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Par psyche-d-ames le 19 Février 2014 à 13:29
Quel est cet intrus tout de noir vêtu
Qui s’est glissé dans ce corps?
Sans annonces a provoqué l’inconfort
Images sans couleur d’une vie suspendue
Les nuits s’invitant dans la clarté du jour
Des ténèbres dévorantes sans compte à rebours
Hypnotisée par des forces incontrôlables
Dans l’inertie totale, pitoyable
Le gouffre à portée de mains.
Sortir de sa bulle et voilà qu’arrive demain
Un projet, le cauchemar expire
Reprendre ses droits pour éviter le pire
Voir la lumière transpercer le noir
Cette étoile qui vient éclairer l’espoir.
le 13/11/2012
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Par psyche-d-ames le 19 Février 2014 à 13:23
« Lorsque sur le chemin du petit parc, enfants
Nous chantions ensemble le chant des partisans
Comme on aurait chanté des comptines d'enfant
Savions nous qu'un beau jour les chemins se séparent... ?
On piquait au buffet toutes les friandises
Quand on allait pisser derrière la triste église
Du vieux curé grognon qu'aimaient pas les enfants
Au temps de nos pétards dans les bouses des vaches
Quant on jouait à qui pisserait le plus loin
Quant on se comparait la taille des machins...
Et lorsque nous allions près du grand lac ensemble
La bière piquée aux vieux, puis quand on se cachait
Quand on matait les filles quand elles se dénudaient...
Dis tu te rappelles les filles qu'on avait... ?
Les miennes, les tiennes et celles qu'on s'est piqué ;
Puis y'a celles qu'on se partageait, Camarade...
Ami rappelle-toi, nos tristes déchirures
Et nos séparations, à la fin nos blessures
Au temps des lames de rasoir à nos poignets
Tout ça pour finir par se pardonner encore...
Tu te rappelles comme on était tristes quand
On devait se quitter, à la fin des vacances... ?
On écoutait ensemble nos vieux vinyles rock
En riant à la gueule, bien haut, bien fort surtout
Des incultes partout, des beauf jogging-casquette
Et on philosophait, on emmerdait le monde...
Un jour nous reviendrons sur tous nos beaux discours
Nous penserons avoir tout compris à la vie ;
On aura rien compris, non, rien compris du tout...
On se dira jamais vieillir ; on finira,
Et j'en suis tristement certain ; tous en vieux cons...
Lorsque nos vieux dormaient, nous on faisait le mur
Dehors la nuit aux champs, putain qu'il faisait froid !
On était les maîtres de notre petit monde
On fuyait l'avenir, on vivait dans nos rêves...
On se descendait les bières qu'on a piqué,
On courrait dans les champs, beaux à perte de vue
Et paupières closes mains jointes nous touchions,
Sûr, du bout de nos doigts notre horizon rêvé...
On emmerdait le monde entier, rien que nous deux,
On lui mettait le doigt bien haut et bien profond...
Frère j'en perds même ma rime tu le vois...
Ce doux temps est fini, le temps de nos jeunesses
Temps des espoirs et des rêves d'ailleurs ; s'enfuir...
Tu t'es enfui tout seul, tu m'as laissé tout seul,
T'es parti sans laisser aucune trace, non...
T'avais pas de portable et pas d'ordi non plus,
Cette année quand je suis revenu j'ai appris
Que t'es parti et que, non, tu vis plus ici,
Et même tes voisins ne savent où t'es parti...
Et moi je pense à toi, je ne t'oublierai pas...
Je te rechercherai, toute ma vie s'il faut...
Notre relation fut vraiment inoubliable,
Plus que de l'amitié ; la Camaraderie...
Des Camarades pour toujours... »
Denis.
11/11/2012
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Par psyche-d-ames le 19 Février 2014 à 13:14
Les docks de St Malo
« Regardant l'horizon noir
- noir car il fait nuit,
mais il doit également y avoir
autre chose à mon avis -
Le foulard au vent
Contre-courant
Et la nouvelle vague
Qui s'essouffle et divague
Et la nuit assassine
Près des docks
La vague meurtrière
Qui l'entrechoque
Et qui recouvre de sel
Les plaies des amours
Que l'on croyait éternelles
Que l'on oubliera un jour...
Et si les murs ont des oreilles
Le silence a un regard
Qui se délecte aux bras vermeilles
Comme un regard de solitude
Dont la souffrance est gratitude
Regard aveuglé souvent trop tard
Comme une présence morte...
