Oh la puissance de ces âmes,

Malmenées par l’obscur,

Dans l’ombre altérée.

On y aspire, on y goûte,

Mais point de vin à même la source.

C’est que l’âcre jus coule dans les veines,

Les fruits de l’homme en son sein se dessèchent,

Et dans le feu, la vérité vole toute de cendres.

En quelle prison vivons-nous, disait l’ange,

Lui qui avait vu ainsi clos trop de paradis.

Alain, 9 septembre 2012

J'avoue que je ne sais pas trop quoi écrire

Je sais que ta santé est en train de faiblir

Qu'un jour le téléphone va sonner

Qu'on va nous dire que c'est terminé

Je redoute, et attend cet instant

Tu n'en peux plus d'être ici

La maladie t'envahie

A t'en faire perdre tes sentiments

Elle est loin l'époque où tu rayonnais

Tu n'hésitais pas à dire ce que tu pensais

Tant pis si cela blessait

Après tout ce n'était que la vérité que tu disais

Tu étais la mamie au savoir

Pour toi on vivait tant qu'on apprenais quelque chose

Même si cela ne rend pas virtuose

Ca donnait un certain "pouvoir"

Il est temps de te laisser partir

Je ne veux plus te voir souffrir

Tu mérite ta place au paradis

Endors toi, et pars pendant la nuit

Evy

09/09/2012

Je plane quelque part à travers le ciel

Où la lune et les étoiles brillent étincelant

Je vis dans une solitude magique

Parmi les montagnes nuageuses

Et de lacs faits de gouttes de cristal

Je courrais vers le fin fond de l'espace temps

Quand j'ai vu la cité géante d'Atlantis

Engloutée par une vague éternelle de ténèbres

Des étranges symboles de la mélancolie

Peignent des couleurs torrides

Sur le fond d'un ciel vert

Le souffle mourant d'une bougie la nuit

Et les échos vagabondant des pleurs amants

Naviguant l'océan infini de souvenirs

Au delà de l'aube silencieuse

Après la pluie, quand naît un arc-en-ciel

Andy

09/09/2012

mes docs sales

pleines de poussière

la lèvre éclatée

le sang ruisselle

goût de métal et salé

les cheveux dans les yeux

contre le vent

une odeur de sable

dans le nez

les yeux plissés

et poussière à l'oeil

mes vêtements noirs

et ma main sur ton épaule

cure-dent mâchouillé

entre mes dents

tu te penches la tête vers moi

nos coeurs désinvoltes

juxtaposés

le monde est pourri

mais on continuera

de le braver

l'air de rien

pour toi et nous

by a flower of evil.

(image du net)

Tapis de jeu en rouge et noir,

Coeurs amoureux et désespoir.

Tire tes cartes et lance le dé,

Notre jeu a commencé.

Sourire en coin mais impassible,

Tu triches ou pas ? Imperceptible.

Théâtre à deux pour se séduire,

A présent, on ne peut plus fuir.

Les cartes se suivent et se ressemblent,

Mais où est celle qui nous rassemble ?

Dame de coeur entre tes mains,

Ou dans le tas qui n'est plus rien ?

Le temps presse, dépêche-toi,

Le temps s'écoule et tu ne bouges pas...

Soit on gagne tous les deux,

Soit on perd, malheureux.

Tout s'arrange ! Ca tourne je lance,

Tu as vu j'ai de la chance !

Profite-en, je viens vers toi,

Mais on dirait que tu ne vois pas.

C'est trop tard, on a échoué,

Paquet envolé, déchiré.

Je ne veux plus jamais jouer,

Mon coeur t'a banni des invités.

#Lulu

29/08/2012