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Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 15:47
Noir. Creux. Sec et froid.
Et silencieux.
Seule. Non.
En ces moments-là l’espoir est une magnifique fleur.
Une magnifique fleur pourrissant à l’orée de la Forêt.
La jeune fille a toute la vie devant elle.
Petit papillon de nuit.
Détruit. Souillé.
Elle n’avait juste qu’un ennui, c’est de comprendre les jours de pluie.
Autrefois.
Elle se pendra à une branche de l’Arbre de la Vie,
Au clair de Terre.
Son cadavre pourrira comme une petite fleur.
Les corbeaux se nourriront de son innocence. Ce qu’il en restera.
Noir corbeau. Ses cheveux.
Noir corbeau. Comme ses larmes.
Des larmes noires.
Des larmes noires coulant le long de ses cicatrices.
Sur ses bras.
Évanescence.
Silence. Mais ne le dis à personne.
LO(I)V E(L), jugband-blues.
(le 20 juin 2012)
À O. G. ;
Mon ange, ma vie, ma moitié féminine...
Mon coeur... meilleure...
C'est fini, je suis là, maintenant... oui... je suis là.
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Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 15:32
Les cheveux en bataille
Du garçon dans la classe
Où tous les élèves braillent
Pointent de toute leur masse
Bien raides et juxtaposés
Sur la feuille toute gribouillée
Délivrant son esprit poétique
Dans l’ennui profond mathématique
Doté de vertus soporifiques
Pour un poème bien pathétique !
Matez ma tique !, jugband-blues.
(Quel jeu de mots pourri ! :D Désolé j'avais pas d'autre titre ! xD)
(le 21 juin 2012)
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Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 15:27
Je suis si fidèle à mon corps,
De mon esprit si prisé par la joie,
Il ne me reste que quelques roses
Du sang, quelques actes pantois
Et puis toi, qui t’endors quand tout s’envole,
Quand cette pièce, quand l’intrigue, de vaine
Irradie comme tout ce qui est obscure et impériale.
Elle régira toute ma vie jusqu’à mes torts.
Je ne veux et n’exigerai que le summum
Ou la mort, poussière, reste de mondanité
Dont je vous ferai peut-être profiter.
La carcasse d’un dandy vous intéressera-t-elle encore…
Y a-t-il encore de l’espoir après que l’aube s’endort.
Peut-on encore écrire quand on a le goût de l’âcre en bouche…
Quand on se lève amer, se réveille amer, se vit amer
On s’endort dans le vide. Rassurez-moi, je vous en conjure,
Dites-moi le Tout, que l’on me passe l’ultime psaume
Que l’on me lisse de baume, le lys du bel espoir !
Alain, 20 juin 2012
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Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 15:18
Le train aux vapeurs xylophones
Passe lentement, rail par rail
Dans les vapeurs d'opium comme personne
Voyageant jusqu'à la lune en braille
Braver les acides pour enfin voir,
Pour se faire mal de la barrière
De métal et des nuages d'ivoire,
Dans les vapeurs éthérées d'hiver
Et poursuivant seul son chemin
Vers un pays qui n'existe pas
Vers un pays sans lendemain
Un pays que l'on ne connaît pas
Le train s'avance et disparaît.
Le Train Delirium, jugband-blues.
(le 15 avril 2012)
***
À la base, ce poème s'appelait Deliriumland I, et Le Train Delirium n'était que son sous-titre, je voulais faire des poèmes-concept, qui racontent une histoire, c'est-à-dire comme les albums-concept dans le monde musical, mais finalement j'ai abandonné le projet, ou du moins, je l'ai mis en suspens pour le moment, faute de temps.
Effectivement, ce poème date, et pour cause ! Je n'écris plus vraiment de poèmes en ce moment, malheureusement, car j'essaie de m'initier aux nouvelles, car j'ai, selon mon professeur de français, qui a lu ma nouvelle, Le Cadavre, un véritable talent, alors autant ne pas le gâcher !
(D'autant plus qu'avec le temps, mes poèmes deviennent beaucoup moins explicites, très subjectifs et presque totalement métaphoriques, et paraissent parfois ne vouloir rien dire, à un point où cela frôle réellement le ridicule, je pense...)
Sur ce, mes très chers, je vous tire ma révérence !
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Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 15:07
A quoi ça sert de s’attacher à des personnes que de toute façon tu ne reverras jamais ?
De croire à une histoire que tu espérais bien sûr sans fin ?
Créer un avenir commun, une histoire formée à plusieurs où tout irait bien…
Dans laquelle chacun aurait son chapitre, le morceau de puzzle qui lui ressemblerait…
Pendant seulement deux années pourtant si longues, on a noircit le papier.
Armés de nos pleurs, de folies et puis nos belles illusions.
Magnifique manuscrit de la plume de notre amitié,
Des paroles de liberté, de de bonne humeur et de passions.
Mais voilà le livre n’est pas terminé, l’éditeur en a décidé autrement…
Tout ce qu’on aurait voulu écrire s’est envolé bien loin de nos cœurs….
Il y a beau avoir des milliers de pages, l’épilogue reste blanc,
La fin n’existe pas, je ne veux parler de malheur…
Tellement de paragraphes n’ont jamais été crées,
Tellement de dialogues malheureusement jamais sortit de nos bouches…
Des aveux, des amours, ces petites choses qu’on aurait tant voulu crier.
Les regards inexistants, les sentiments inexprimés, amitiés bien sans retouches…
Quelle autre solution que de se dire adieu dans un ultime éclat de rire ?
Prendre une dernière photo, couverture de notre ouvrage.
Crier ensemble à en devenir fou, comme souvenir.
Et puis pour l’avenir, à la fin du livre, encore quelques petites pages…
#Lulu
18/06/2012
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