Lorsqu'en poésie vous jetez l'ancre
Et que votre sang est votre unique encre
Une émotion trop forte
Qui ne demande qu'à sortir
En crue et en marées
Par des poignets entaillés
D'une entaille en forme de sourire
Oui son putain de beau sourire
Qui vous chuchote de partir
Qui dans un si doux rire
Vous demande de mourir...
Et moi tu vois assis aux docks
Je repense à ces époques...
J'étais premier à bord
Un homme à la mer
Aux premiers abords
Hommage amer
Aux échoués des bords
De la cruelle mer
Chavirés par dessus bord
Des amours éphémères
Et moi sur mon ivre bateau
Au creux et aux sommets
Des vagues déchaînées
Aux creux des tempêtes
Tel un petit Rimbaud,
Rien ne m'arrête...
Moi sur les quais dans les ports
Je prends la voile pour le nord
Pour le nord à l'est là-bas,
À la Varsovie des flots de vodka
Et moi sur mon ivre bateau
Au creux et aux sommets
Des vagues déchaînées
Au creux des tempêtes
Tel un petit Rimbaud
Rien ne m'arrête
Je suis un drôle de voyage
Qui me rendra mon naufrage
Dans l'océan je nage et je dégage
En suivant un drôle de voyage
Dans les vagues de sanglots
De nos amours, de nos maux...
Et moi tu vois assis aux docks
Regardant au loin les écumes
Et ce petit vieillard qui fume
Je me rappelle j'ai pris le large
Je me rappelle avoir quitté la rive
Je me rappelle de ma dérive...
Contre les vents les marées
Je n'avais nul part où amarrer
Et plus le temps passait
Mon petit bateau coulait
Et ma poésie se noyait
Comme toi tu m'oubliais...
Pourtant contre les vents
Les marées tout ce temps
Temps de tant d'océans
Que l'amour rendit arides
Les rides se sont creusées
Et, tu vois, je t'ai oubliée. »
Denis.
08/11/2012
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Par psyche-d-ames le 19 Février 2014 à 13:12
Vous deux devant moi.
Ca faisait bien longtemps.
Sourires effaçant heures et moi,
Vous m’avez manqué, sincèrement.
Toujours autant d’éclat de rire,
Rien n’a changé.
Console, le néant, parler désirs,
Etre à vos côtés.
Un peu des frères des amoureux,
On s’aime n’est-ce-pas ?
Une amitié, oui je le veux,
Vous revoir, me quittez pas.
Et toi, oui toi que j’aime si fort,
Prends-moi dans tes bras.
Sert moi fort, toujours et encore.
Je me sens tellement mieux avec toi.
A vous, à nous, à ces moments précieux.
Mariés par le sentiment d’euphorie.
Au manque qui reste silencieux,
Restons unis par la folie.
#Lulu
07/11/2012
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Par psyche-d-ames le 19 Février 2014 à 13:06
« J'ai rendu à ta vie ses lumières perdues
Du moins tu le disais dans ton si beau poème,
Beau poème où je ne m'étais pas reconnu
Alors je jalousais, blessé, cet inconnu
Cet inconnu qui ne fut autre que moi-même
Mais un jour t'es partie ; tu n'es pas revenue...
Sans explication possible où es-tu, dis ?
Se créent alors en moi différents scénarii
Toutes les horreurs tous les possibles vraiment
Et celle qui revient crédible plus souvent...
Je pensais pourtant ce temps perdu, éloigné
Le temps des lames de rasoir à tes poignets
Que tu ne m'as jamais confié, j'ai deviné...
Alors je t'imagine en mon âme blessée...
Sirène dans la nuit ; hôpital en cavale
Toi ma douce endormie, tandis qu'elle t'avale,
Cette lueur d'espoir, suintant dans la mort
Dis-moi qui sont ces gens tout autour de ton corps,
Emplissant tes rêves d'un bruit assourdissant,
De leurs froids diagnostics, débattant bruyamment ?
Si tu restes à la vie, je serai là pour toi,
Si tu t'effaces à la mort, je prierai pour toi...
J'aimerai te rejoindre ; partager ton malaise
Je ne suis rien d'autre qu'un fou sur la falaise
Et si tu ne veux plus de moi, je partirai,
Si jamais c'est trop dur pour moi je t'oublierai...
Mais surtout sache bien ; je jure que jamais ;
Quoiqu'il arrive je ne t'abandonnerai... »
Denis.
06/11/2012
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