... Ainsi se referme le chapitre de notre histoire

Sur tes sourires et le temps de ton absence

Encore j'entends tes doigts sur le piano de mon enfance

Où que je sois, je m'endors dans tes regards

De nos moitiés, nous avions inventé des promesses

Je sais désormais que les rêves les plus fous

S'écrivent à l'encre du coeur et de la jeunesse

J'ai vécu là où les souvenirs se forment à deux

Dans le secret d'une seule confidence où tu règnes encore

L'époques où ensemble, nous étions nos demains

J'étais tous les villages, tu as inventé un monde

Te souviendras-tu un jour ?

Je t'ai aimée comme jamais je n'imaginais

Tu étais entrée dans ma vie comme on entre en été

Aujourd'hui je ne ressens ni colère ni regret

Ces moments portent un nom, l'émerveillement

Ils le portent encore, ils sont faits de ton éternité ...

Andy

16/06/2012

Je ne dirai rien,

J'oublierai tout

Petite déesse blonde

Comme un cygne fou

Sur un lac lisse d'or

Oh file ! fine ligne au cou gracile.

Je t’effleurerai du regard

Je parsèmerai ton portique et ton verger

De fleurs d’orangers, si pures, si légères.

Je parfumerai tes cieux

Et ton corps qui simplement ruisselle

Telle la conception immaculée.

Oui, je convoyai les vierges

Et les prudes princes,

Conseils de nobliaux, parjures en bouches,

Plumes alertes sur un parchemin inachevé.

Je vous promettrai d’omettre mon nom,

Si jamais ce nom à peine prononcé ne s’oblitère,

Pour  vivre à l’ombre de vos sentiments.

Alain, 15 juin 2012

Je ne dirai rien, j’oublierai tout,

Comme l’or vain de nos promesses.

Que vaut l’amour si l’aube du jour

Décline comme l’amoureuse chandelle.

Au long du cil, à la pointe de ton cou,

Tu papillonnais comme sommeil qui fuit,

Fruit de nos passions, creuset de notre jeunesse.

Sous nos caresses, tu courbas le sein,

De notre cœur, tu refusas toutes les audaces.

Alain, 14 juin 2012

Photo perso de Morganne (ses roses)

Pouvoir t'offrir une rose sauvage,

Eglantine perlée de rosée au lever.

Vouloir donner mon coeur en héritage,

Rose rouge sang aux pétales tournés.

Altaïr, tu brilles comme un diamant,

Sous le ciel étoilé, mes yeux illuminés,

Cherchent des êtres de lumière dans le firmament,

Anges ou chérubins vous verrai-je cette soirée ?

Pétales fragiles d'un lys gracile,

Coeur en étamines de poudre jaune.

Entachent les doigts d'une fée agile,

Martagon, tu peux lui offrir ton heaume.

L'abeille butine le pollen des lavandes,

Transformant cette poudre d'or l'arôme mellifère.

Gravant dans la ruche ses empreintes savantes,

La Reine trônant dans un éclat vermeil.

Messagère de l'été, l'alouette volète éternelle,

Prenant pour amour, le mâle qu'elle préfère,

Sous les auspices d'un amour, perché sur la tourelle,

Dans le nid pépieront becs ouverts en concert.

Miracle de la vie,

Amour de l'envie,

Quelques plumes vers le paradis,

S'envoleront doucement du nid.

Morganne

10/06/2012

Mon bateau a coulé dans un océan

De sons, d'images et de sentiments oubliés

Et quand, seul, je me suis réveillé

Ma tête est remplie de nos bons moments

Femme arrogante, aime toi

Pour que personne d'autre n'aie à souffrir

Ils sont mieux sans toi

J'ai tant souhaité de pouvoir changer

D'être ton pire cauchemar

D'avoir les mots pour te blesser

Aussi coupant qu'une lame de rasoir

Femme arrogante, regarde toi

Provoque une scène comme tu es supposée

Mais tes souvenirs resteront gravée en moi ...

Je ne suis qu'une simple parodie

Dans cette ville d'idiots et de fous

Bien que je souris à toi et à tout

Tu n'as jamais été une véritable amie

Poème datant d'avril 2012 lorsque j'étais de passage pour une nuit à Tokyo

Andy

10/03/2012