• LO(I)V E(L) par jugband-blues

     

    Noir. Creux. Sec et froid.

    Et silencieux.

    Seule. Non.

    En ces moments-là l’espoir est une magnifique fleur.

    Une magnifique fleur pourrissant à l’orée de la Forêt.

    La jeune fille a toute la vie devant elle.

    Petit papillon de nuit.

    Détruit. Souillé.

    Elle n’avait juste qu’un ennui, c’est de comprendre les jours de pluie.

    Autrefois.

    Elle se pendra à une branche de l’Arbre de la Vie,

    Au clair de Terre.

    Son cadavre pourrira comme une petite fleur.

    Les corbeaux se nourriront de son innocence. Ce qu’il en restera.

    Noir corbeau. Ses cheveux.

    Noir corbeau. Comme ses larmes.

    Des larmes noires.

    Des larmes noires coulant le long de ses cicatrices.

    Sur ses bras.

    Évanescence.

    Silence. Mais ne le dis à personne.

     

    LO(I)V E(L), jugband-blues.

    (le 20 juin 2012)

     

    À O. G. ;

    Mon ange, ma vie, ma moitié féminine...

    Mon coeur... meilleure...

    C'est fini, je suis là, maintenant... oui... je suis là.


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  • Matez ma tique ! par jugband-blues

     

    Les cheveux en bataille

    Du garçon dans la classe

    Où tous les élèves braillent

    Pointent de toute leur masse

    Bien raides et juxtaposés

    Sur la feuille toute gribouillée

    Délivrant son esprit poétique

    Dans l’ennui profond mathématique

    Doté de vertus soporifiques

    Pour un poème bien pathétique !

     

    Matez ma tique !, jugband-blues.

    (Quel jeu de mots pourri ! :D Désolé j'avais pas d'autre titre ! xD)

    (le 21 juin 2012)


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  •  

    Je suis si fidèle à mon corps,

    De mon esprit si prisé par la joie,

    Il ne me reste que quelques roses

    Du sang, quelques actes pantois

    Et puis toi, qui t’endors quand tout s’envole,

    Quand cette pièce, quand l’intrigue, de vaine

    Irradie comme tout ce qui est obscure et impériale.

     

    Elle régira toute ma vie jusqu’à mes torts.

    Je ne veux et n’exigerai que le summum

    Ou la mort, poussière, reste de mondanité

    Dont je vous ferai peut-être profiter.

     

    La carcasse d’un dandy vous intéressera-t-elle encore…

     

    Y a-t-il encore de l’espoir après que l’aube s’endort.

    Peut-on encore écrire quand on a le goût de l’âcre en bouche…

     

    Quand on se lève amer, se réveille amer, se vit amer

    On s’endort dans le vide. Rassurez-moi, je vous en conjure,

    Dites-moi le Tout, que l’on me passe l’ultime psaume

    Que l’on me lisse de baume, le lys du bel espoir !

     

    Alain, 20 juin 2012

     

    Ultime intrigue par Spock27


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  • Le Train Delirium par jugband-blues

     

    Le train aux vapeurs xylophones

    Passe lentement, rail par rail

    Dans les vapeurs d'opium comme personne

    Voyageant jusqu'à la lune en braille

     

    Braver les acides pour enfin voir,

    Pour se faire mal de la barrière

    De métal et des nuages d'ivoire,

    Dans les vapeurs éthérées d'hiver

     

    Et poursuivant seul son chemin

    Vers un pays qui n'existe pas

    Vers un pays sans lendemain

    Un pays que l'on ne connaît pas

     

    Le train s'avance et disparaît.

     

    Le Train Delirium, jugband-blues.

    (le 15 avril 2012)

    ***

     

    À la base, ce poème s'appelait Deliriumland I, et Le Train Delirium n'était que son sous-titre, je voulais faire des poèmes-concept, qui racontent une histoire, c'est-à-dire comme les albums-concept dans le monde musical, mais finalement j'ai abandonné le projet, ou du moins, je l'ai mis en suspens pour le moment, faute de temps.

     

    Effectivement, ce poème date, et pour cause ! Je n'écris plus vraiment de poèmes en ce moment, malheureusement, car j'essaie de m'initier aux nouvelles, car j'ai, selon mon professeur de français, qui a lu ma nouvelle, Le Cadavre, un véritable talent, alors autant ne pas le gâcher !

     

    (D'autant plus qu'avec le temps, mes poèmes deviennent beaucoup moins explicites, très subjectifs et presque totalement métaphoriques, et paraissent parfois ne vouloir rien dire, à un point où cela frôle réellement le ridicule, je pense...)

     

    Sur ce, mes très chers, je vous tire ma révérence !


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  • Histoire d'amitiés jamais finalisées par Luludu68

     

    A quoi ça sert de s’attacher à des personnes que de toute façon tu ne reverras jamais ?

    De croire à une histoire que tu espérais bien sûr sans fin ?

    Créer un avenir commun, une histoire formée à plusieurs où tout irait bien…

    Dans laquelle chacun aurait son chapitre, le morceau de puzzle qui lui ressemblerait…

     

    Pendant seulement deux années pourtant si longues, on a noircit le papier.

    Armés de nos pleurs, de folies et puis nos belles illusions.

    Magnifique manuscrit de la plume de notre amitié,

    Des paroles de liberté, de de bonne humeur et de passions.

     

    Mais voilà le livre n’est pas terminé, l’éditeur en a décidé autrement…

    Tout ce qu’on aurait voulu écrire s’est envolé bien loin de nos cœurs….

    Il y a beau avoir des milliers de pages, l’épilogue reste blanc,

    La fin n’existe pas, je ne veux parler de malheur…

     

    Tellement de paragraphes n’ont jamais été crées,

    Tellement de dialogues malheureusement jamais sortit de nos bouches…

    Des aveux, des amours, ces petites choses qu’on aurait tant voulu crier.

    Les regards inexistants, les sentiments inexprimés, amitiés bien sans retouches…

     

    Quelle autre solution que de se dire adieu dans un ultime éclat de rire ?

    Prendre une dernière photo, couverture de notre ouvrage.

    Crier ensemble à en devenir fou, comme souvenir.

    Et puis pour l’avenir, à la fin du livre, encore quelques petites pages…

     

    #Lulu

    18/06/2012


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