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Par psyche-d-ames le 11 Mai 2021 à 17:34
Le printemps était repartit dans un silence assourdissant imposé
Laissant place à l’été qui exhibait avec fierté sa panoplie colorée
Jouant de toutes ses splendeurs estivales avec un soleil au zénit
Mais la nature ne savait toujours pas pourquoi l'humain l'avait déserté
D'une transformation cyclique déclenchant une renaissance subite,
Saison après saison de fausses reprises en re confinements exigés
La vie reste prisonnière dans un carcan de renoncements
L'hiver et sa froidure ayant accentué l'enfermement
De tentatives en échecs sommes revenus à la case départ
Mais ce printemps réinstallé ravive un peu d'espoir
Espoir qui renaît avec beaucoup de retenue
Pourrons nous alors ré ouvrir les portes de l'inconnu !
Reprendre le cours normal de nos vies hypnotisées !
Brisées parfois dans l'élan de la jeunesse
Ecourtées bien souvent dans la vieillesse
Redonner un sens à notre existence amputée
Se repaître des odeurs des couleurs de l'immensité
De ses richesses banalisées qui ont réveillées notre conscience
Ouvrir les yeux sur la réalité de cette terrible expérience
Quand reviendra l'heure de se ré approprier notre liberté
Celle qui semblait nous être acquise pour l'éternité
Mettre en valeur les petits riens de l'existence,
L'homme semble découvrir ces dons offerts en abondance
***
Faut il des évènements aussi cruels soit ils pour comprendre que la vie
de l'humain dépend du respect de chacun envers dame nature qui se meurt
un peu chaque jour sous le joug de l'irresponsabilité
Dominé N:(10 mai 2021)
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Par psyche-d-ames le 29 Avril 2020 à 09:47
Insidieusement la nouvelle saison s'est installée dans sa douceur printanière
Semant à toute volée ses graines voyageuses pour oublier l'hiver
Les arbres fruitiers se sont habillés de fleurs éphémères
Les prés d'un coup de pinceau ont revêtus leur tendre verdure
Les oiseaux se sont mis à siffler à tue -tête dans un écho par retour
Les hirondelles sont arrivées fendant l'air à coups de ciseaux
Aux sifflements stridents invitant à un hymne à la joie
Les nids s'animèrent d'allers et retours en vu de futures couvaisons
Tout était en place pour remplir les cœurs de lumière et de renouveau
Le soleil lui aussi dans cette féerie déployait ses lumineux rayons
Ce décor incitait à ; sentir, danser ,chanter ,aimer la vie sans restriction
Mais le printemps ne savait pas lui ... que ce spectacle ne serait pas au diapason
Des regards admiratifs de l'humain qui derrière sa fenêtre jubilait dans sa prison,
Dorée pour certains noire pour d'autres dont l'entassement engendre la déraison
Mais le printemps ne savait pas ...qu'un minuscule virus tueur
Anéantirait la ferveur printanière de ce cycle perpétuel et démonstrateur
Dame nature dans ce silence assourdissant poursuit sa floraison épanouissante
Que l'activité humaine outrancière impose à la disparition décadente
****
Saurons nous dans « l'après »tirer leçon de ce dramatique épisode !!
Car si le printemps lui ne savait pas que nous étions dans la soumission
D'un fléau privant de toutes libertés une population
Ne retombons pas par automatisme dans « l'avant »destructeur.
Réfléchissons intelligemment sur ce que nous savons maintenant
Face à cette épreuve réveillons-nous !!; et nous pourrons re fredonner « les mots bleus »
nini
1 commentaire -
Par psyche-d-ames le 7 Avril 2020 à 21:55
J'avais égaré ma plume
Elle n'avait plus rien à écrire.
J'avais égaré ma plume,
Où était elle, je ne saurais le dire.
J'ai égaré le temps
Je ne l'ai pas vu filé,
J'ai égaré le temps,
Le filou s'est échappé.
Je m'étais perdue,
Je ne le savais pas,
Je m'étais perdue
Je retrouve mes pas.
Ma plume m'a retrouvé
Elle me chatouille l'esprit,
Ma plume m'a réveillé
Ces mots, je vous les dédie...
Jolana
3 commentaires -
Par psyche-d-ames le 25 Janvier 2020 à 17:57
- L’esprit pour se soustraire au mal qui le tenaille,
Invente un Univers qu’il garde en souvenir ;
Un horizon lointain sans ombre ni grisaille
Éclairant sa pensée où meurt son avenir.
Dans cet enchantement il cultive le monde
Reflétant les couleurs d’un être libéré ;
Il jardine les prés qu’une rivière inonde
Et sème son ego dans un futur ambré.
L'espoir entre ses mains, inébranlable, il pense ;
« Mais en ce lieu fleuri poétisant mes yeux,
Il manque encore un pic, un sommet d’espérance
Pour toucher les éclats d'un soleil radieux !».
Soudain un doux refrain agrémente la brise,
Terminant sa chimère au décor cristallin.
Où donc est cet oiseau dont le chant hypnotise
Celui qui par raison refuse son déclin ? - Sans le vouloir il vit l'errance d'un voyage
Qui le mène partout en le gardant ici, - Son corps devient alors l'infini paysage
- Teintant son cœur des spleen d'un néant adouci.
-
(Droits d’auteur réservés)
IMPARFAIT
(24/03/2011 corrigé pour ici le 25 janvier 2020) - (Pour ne pas oublier L)
2 commentaires - L’esprit pour se soustraire au mal qui le tenaille,
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Par psyche-d-ames le 28 Octobre 2019 à 16:29
Écoute le temps,
Qui nous revient en écho,
Boomerang d'hier !
Écoute le temps,
Qui nous revient en écho,
Esprit d'aujourd'hui ?
Écoute le temps,
Qui nous revient en écho,
Murmurant "demain"...
(Pour ne jamais rien oublier d'hier, d'aujourd'hui et de demain)
6 commentaires
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