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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 08:44
Toi qui connais bien les pièges des remords,
Viens ! Viens à moi, pense à me sauver ;
Moi qui pense à toi jusqu’à tomber,
Jusqu’au pied de l’autel, à parjurer.
Juge-moi, maudits-moi, sois l’intranquille idole,
Car ainsi je te juge et te pense.
Eloignons l’antan et sa lourde présence,
La pensée n’est plus sage, elle m’emporte,
Fustige et châtie plus que de raison.
Je t’appelle et épelle doucement ton nom,
Car bel et bien, je chavire, j’ai besoin de tes chairs.
Alain, 24 novembre 2012;
En écoutant "regrets" de Mylène Farmer et J.-L. Murat...
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 08:37
J'ai envie d'écrire mais la zen attitude m'a quittée,
Une semaine, j'ai une semaine pour pouvoir vaquer,
Aux occupations que j'aime,
Que vais je faire, avec un seul bras, trois à six mois quel dilemme.
Mon envie d'écriture, je la décuple comme si c'était la dernière fois,
Pourquoi cette fois décontractée, j'ai l'impression de m'en foutre ma foi...
Mais je regarde les activités manuelles qui m'avaient conquises,
Et là je fais des boîtes, comme si c'était ma route, la terre promise.
J'allais super jusqu'à hier,
Mais hier, on m'a sapé le moral, oui ce n'est pas à nier.
Celles que je pensais mes amies m'ont enfoncée...
Toi, tu vas te faire opérer comme si tu allais à la fête,
Tu ne stresses pas, tu devrais car moi je le serais, c'est bête...
Pendant que vous y êtes commencez la marche funèbre,
Oui mais je suis plus forte que vous je sors des ténèbres.
La cohorte de ses fourmis singulières,
Arrivent quand arrive le jour de sauter la barrière.
Hurluberlu ces femmes qui pensent qu'elles sont les seules,
A avoir des ennuis, mesdames je vous haïs car ce que vous faites est veule...
Signé la femme Titane
Morganne
24/11/2012
(mes amis et amies de lexode vous n'êtes pas concernées car il fallait que je fasse ce poème défouloir pour m'enlever de la tête cette bêtise humaine…)
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 08:35
photo de Morganne pâques 2012
La lune se reflète dans la mer,
Je sombre dans tes yeux clairs
Une vague s'enroule d'écume,
Viens poétiser à la clarté de la lune
Les étoiles brillent de milles feux
Myriades de diamant dans ton iris bleu,
Des dauphins s'approchent, rêve ou réalité,
Mon coeur est d'or, ma seule pensée, t'aimer.
Sur le lit à baldaquin, passe un ange.
Surnaturelle cette nuit, tout est étrange.
Offrons au ciel nos meilleures pensées,
Faisons un voeu, une étoile filante vient de passer.
J'aimerais avec toi le jour tombé,
Monter vers les étoiles pour en ramasser,
Cueillons à pleine main des pépites d'or
Riche de notre amour, s'endormir sous ce décor.
Morganne24/11/2012
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 08:33
« Bienvenue à Sucy-en-Brie
Amusez-vous à Sarkoland
Et malheur à qui parle d'Hollande
Bienvenue au royaume du petit
À vingt bornes et six de Paris
La petite Sucy-en-Brie
Cachée à l'ombre du faisceau
T'imagines pas comme c'est beau
Un petit point vert du monde gris
Ouais Sucy-en-Brie la fleurie
Quand le soleil se lève au loin,
On trouve fraîchement emballés
Dans un petit sac des bébés
Dans la petite poubelle du coin
Bienvenue dans la ville où la BAC
Se gène pas de passer à tabac
Ce gars innocent mais fuyant
Pensant qu'il avait des stupéfiants
Bienvenue à Sucy-en-Brie,
La seule petite ville du pays
Où tu vois les maisons des Bourges
Juxtaposées aux HLM...
Quand le soleil se couche au loin,
Le long du béton des cités
Au parc viennent se retrouver
Les coeurs blessés, les désespérés
Sous une bien triste pluie d'été
Pour tout oublier se fument un joint...
Pour échapper aux amours mortes
Ils essaient de s'enfuir, qu'importe...
Ils rêvent ils pleurent puis ils s'imaginent
La vie le bonheur dans leur brume
Car le sang dans leur coeurs qui palpite
S'essouffle au rythme du pauvre monde
Au fil du beau du sale de l'immonde
Qui ne s'arrête plus, va trop vite ;
Comme une fille ça dépend de la lune
Au soleil trouble qui s'incline
Comme une sainte à genoux
Dans la merde jusqu'au cou
Et puis qui prie les yeux fermés
D'une lumière sainte aveuglée...
Comme une putain à genoux
Et la Vie glissant dans son cou
Intérieurement déchirée
Gardant tout de même fierté...
Et pourtant tu sais mon ami
La Sucy-en-Brie c'est aussi
Au pieds de l'église deux filles
S'embrassant sous mon oeil attendri
Se touchant sensuellement leurs seins
Sous l'oeil aigri de tous les saints
Ouais comme un doigt levé bien haut
À tous les modernes fachos...
Puis moi je vois des fleurs d'espoir
Pour relever le monde en chute
Pour qu'un miracle arrive un beau soir
Pour cueillir les fruits de nos luttes
Puis moi je vois des fleurs d'espoir
À tous ceux qui brûlent des dollars
Aux gamins des cours de récré
Qui crient leur haine, sont révoltés
À toutes les Porsches qu'on fait cramer,
À ceux qu'écrivent pour se libérer...
Bienvenue à Sucy-en-Brie,
Pendant qu'ils construisent des murs,
Toujours, ils s'en lasseront pas,
Nous, tu vois, on construit l'avenir... »
Denis.
24/11/2012
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Par psyche-d-ames le 19 Février 2014 à 13:42
On offre son cœur insouciant ne pensant pas aux conséquences.
On prend ceux qu’on nous donne en y prenant le plus grand soin.
Souvent entre sentiments, rires ou pleurs on se balance,
Se protégeant à force d’expérience le long de son chemin.
Parfois gonflé de joie, rose de douceur, ses battements rendent heureux,
Parfois rouge de colère, avec haine il crie sa douleur, on se fâche,
Parfois noir de souffrance, pincements et frissons les yeux brumeux,
Malgré toutes les épreuves le cœur vit et bat sans relâche.
#Lulu
21/11/2012
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