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Par psyche-d-ames le 14 Janvier 2014 à 16:41
Ô Père, Vous qui êtes aux cieux
Veillez soigneusement sur les âmes de mes frères
Et si le ciel bleu se remplit de feu et de fumée
Garderiez-vous un oeil sur tes fils sur terre ?
Si tout doit se finir dans les flammes
Alors nous allons tous brûler ensemble
Elles effaceront nos péchés de nos âmes
Sous Ta bénédiction incandescente
Et si nous devons tous mourir ce soir
Alors nous lèverions nos verres une dernière fois
Nous prierions Ton Nom, célébrerions Ta Gloire
Nous serions préparés pour entrer dans Ton Royaume
Quand la désolation viendra du ciel
Alors mon peuple tombera sous Tes flammes
Je verrai le feu brûler les arbres
Je verrai l'exode de nos âmes
Quand la nuit sera couverte de feux
Les ténèbres régneront à nouveau
Je fermerai alors les yeux
Avec mes frères je mourrai
Et comme le ciel est en train de tomber
Il s'est écrasé sur cette ville solitaire
J'entends mon peuple crier
Avec les ombres qui recouvrent le sol
Vous savez que j'ai vu ma cette ville brûler
J'ai senti la chaleur sur ma peau
Et j'ai vu la flamme embraser mes motsEn descendant du flanc de la montagne
Andy
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Par psyche-d-ames le 13 Janvier 2014 à 18:42
Mon coeur s'ouvre grand comme un immense coquelicot,
Il s'ébat dans mon corps comme un carillon.
Mais le son est morne, pas un joli ding dong,
Désespéré il est, devant la nuit qui tombe,
Faible comme un petit oiseau tombé du nid.
Appelant ses amis, loin d'ici.
Le téléphone ne sonne pas,
Le silence de la maison est pesant, pourquoi n'es tu pas là ?
Mon corps est perclu de douleurs de non tendresse,
C'est un peu comme si je lisais sans mettre mes lunettes,
Devant moi tout est flou, ce n'est pas la fête.
Le chat ronronne c'est quand même un peu de bien être.
Le poisson rouge est comme moi coincé dans un coin de son aquarium.
Prendre un livre et me laisser entraîner dans une histoire étrusque se passant dans un atrium.
Vivement demain.
Ce sera un autre jour, peut être encore moins bien
ou parfait comme je le voudrais bien.
Morganne..
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Par psyche-d-ames le 8 Janvier 2014 à 10:50
J'ai trouvé de l'espoir tout au fond d'un placard
Dessiné par une main d'enfant sur une feuille jaunie
J'ai vu de l'innocence dans chaque trait tracé
Je me suis assis pour contempler cette histoire de tendresse
Où un simple baiser peut nous perdre dans un monde intemporel
Pouvez-vous dire que vous vous rappelez d'une époque
Où tout ce qu'il nous fallait était un rêve et une promesse de grandir ?
Sommes nous résolus à penser que grandir signifie rester à l'écart ?
Ne pouvons nous pas devenir les héros de notre enfance
En ces temps difficiles où l'espoir semble avoir disparu
Et qu'il ne nous reste plus de rêves à poursuivre ?
Aimons-nous jusqu'à ce que nous pouvons tous sentir le soleil
Jusqu'à ce que nous pouvons saigner comme une seule personne
Aimons jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce que l'on s'effondre
Courrons pour raccourcir la distance qui nous sépare
Vivons comme si le temps est à nos trousses
Comme si tout ce que nous trouverons ne sera jamais assezBattons nous pour l'amour parce que nous aspirons tous au bonheur
Andy
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Par psyche-d-ames le 7 Janvier 2014 à 20:45
Comment extérioriser de vieux démons,
Quand l’âme est noire comme du charbon,
Lorsque son orgue de barbarie unique,
Est aussi inflammable qu’un feu dans le pacifique…
La désillusion est le pire cauchemar d’un poète,
En effet, vivre dans la réalité
Peut aujourd’hui se considérer
Comme une cuisante défaite…
Après noël et ce début d’année,
Ma résolution est d’oublier,
Je n’y arrive juste pas… Pourquoi ?
Qu’on m’apporte un remède cette fois.
Ce texte va vraisemblablement être ardu,
Des morceaux de strophes, que des débuts,
Mais jamais de suite concrète,
Juste une énième « répét’ »
Un jour j’ai voulu fermer les portes de ma poésie,
Je n’étais pas encore blasé de mes propres écrits,
Après de maints efforts, j’y suis parvenu faut croire,
En ce jour je suis cloîtré derrière plein de désespoir.
On me reproche d’avoir changé mon style d’écriture,
Que mes textes d’avant étaient plus… purs,
J’avais une joie de vivre inébranlable,
Une soif d’aventures insatiable…
Je suis perdu au fin fond d’un tunnel,
Je m’y suis aventuré… sans elle,
En me disant que j’allais vite voir la fin,
Erreur ! Il est encore long le chemin.
J’ai croisé bon nombre d’autres gars ici,
Regard vides et âmes en peine aussi,
Mais ils ont tous eu une main secourable,
La mienne a été amputée, impossible de m’accrocher au râble.
Tout ce que je veux, c’est que l’on me dise sincèrement,
Aujourd’hui Je te donne l’absolution,
Tu vas sortir de ton incarcération,
Seulement faut que j’y croie vraiment.
Trop de trucs brouillent mes pensées,
Je n’arrive plus à me concentrer,
Vaut mieux que je cesse ce torchis,
Je doute qu’on comprendra mon récit
Mais qui sait…
Silver1216
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Par psyche-d-ames le 7 Janvier 2014 à 09:53Quand je regarde ces ruines faites par l'homme
Je tremble parce que je me rends compte que c'est peut être la fin
De plus en plus je me demande ce que nous aurions pu faire
Au lieu de mener une guerre qui ne peut être gagnée
Je me trouve sur les cendres de tout ce que j'ai jamais aimé
Et je me noie dans les ténèbres de ces souvenirs brisésCherchant le réconfort dans ces ruines qui étaient ma maisonMais je ne peux revenir seul sur ce qui a été fait
Quand le ciel est noir tel l'asphalte sur lequel je marche
Je sais qu'il y a un moyen de sortir même quand tout espoir est perdu
Je trouverai la lumière d'une aube nouvelleParce que j'ai enfin compris qu'il n'y a pas vraiment de finC'est juste le commencement d'une nouvelle vieAndy
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