Je me souviens de cette magnifique nuit,

lorsque tu as plongé tes yeux dans les miens et m'as dis:

"La vie est une farce, apprends à rire...

Ou bien jamais tu ne cesseras de souffrir."

Depuis, chaque jour je me bat

pour que jamais le chagrin ne s'empare de moi,

pour que toujours rayonne mon sourire

et que s'effacent les blessures dont je ne veux plus me souvenir.

Le rire sucre les larmes...

Le tien est comme une plume qui caresse mon âme.

Ne plus l'entendre serait comme l'anéantissement d'un empire,

il ne me resterait alors plus qu'à fuir.

Le rire est le saut du possible dans l'impossible...

Ainsi, quand j'entend le tien, tous mes rêves deviennent accessibles.

Il a le pouvoir de guérir mes maux, de les adoucir...

Je t'en prie, fais-moi rire... Pour ne jamais voir l'éclat de mes yeux se ternir.

La nuit teinte le ciel d’une pluie de ténèbres,

Laissant les étoiles l’illuminer de lumière ;

Et lentement le sel de ses larmes funèbres

Nous chantent l’hymne de nos joies d’hier…

Déchirée dans les serres de ma peine insondable,

Et glacée par le froid mordant de la bise d’hiver,

Je me remémore le temps de ce passé invariable,

Des rideaux de pluies acides voilant mes paupières.

Je me souviens parfois du sourire qui était le tien,

J’entends même dès fois le vent porter ton visage,

Et c’est comme une cascade de joie emportant mon chagrin,

Lorsque je vois parmi les étoiles un vestige de ton image.

Souvent, la nuit me voit sans masque, ayant perdu toute foi,

Murmurant doucement que tout, oui, tout est de ma faute ;

Et j’ai beau attendre, le matin frappe à ma porte sans toi,

Abattant tous mes espoirs les uns après les autres.

J’ai beau promettre de rester forte, de rester droite,

Mon cœur-ce traître- a déjà abaissé les armes,

Il a déclaré forfait avant même de combattre,

Choisissant les rires sans joies emplis de larmes.

Le jour teinte le ciel d’un linceul bleu,

Laissant les nuages l’illuminer de leurs ombres ;

Et lentement le sel des larmes de mes yeux,

Inondent de chagrin la pierre de ta tombe...

[ Touteseule. ]

Lien solide

L'amitié est une histoire de réciprocité,

C'est une sorte d'amour inavoué ;

Et il faut savoir l'a conserver,

Au fur et à mesure des diverses difficultés.

Mais le temps sait accentuer les rivalités,

Et il peut tout aussi bien dévorer les affinités.

Car nul n'est à l'abri de ses sauts d'humeur,

Et personne n'a juré fidélité sur l'honneur.

Puis viens l'instant des regrets, des remords,

Et les sentiments passés sont les plus forts.

Alors on pardonne, on oublie les conflits,

La vie reprend son cours joyeux petit à petit ;

Car au final, on ne peut exister sans amis :

Ils sont les rayons de soleil dans nos jours gris ;

Les diamants brillants en permanence dans leurs yeux

Savent illuminer nos sourires de milles feux.

-Minimoy-

(07/10/09)

(En voici un autre pour rattraper mon retard, mais à votre avis, je les laisse là comme ça, où je les mets direct dans la bonne catégorie, en les anti-datant pour qu'ils n'apparaissent pas maintenant, parce que sinon, ça va faire un peu brouillon ???  Merci d'avance pour votre avis)

Je me permets de poster un ancien poème, écrit pour ma meilleure amie.

Car bien que le thème m'inspire infiniment, le temps me manque pour composer...

Pardonnez également  mon retard...

Jeu de Main, Jeu Câlin

Nos mains se cherchant sans l’obscurité de ta chambre

Nos doigts se trouvant, se découvrant,

Se parcourant mutuellement

Nos Doigts jouant entrelacés au jeu de l’amour

S’attirant, se prenant, se repoussant, pour mieux se joindre

Tels deux corps s’unissant charnellement

Désir qui nous envahit, mais que nous ne voulons pas assouvir

Laissant faire nos mains au lieu et place de nos corps

De peur de rompre ce lien qui nous unit

Qui unit nos cœurs, nos âmes, à défaut de nos corps

Nous préférons laisser nos mains jouer à la place de ces derniers

Qui pourtant frémissent sous le désir d’une union passionnelle

Est-ce l’amour qui est plus fort que le désir

Ou la peur de perdre ce lien pour quelques moments de jouissance

Peur de ne plus être intime, mais seulement amant

Est-ce cette peur qui te fait soudainement plus distante

Peur de perdre le contrôle de ton corps

De cette main que ton cœur guide. 

Ta main me quittant, me laissant dans le noir

Ma main se refermant sur mon poing,

Serrant toujours plus fort ce vide que tu as laissé,

Jusqu’à en trembler de colère 

Puis ta main se posant sur mon poing fermé,

Le caressant, libérant ma main

S’ouvrant sur un futur dont sera à jamais banni ton amour

Mais dans lequel s’épanouira notre amitié …

Particulièrement intime

Que cachent ces jeux de mains

Amitié Tendrement Amoureuse …

Amour Tendrement Amical ….

Petit "come back" du "petit Noir-fluo" qui vous raconte une petite fiction, je tiens à vous dire que Muse m'a abandonné. Donc je vauis retenter de la séduire à nouveau. (traduction : Y'aura surement deux texte sur ce challenge)...

"Les sentiments ne sont que des flux d'énergie, des simple informations envoyées au cerveau."

Un matin j’ai rencontré

Cette fille en sortant du lycée

Je l’avais juste entrevu

Mais déjà, elle m’avait plus.

Je suis tombé sur elle par hasard,

On s’est une fois recroisé

Quelque part dans les couloirs,

Je l’ai bousculé et toutes ses affaires sont tombées.

C’est comme ça que l’on a parlé

Fait connaissance et ensemble manger.

De mon cotés les sentiments étaient bien prononcer

Mais du sien, je ne savais quoi penser.

Nous sommes donc devenus amis,

Elle a un petit ami, moi je suis

Seul, comme depuis ce jour là.

J’ai appris il y a environs un mois

Qu’elle m’aimait éperdument

Mais que la timidité

Lui interdisait de le manifester

C’est pourquoi aujourd’hui je peux affirmer

Sans retenu et sans détour inutiles

Que « L’amour est un sentiment facile

Et l’amitié une épreuve dure à passer. »