•  

    Toi qui connais bien les pièges des remords,

    Viens ! Viens à moi, pense à me sauver ;

    Moi qui pense à toi jusqu’à tomber,

    Jusqu’au pied de l’autel, à parjurer.

     

    Juge-moi, maudits-moi, sois l’intranquille idole,

    Car ainsi je te juge et te pense.

     

    Eloignons l’antan et sa lourde présence,

    La pensée n’est plus sage, elle m’emporte,

    Fustige et châtie plus que de raison.

     

    Je t’appelle et épelle doucement ton nom,

    Car bel et bien, je chavire, j’ai besoin de tes chairs.

     

    Alain, 24 novembre 2012;

    En écoutant "regrets" de Mylène Farmer et J.-L. Murat...

    Jusqu'à l'infi(r)me par Spock27


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  • je t'aime moi non plus par Morganne

     

    J'ai envie d'écrire mais la zen attitude m'a quittée,

    Une semaine, j'ai une semaine pour pouvoir vaquer,

    Aux occupations que j'aime,

    Que vais je faire, avec un seul bras, trois à six mois quel dilemme.

     

    Mon envie d'écriture, je la décuple comme si c'était la dernière fois,

    Pourquoi cette fois décontractée, j'ai l'impression de m'en foutre ma foi...

    Mais je regarde les activités manuelles qui m'avaient conquises,

    Et là je fais des boîtes, comme si c'était ma route, la terre promise.

     

    J'allais super jusqu'à hier,

    Mais hier, on m'a sapé le moral, oui ce n'est pas à nier.

    Celles que je pensais mes amies m'ont enfoncée...

    Toi, tu vas te faire opérer comme si tu allais à la fête,

    Tu ne stresses pas, tu devrais car moi je le serais, c'est bête...

     

    Pendant que vous y êtes commencez la marche funèbre,

    Oui mais je suis plus forte que vous je sors des ténèbres.

     

    La cohorte de ses fourmis singulières,

    Arrivent quand arrive le jour de  sauter la barrière.

    Hurluberlu ces femmes qui pensent qu'elles sont les seules,

    A avoir des ennuis, mesdames je vous haïs car ce que vous faites est veule...

     

    Signé la femme Titane

    Morganne

    24/11/2012

     

    (mes amis et amies de lexode vous n'êtes pas concernées car il fallait que je fasse ce poème défouloir pour m'enlever de la tête cette bêtise humaine…)


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  • Pour toi... par Morganne

    photo de Morganne pâques 2012

     

     

    La lune se reflète dans la mer,

    Je sombre dans tes yeux clairs

    Une vague s'enroule d'écume,

    Viens poétiser à la clarté de la lune

     

    Les étoiles brillent de milles feux

    Myriades de diamant dans ton iris bleu,

    Des dauphins s'approchent, rêve ou réalité,

    Mon coeur est d'or, ma seule pensée, t'aimer.

     

    Sur le lit à baldaquin, passe un ange.

    Surnaturelle cette nuit, tout est étrange.

    Offrons au ciel nos meilleures pensées,

    Faisons un voeu, une étoile filante vient de passer.

     

    J'aimerais avec toi le jour tombé,

    Monter vers les étoiles pour en ramasser,

    Cueillons à pleine main des pépites d'or

    Riche de notre amour, s'endormir sous ce décor.

     

    Morganne24/11/2012


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  •  

    « Bienvenue à Sucy-en-Brie

    Amusez-vous à Sarkoland

    Et malheur à qui parle d'Hollande

    Bienvenue au royaume du petit

    À vingt bornes et six de Paris

    La petite Sucy-en-Brie

    Cachée à l'ombre du faisceau

    T'imagines pas comme c'est beau

    Un petit point vert du monde gris

    Ouais Sucy-en-Brie la fleurie

    Quand le soleil se lève au loin,

    On trouve fraîchement emballés

    Dans un petit sac des bébés

    Dans la petite poubelle du coin

    Bienvenue dans la ville où la BAC

    Se gène pas de passer à tabac

    Ce gars innocent mais fuyant

    Pensant qu'il avait des stupéfiants

    Bienvenue à Sucy-en-Brie,

    La seule petite ville du pays

    Où tu vois les maisons des Bourges

    Juxtaposées aux HLM...

    Quand le soleil se couche au loin,

    Le long du béton des cités

    Au parc viennent se retrouver

    Les coeurs blessés, les désespérés

    Sous une bien triste pluie d'été

    Pour tout oublier se fument un joint...

    Pour échapper aux amours mortes

    Ils essaient de s'enfuir, qu'importe...

    Ils rêvent ils pleurent puis ils s'imaginent

    La vie le bonheur dans leur brume

    Car le sang dans leur coeurs qui palpite

    S'essouffle au rythme du pauvre monde

    Au fil du beau du sale de l'immonde

    Qui ne s'arrête plus, va trop vite ;

    Comme une fille ça dépend de la lune

    Au soleil trouble qui s'incline

    Comme une sainte à genoux

    Dans la merde jusqu'au cou

    Et puis qui prie les yeux fermés

    D'une lumière sainte aveuglée...

    Comme une putain à genoux

    Et la Vie glissant dans son cou

    Intérieurement déchirée

    Gardant tout de même fierté...

     

    Et pourtant tu sais mon ami

    La Sucy-en-Brie c'est aussi

    Au pieds de l'église deux filles

    S'embrassant sous mon oeil attendri

    Se touchant sensuellement leurs seins

    Sous l'oeil aigri de tous les saints

    Ouais comme un doigt levé bien haut

    À tous les modernes fachos...

    Puis moi je vois des fleurs d'espoir

    Pour relever le monde en chute

    Pour qu'un miracle arrive un beau soir

    Pour cueillir les fruits de nos luttes

    Puis moi je vois des fleurs d'espoir

    À tous ceux qui brûlent des dollars

    Aux gamins des cours de récré

    Qui crient leur haine, sont révoltés

    À toutes les Porsches qu'on fait cramer,

    À ceux qu'écrivent pour se libérer...

     

    Bienvenue à Sucy-en-Brie,

    Pendant qu'ils construisent des murs,

    Toujours, ils s'en lasseront pas,

    Nous, tu vois, on construit l'avenir... »

     

    Denis.

    24/11/2012


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  • Coeur insouciant. par Luludu68

     

    On offre son cœur insouciant ne pensant pas aux conséquences.

    On prend ceux qu’on nous donne en y prenant le plus grand soin.

    Souvent entre sentiments, rires ou pleurs on se balance,

    Se protégeant à force d’expérience le long de son chemin.

     

    Parfois gonflé de joie, rose de douceur, ses battements rendent heureux,

    Parfois rouge de colère, avec haine il crie sa douleur, on se fâche,

    Parfois noir de souffrance, pincements et frissons les yeux brumeux,

    Malgré toutes les épreuves le cœur vit et bat sans relâche.

     

    #Lulu

    21/11/2012


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