• Challenge de Touteseule

     

    La ville endormie

     

     

    Les lumières s’éteignent enfin pour laisser place aux étoiles,

    La ville endormie glisse doucement dans le noir d’un linceul,

    Mes pas légers caressent la rue qui défile sous mes voiles,

    Ton absence me blesse, je me sens si vide, si triste, si seule…

     

    Sous la pluie du ciel de mon regard je me déshabille enfin,

    Les larmes me noient dans le soir qui enveloppe mon âme,

    Je jette au sol ces sourires qui masquaient mes chagrins,

    Et délaisse sur le chemin pavé l’acier de mes armes.

     

    La rue est triste tout comme mon cœur souffrant,

    La pluie glisse et se perd dans les dédales de la ville,

    Mes pas solitaires me guident jusqu’à ce marbre blanc

    Qui murmure ton nom à ces larmes qui perlent sur mes cils…

     

    Je ferme les yeux aussi fort que j’aimerais ne plus les ouvrir,

    Je me sens plus morte que vive sous le feu de ma douleur,

    Et je hais tellement ma vie que j’aimerais en mourir,

    Et je hais ta mort qui a refusé le droit de survie à ton cœur.

     

    Mes yeux deviennent tout à coup fontaine de chagrin,

    La peine s’écoule le long de mes joues striées de pleurs,

    La douleur poignarde mon cœur aride, assassin,

    Laissant mon âme sous la poussière acide de la rancœur.

     

    J’ai trop cru qu’à croire au bonheur on vivrait heureux,

    Mais les minutes s’égrènent devenant des secondes,

    Et la peine incendie par cascade la raison de mes yeux,

    C’est la fin de tout, la fin de nous, la fin du monde…

     

    Les étoiles s’éteignent pour laisser place à la lumière,

    Le linceul de la ville passe du noir profond au bleu clair ;

    Je ramasse ces sourires qui masquent mes chagrins du sol,

    Me rhabille en souhaitant mourir et délaisser la peine qui me colle…

     

    [ Touteseule. ]


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  • Challenge N° 2 de Minimoy

     

    La belle Mistigri et le matou

     

    Petite souris toute jolie et toute douce,

    Aimait s’habiller avec les dernières créations de Mr Mouse,

    Elle souhaitait plaire à tous les beaux rats du quartier

    Qui pour elle, volerait plus d’un coulommiers.

     

    Tout ça, s’était sans compter sur le gros matou d’la rue

    Qui s’était amouraché de ce petit animal poilu ;

    Voulant en faire plus qu’un simple déjeuner,

    Afin de la caler entre ses dents pour la journée.

     

    Mais toute la meute de rongeurs de Paris

    S’était réunis pour qu’elle retrouve sa liberté, sa vie.

    Ils menèrent une guerre contre ce chat

    Le combattirent, l’emmenèrent au pugilat.

     

    Il allait devoir payer le mal qu’il avait fait,

    Et tant pis,  s’il risquait d’avoir des regrets.

    Puis soudain, sorti de sa gueule baveuse :

    Mistigri, la pauvre et faiblarde rongeuse.

     

    Elle était toujours vivante, sans blessure,

    Le minet ne lui avait fait aucune écorchure.

    Ce fut donc la joie dans les souricières ;

    Leur Dieu avait exaucé leurs prières. 

     

    La fête eu lieu dans toutes les chaumières,

    Car Mistigri et le prince des villes se marièrent

    Par un beau et doux jour de printemps,

    Qui pris fin avec un feu d’artifice étincelant.

     

    -Minimoy-

    (09/10/09)

    ________________________________________

    J'espère qu'il vous aura bien fait rire celui-ci, bon je suis pas très douée pour les choses drôles, mas là, je m'y suis essayée, à vous de me dire si cela vous a plût. 

    Bisous bisous à tout le monde


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  •  

     

    Challenge N° 1 de Minimoy

     

     

     

    Mes rieurs ...

     

    Je souris à vos bêtises.

     

    Tu ris, tu pleurs,

    Tu fais le clown sans peurs.

    Tu es mon petit pantin

    Et j'aime te prendre par la main.

     

    Tu joues, tu cours,

    Tu trébuche un peu moins chaque jour.

    Tu es mon petit chenapan

    Et j'aime te serrer tendrement.

     

    Je ris de vos sottises.

     

    Tu parles, tu chantes,

    Tu contes des histoires charmantes.

    Tu es ma petite princesse

    Et j'aime te voir sans tristesse.

     

    Tu observes, tu parcours,

    Tu découvres le monde qui t'entoure.

    Tu es ma petite aventurière

    Et j'aime te sentir légère.

     

    Je souris à vos bêtises,

    Je ris de vos sottises,

    Vous êtes des petits diablotins

    Pour moi : votre ange gardien ...

     

    -Minimoy-

    (09/10/09)


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  •  

     

    Désolé pour mon absence, et désolé aussi pour le retard mais j'ai réussi à écrire.

    Comme quoi, l'éloignement à Lyon est bon, puisque j'ai réussi à écrire un poème et demi en deux jours.

    Je suis également désolé car ce poème n'est pas gai malgré le thème, mais ce sont les seules choses qui me viennent en ce moment.

     

    J'aurais aimé faire un poème sur le rire,

    Mais les derniers évênements me font souffrir.

    Je suis donc incapable d'écrire joyeux,

    Et je souhaite m'en excuser auprès d'eux.

     

    Je m'attendais à plus de réponses de toi,

    Sans jamais que mon coeur ou mon corps n'y renonce.

    Mais encore une fois c'était un espoir vain,

    Puisque nous ne partageons le même refrain.

     

    Je suis content quer tu aies retrouvé le rire,

    Mais cela je ne m'attendais à la subir.

    MAlgré tout ce que nous nous étions promis,

    Tu as réussi à t'échapper de ma vie.

     

    Comme toi j'espère retrouvé le courage,

    qui me fait énormément défaut à mon âge.

    Je croyais pouvoir compter sur toi pour m'aider,

    Mais apparament je me suis vraiment trompé.

     

    Le sourire je ne près de le revoir,

    Car il existe entre nous un tel écart,

    Entre nous, entre ces personnes qui s'aimaient,

    Et qui savaient que rien ne les éloignerait.

     

    Il arrive que le savoir fasse défaut,

    Et c'est ce qui s'est passé entre ces joyaux,

    Qui paraissaient unis envers et contre tout.

    Le marché ne devait pas nous comprendre  : nous...

     

    Jérémy Paut

    24/09/09


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  •  

     

    Mon cœur est une boîte, une boîte à trésors

    Qui abrite en secret de profonds sentiments

    Aux valeurs nettement plus précieuses que l'or.

    L'amour et l'amitié y trônent notamment.

     

    Mon cœur est une boîte, une boîte à musique,

    Une boîte à musique au parfum d'orient

    Cachant confusément dans son halo mystique

    L'âme de ma belle ballerine d'antan.

     

    L.


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