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Au sommet du mont Olympe, j'ai grimpé,
Je me suis revue à l'époque que je préfère l'antiquité.
Sur les traces des Dieux je reste plantée,
Déesse aux pieds d'argile, je veux prier.
Prêchant la bonne parole, au monde,
Zeus en premier m'a dit que le monde deviendrait immonde.
Je l'avoue il ne s'était pas trompé,
Mythologie appliquée, envie de voir le monde redressé.
Sur le mont des Oliviers Jésus s'arrêta pour contempler
Ce monde heureux et malheureux à la fois, il se mit à prier.
Après avoir vu quatre de ses disciples lui demander quand il serait roi,
Répondit que des guerres, des épidémies passerait il fallait avoir la foi.
Jésus de Jérusalem, la déesse aux pieds d'argile, Zeus de l'olympe,
Prévoyaient déjà les cataclysmes les folies des êtres non humbles,
Le ciel ferait de son mieux pour les aider,
Afin d'éviter ce qui arrive maintenant et dans encore bien des années.
Mon envie, mon bien-être serait que les gens de bonne volonté
Implorant le ciel ou tout autre moyen ou de facilité,
Redonne une vie meilleure, enlève les tricheurs,
Les voleurs et que nous vivions dans une grande prairie de fleurs.
Triste réalité, on est allé trop loin
Le monde part en décrépitude, avec le soin
des hommes politiques de tout rang et de tout bord,
Je ne vous envie pas messieurs..
Nous vous subissons.
Morganne...
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Val et Valence vers la mer...
Nichée au creux des Monts,
Val est mon vrai prénom.
Voir la mer, serait plaisant,
Isère, emmène-moi en caracolant.
De roulis en chutes d'eau cristallines,
Mon désir prend forme, en bas des crevasses alpines.
Mon coeur en émoi, attend avec impatience, ta présence,
Ce Rhône calme, pour me jeter dans tes bras, Valence.
Voici la Drôme qui par un plongeon, se mélange,
Loriol chapeauté, amusé salua Val et Valence.
Doux concerto de l'eau, descente vertigineuse,
Calme passion, voyage sans impatience.
Monsieur d'Avignon sur ton pont on danse,
Elle se jette dans tes bras, la belle Durance.
De tour en contour, l'arrivée à la mer est éminente,
Douceur de la vie, senteur du midi, on sent ta présence.
Un delta, le Rhône emmène les deux tourtereaux,
Dans un sursaut final un lieu à passer les Baux.
Val et Valence hypnotisés par le bleu du ciel, l'air marin au goût de sel,
Ebahis par les vagues, pari réussi, la montagne a rejoint la mer.
Morganne
Explications, Val c'est Val d'isère comme les gens sont snobs on dit val pour val d'isère, courch pour courchevel, valtho pour val thorens... et bien d'autres...
Donc j'ai fait partir la montagne par la vallée de val d'isère où elle prend sa source,
l'isère se jette dans le rhône, à Valence
La drôme se jette dans le rhone à Loriol
La Durance se jette dans le rhone à Avignon
cela fait un peu explication de texte... mais comme cela vous comprendrez..
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Par-dessus l’épaule des collines
S’invite le flux et le reflux de la mer
Quand dans un grondement sourd
Le tonnerre rugit, entre en guerre
Pareil à un cri d’animal, vocifère
Le ciel d’encre effiloché de gris
Terrassé par des éclairs tranchants
Lacèrent comme des épées les nuages
Retentit, prêt à tout engloutir, fait rage
Une pluie torrentielle s’abat sur ses flancs
Les pierres roulent sur son passage en grommelant.
La montagne disparait comme rayée du paysage
Enveloppée dans un costume de camouflage…
Orage passé, le vent gonfle sa voile
Réhabilite ses monts avec vélocité
Quand à l’aube, la clarté se fait plus assurée
La montagne familière se profile dans la mer
oui dur dur ce challenge, j'ai donc écrit selon mes idées pas très claires sur ce sujet
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Je les entends sortir des bois,
Ces vers lyriques qui cherchent les sentes ;
Les beaux mots qui ronronnent sous la houle
Ou sous la langue, quittant les flancs blancs de roche,
Voulant goûter des mousses plus onctueuses...
Pourrait-on développer mouvement plus majestueux
Qu’une avancée de pierres qui s’élanceraient,
A la grâce d’une chaste continence
Sous le joug étroit des lois de ma plume
Entre murmures et singulier silence
Comme une avancée des Dieux défiant les flots,
Une falaise en furie se mariant malgré les courroux
Aux flux des marées dans une crique toute intérieure.
Alain, 26 mai 2012
Ouaip, ce n’était pas facile facile :)
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L'espoir des mots
Sur la portée de la vie,
Une ombre passe dans l'infini.
Combien de temps ai-je attendu,
La déclaration qui n'est pas encore, de toi, venue ?
Les notes distillées de nos mémoires s'envolent,
Que n'ai-je osé te dire de peur que le cœur s'étiole.
Les mots à jamais disparus, jamais prononcés,
Comme une toile peinte mais jamais dévoilée.
Vivre ensemble n'est pas un tourment,,
Et les maux distillés par les non mots des amants,
Sont la maladie qui ronge mon fragile cerveau,
Une parole prête à être prononcée, arrêtée aussitôt.
Ne pas à avoir peur de ces non-dits
Se lancer grâce à la liberté de l'écrit
Couchés sur le papier, les mots s'évaporent
Pour nous balancer de bâbord en tribord .
Une non déclaration,
Ecrite sur un parchemin à la plume de la narration,
Les Non dits,
Rédigés par des lettres entrelacées, timide colibri.
Morganne
25/05/2013
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