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Par psyche-d-ames le 12 Novembre 2013 à 11:44
Il n'y a rien que je veux faire
A part de rester seul avec toi
Le soucis avec les rêves
C'est qu'ils se réalisent rarement
J'arpente une route solitaire
Tout est clair mais je ne pouvais savoir
Le soucis avec l'amour
C'est de savoir quand le retenir
Et quand le laisser partir
Ce n'est par grave si un jour tu me laisse tomber
Au moins il me resterait quelque chose de toi
En attendant, cette vie que je mène
Je croise les doigts et je t'attends
Je sais que tu n'as besoin de rien de moi
Mais j'ai besoin de quelque chose de toi
Parce que tu sais, j'ai de grands rêves
Des rêves de toi et de moiAndy
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Par psyche-d-ames le 8 Novembre 2013 à 09:59
Il y en avait une qui s'était éteinte au bord de la Seine
Quand je tentais désespérément de noyer ma peine
Une autre s'était éteinte quand j'avais menti à ma mère
Disant que ces cigarettes n'étaient pas miennes mais à un compère
Maintenant je fume comme une cheminée
Et mes poumons sont presque tous grillés
Il y en avait une qui s'était éteinte quand j'avais quitté
L'endroit où le petit garçon avait l'habitude de jouer
Une autre s'était éteinte dans une ruelle de Paris
Quand j'avais appris que mon père n'était plus en vie
Maintenant je déambule dans les rues la nuit
Et je cherche la réponse à ce "pourquoi est ce que l'on vit ?"
Nous sommes tous venus dans ce monde
Avec des millions de petites lumières dans nos coeurs
Elles guident nos pas à travers les ténèbres de la vie
Et elles s'éteignent tout au long du chemin
Jusqu'à ce que l'on devient vieux et fatigué
Et que les ténèbres nous enveloppent à nouveauAndy
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Par psyche-d-ames le 6 Novembre 2013 à 18:07
Face à cet océan qui enfin se déchaine
Sous les vents automnaux, prémices de l'hiver,
Que la marée montante efface des hiers,
Puis qu'elle emporte au loin, tous chants de ma Sirène.
Au souffle tempétueux, que dans ces eaux sauvages
Diluant les regrets, s'engloutissent de front,
Au plus profond de l'antre de Poséïdon,
Les remous émouvants de l'immortelle image.
Que de son souvenir les ondes me dégrisent
Tandis que les émois écœurés de mon cœur
Vomiront à jamais leurs anciennes douleurs,
Séquestrées qu'elles soient dans mes cellules grises.
Que charriées par l'embrun, dans le creux de la vague,
Toutes réminiscences de l'Unique Aimée
Soient ainsi définitivement écumées,
Pour qu'enfin mon esprit jamais plus ne divague.
Au calme revenant d'une trouble synthèse,
Dans l'apaisement d'un chant d'honneur sans histoire,
Que la mer m'aide enfin à noyer nos mémoires;
Puis, qu'à grands flots, l'étendue marine se taise.
L.
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Par psyche-d-ames le 3 Novembre 2013 à 18:24
Aux effluves de mon esprit en cataracte,
De mon cœur séquestré au sentiment servile
Dans le trait d'un attrait prompt et indélébile,
Persiste le reflet de ta silhouette intacte.
Ectoplasme de mes émotions indomptables,
J'aurais donné quitus au silence qui tue,
A la condamnation d'une mise au rebus,
Relent mémorisé qu'une douleur accable.
Délires d'agonie? Réelle image innée
De ton propre désir prestement endormit,
D'un rêve inanimé, incongrue et blêmit,
Qui hante mon esprit de vœux déracinés?
Encore, est-ce l'écho d'un trouble inavoué
Qui viendrait effleurer de son ardeur cyclique
L'aile du souvenir tristement nostalgique,
Austère à l'amnésie, d'une Amie dévouée?
Sans détaxe, taxée d'une vile sentence,
Mon âme anémiée depuis, sans déviation,
Décérébrée, dérive en circonvolutions,
Clamant, sans l'acclamer pourtant, son innocence.
Traînant ainsi dans une aurore sans parfum,
Je vais, absente, écopant à perpétuité
D'opiniâtres larmes imbues de gratuité
Dans le silence assourdissant des… lendemains.
L.
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