J’ai le cœur en infinies craintes,

Sous le souffle de la gentille Euterpe ;

Elle qui m’invita en ses étangs si douçâtres.

Qu’il est bon dans ce chemin noir de doutes,

De suivre et puis le champ, et puis le tombeau,

Et enfin de lâcher le fruit des connaissances.

Car elle est ainsi, elle qui sait tant plaire,

Vulgaires ses appels, frénétiques ses appeaux,

Je suis maussade tant je suis épris.

Le peuple médit et d’elle et de moi,

Mais le peuple lui aussi à succombé ;

Ainsi ils restent en esprit dans les marais,

Laissant bas, un petit brin d’enfance.

Alain, 15 mai 2013 _ image tirée du net.

Portrait d'Euterpe, celle qui plaît...

Quant à la plume de la colombe,

J’y pense quand dans mon mol lit,

Je suis allongé pensant à te prendre,

A t’apprendre les arpèges de jadis,

Ceux que nous épelions déjà naguère.

Car c’est bien sur tes flancs tendres

Que je m’aimais et que je t’aimais

Et qu’enfin dans une union

Empli de hauts soupirs,

nous abandonnions

Ce monde si honni.

Tu es partie belle comme un songe ;

Je ne te vois plus que de poudres

Et si légère, comme vin liquoreux,

Vaporeuse comme un pieux mensonge.

Nous étions et donc nous ne serons plus.

L’âme amoureuse est juste pauvre

Et donc pauvre est l’âme d’amour…

Alain, 15 mai 2013

Je ne sais plus ce que je dois faire

Mais ma vie ici est vraiment l'enfer...

Aimez-moi à savoir ce que je veux je vous en prie,

Tout ça me cause tellement de soucis...

Dîtes-moi comment faire pour me ressusciter,

Pour pouvoir être heureuse à jamais...

Les problèmes s'accumulent de mon côté,

Je ne sais par quel bout commencer...

Je ne sais plus ce que je veux devenir,

Si je veux vivre ou tout simplement périr...

J'avance sans aucun but désormais,

C'est vraiment dur de continuer...

J'erre ici et là sans savoir pourquoi,

Mes doutes m'assassinent à chaque pas...

Ce n'est pas ce que je pensais de la vie,

Pour moi elle est pleine de soucis...

Je ne sais plus ce que je suis censée faire ici,

Cette atmosphère m'étouffe petit à petit...

Pourquoi ai-je agi aussi lâchement et bêtement ?

Je m'en mords les doigts maintenant...

Comment vais-je faire pour me sortir de tout ça ?

Je préférerais partir que de l'affronter encore une fois...

Mes doutes me font tellement souffrir vous savez,

Je ne sais plus qui je suis et où je vais désormais...

By Kurtana45

Ai-je fait une bêtise en stoppant tout ?

Me revoilà désormais au fond du trou...

Foutus doutes qui me rongent depuis deux mois,

À cause d'eux, je suis retombée bien bas...

Je me demande ce que je vais devenir,

Est-ce que je veux vivre ou alors en finir...?

Grosse période de doutes en ce moment,

Vais-je tenir encore longtemps...?

J'avance sans avoir de réelles raisons,

Je me laisse couler, je sais que ce n'est pas bon

Mais je n'en peux plus de vivre ainsi,

Chaque petit pas me cause des soucis...

Mes doutes m'enterrent petit à petit

Alors que je suis toujours en vie...

Je ne veux plus me battre, je baisse les armes

Et laisse évacuer toutes mes larmes...

Je ne sais si je dois regretter mes paroles

Alors je préfère me replonger dans l'alcool...

Quel est réellement mon but dans ce combat ?

Je ne sais pas, je ne sais plus, aimez-moi...

Ai-je vraiment bien fait de faire cela ?

Je ne sais si je dois regretter ou pas...

Mes doutes me ruinent à petit feu,

Combien de temps vais-je tenir dans ce jeu...?

Foutus doutes qui me tenaillent, qui m'assaillent,

Je crois que je vais donner la victoire à cette bataille...

Foutus doutes qui me font tant souffrir,

Je ne sais pas si je veux continuer de vivre...

By Kurtana45

Une épée de Damoclès, au dessus de la tête,

Un regard trouble un doute, est entré en moi.

Quel idée, je n'ai toujours fait que le bien, je suis bête,

Mais un être à trident, me pique le coeur et la furie rentre en moi.

Pourquoi, me suis je retournée sur ton passage,

Mariée je n'en avais pas le droit,

Est ce le rendez vous d'un autre âge ?

Que j'ai eu avec lui ? je porte ma croix.

Amour Interdit, amour maudit,

Mais qu'ai-je fait de mal, expliquez moi

La douleur me serre la gorge, j'hésite à penser à lui,

Serais ce lui la cause de ce courroux, qui me met en émoi.

A moins que ce ne soit,  ce jour, le doute s'abat,

Terrible jour que celui de ce minime combat,

J'ai ridiculisé un homme, sans foi ni loi,

Un abruti m'a manqué de respect,  une gifle est partie "hors  de moi".

Le psyché me voit songeuse, pourquoi je doute de moi ?

Je n'ai rien à me reprocher, la terre est toujours ronde, dites le moi.

Au temps des impatiences,  le brouillon dans ma tête s'éclaircit de droit,

L'agneau peut se faire loup sortir ses griffes devenir terrible pour sa proie.

Un jour le soleil aura balayé les nuages,

Je ne serais qu'un gentil oiseau blanc de passage,

Morganne...