(29/12/13)
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La nuit de Noël est passée,
Une nouvelle année va bientôt débutée.
Le cycle continue sa course contre le temps,
Et face à lui nous serons toujours perdant.
Quand les lumières festives seront éteintes
Ne verrons-nous alors que le ciel en demi-teinte ?
Et retomber dans la monotonie de nos vies
Les anges auront repliés leurs ailes après l'euphorie.
Les jours reprendront leurs couleurs pastelles
En rangeant leur gaieté, loin, haut dans le ciel.
De petites traces survivront sûrement
Dans les yeux des enfants gâtés par leurs parents.
En ce matin magique, entre curiosité et empressement
Les bambins ont ouvert leurs présents
Allant de la surprise à l 'émerveillement
Autour du sapin décoré de mille scintillements.
Moments de joie, les cœurs se sont unis
Dans la chaleur d'une veillée entre amis
Éclats de rire et bonne humeur des familles réunies,
En ce soir, ils ont tout oublié, mis à l'écart les soucis !!
Cette période de fêtes est là pour nous rendre le sourire
Celui que nous avions étant gamins, loin dans nos souvenirs.
Nous devons garder à l'esprit cette joie de vivre, ce partage
Et les distribuer tout au long de l'année, peu importe l'âge !
Mamin et Minimots
(29/12/13)
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Nouveau Paradis
Palmes frémissantes sous le souffle d'un doux zéphyr,
Concert d’oiseaux colorés sous la voûte de bougainvilliers.
Allée bordée d’hibiscus multicolores en fleurs « désir »,
L’astre d’or commence à descendre dans la mer irisée.
Petite ballade sur la plage au coucher du soleil,
Assis en tailleur, main dans la main, heureux de cette vue,
Du spectacle, miracle des contrastes jaspés en merveille.
Lueur espoir, qu’un grand jour se lèvera demain sans déconvenue.
Restons dormir sur ce rivage, exquis,
Serrés l’un contre l’autre on somnolera.
Dans les senteurs mêlées de l’iode et du tamaris,
Si le paradis existe je pense qu’il se trouve ici, tu ne crois pas ?
La mer, le soleil, les fleurs, les oiseaux,
Contrée de bonheur, resteront gravés dans les ormeaux.
Morganne
04/09/2011
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J’aime regarder la colombe aux coins des prés,
Elle va et puis revient comme Gitane calée en bouche.
Avide peut-être, goulue sans doute, fumée révélée, tantôt vérité qui tue
Transfigurée par l’instant, par quelques cartes, quelques figures retournées.
De toi, Gitane, je redoute tant, dans tes yeux ivoire tu nous pénètres,
Couteau silex, oscillante et pleine d’insolence.
C’est un peuple qui parle en toi dis-tu, tu énonces quand nous regardons,
Tu avances quand nous amassons, tu dénudes les plus simples mensonges.
De quel tissu es-tu donc née, dans quelle volute t’es-tu enrobée ?
Tu glisses quelques plaisirs charnels dans des mots qui glissent sur des côtes,
Si moites et si frêles, délicieuses fièvres, nuits belles d’envie.
J’aime te regarder, même quant tu contes à d’autres,
J’aimerais être en écoute sans bé mol ni fard ni feux aux paupières;
J’aimerais juste laisser les cieux décider quels blés faucher, en quelle amie se deviner.
Tu es si sûre, si farouche, les sentes pour toi n’ont pas de refrains,
Aucun relent de mystère.
Alain, 3 et 4 septembre 2011
le morceau de Coutin, pure merveille n'est proposé que par pure nostalgie. le lien avec le texte est très ténu :)
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