• Rue de l'enfance

     

    Tu descends la rue de l’enfance

    Laissant ses lambeaux en belle insouciance,

    Toi que j’ai connue si belle, si plein de connivence,

    En ressortiras-tu plus belle émeraude ?

     

    Les flancs affinés, en silhouette si gracile,

    Ton ombre ne lui fait pas justice,

    Ton teint pâle ajouré de fine nacre

    Comme sorti de la palette d’un peintre de cour.

     

    Alain (spock27)

     

     


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  • Bulle de savon (par Alexia4ever)

     

    D’un souffle concis, je fais naître de mes lèvres

    Une belle bulle de savon multicolore

    Qui s’envole dans les airs et s’élève

    Jusqu’à ce que la vie en vienne à éclore

     

    Les yeux rivés vers le ciel,

    Ebaubie, je l’observe avec admiration ;

    Battements de cœur à chaque respiration,

    Je cours dans l’espoir d’effleurer l’arc-en-ciel

     

    Vague d’espérance soudaine,

    Les sourires remplacent les pleurs ;

    Je me rapproche de l’Eden

    Sans présager que l’idéalisme pourrait être un leurre

     

    Me donnant une idée précise de l’allégresse,

    Au cœur de cette bulle se construit ma forteresse ;

    Devant moi s’esquisse une entrée accessible

    Pour le début dune histoire d’amour impossible

     

    Mais ton cœur objecte immédiatement

    Alors tu prends tes distances discrètement ;

    Subissant l’évident contrecoup,

    Ma bulle éclate sur le coup.

     

    (Septembre 2011) 


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  • Désolé par Andy

     

    J'avais tant de choses à te dire,

    Pensant aux jours loin de toi.

    Tu me manquais, ta voix, ton sourire,

    Les choses étaient différentes autrefois.

     

    Cette fois je pense que je suis à blâmer,

    Il est difficile de voir les jours passer.

    Et les mots deviennent des reproches,

    Cette douleur à laquelle je m'accroche.

     

    Désolé si j'ai été méchant, désolé si tu as le cafard,

    Désolé pour mon mauvais côté que tu as du voir.

    Ces nuits passées en étant éveillée,

    Et toutes ces larmes que tu avais versées.

     

    J'aime ta façon de m'embrasser,

    La façon dont tu complétais ma vie.

    Et je sais qu'après tout ce qui a été dit,

    Il est difficile de tout recommencer.

    Parce que tout ce qu'il y a à l'intérieur,

    N'est jamais sorti comme il faut pour faire ton bonheur.

    Je ne cherche pas être pardonné,

    Juste que tu saches que je suis désolé.

     

    Andy

    30/09/2011


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  • Manât par Bonasse

     

     

    Manât

     

    Lettre A Murielle

     

    Sur un front soleil levant

    Mes yeux sommeil manquant

    Pleurs le deuil de toi partant

    Ton charme soleil couchant

     

    Comme ma mémoire pensant

    Toi de jaune habillant

    Ton corps frêle s'élançant

    Sous le regard curieux du temps

     

    Ton absence grandissant

    Telle fruit des corps aimants

    Ou celui de l'amour mourant

    Peine mon cœur galant

     

    Sur le mur je te dessine partant

    Avec ta couture aimée tant

    Bras bas et haut balançant

    Moi appuyé au dossier t'admirant

     

    Tes yeux couleur océan

    D'un regard moitié captivant

    Captivant la fine vie passant

    Sous le regard curieux du temps

     

    Ton sourire me souri s’effaçant

    Comme un baisé volé de passants

    N’empêche que je t'aime croissant

    Sous le regard impuissant du temps

     

    bonasse

    live and die for a smile

    30/09/2011


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  •  

    Que la nature est belle number two morganne

     

     

    Que la nature est belle

     

     

    Le soleil du matin brise la toile de ses rayons,

    L’étang s’éveille tel une laque émeraude,

    Le vent d’Eole sommeille plus que de raison

    Les feuilles frissonnent, l’onde stoïque ne minaude

     

    Dans la prairie tendue de soie d’argent,

    Tissée par une fée archéenne,

    Au sol des myriades de gouttes de rosée entraînant

    De fol épis semant à tout vent leur graine

     

    Dans le ciel partant vers un pays inconnu,

    Un avion a signé d'un long paraphe blanc

    La carte postale du couchant,

    Emportant un amoureux vers elle.

     

    Laissant au sol le printemps,

    Parmi les bruyères mauves, volent les chimères

    Heureux celui qui profite de cet heureux temps,

    Parmi, les landes les étangs, libre comme l’air.

     

    Morganne


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