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    Une lettre pour Elle par Andy

    Ce que je te dis n'a pas d'importance
    Je ne peux rester au même endroit tous les jours
    Jouer la comédie, ménager les apparences
    Sourire pour oublier cet amour

    Et ce que je fais n'a aucune importance
    Je sais que je ne serai jamais dans ton coeur
    Pour faire briller tes yeux d'étincelles de bonheur
    Comme ils le devraient en toute circonstance

    Crois moi, je n'ai jamais voulu de ça
    Je pense que tu es la fille dont j'ai toujours rêvé
    Et à chaque fois que j'essaie de l'attraper
    Ce rêve me glisse entre les doigts

    Et il n'y a rien d'autre que je puisse faire
    Avec cet amour que je n'arrive pas à en défaire
    Entre nous il y a deux mondes à part
    Et je ne peux que te caresser du regard

    Alors je laisse ce rêve s'echapper
    Alors je laisse les promesses de bonheur se briser
    Faire croire que je n'ai jamais besoin
    Rien de plus que notre amitié

    Mais avant de tourner cette page
    Je voudrais simplement te dire
    Je t'aime

     


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    Les cheveux éparpillés autour de ma tête

    Se prolongent en racines dans l'humus gorgé

    Des perles de rosée claire tombant en cordelettes.

    Je suis enfant de la Terre, née de ce sol sacré.

     

    De là je puis toucher le ciel et ses étoiles,

    Voyage au goût sucré que j'aime parcourir seule.

    Bien ancrée en Gaïa, je hisse la grand voile

    Je vole par mon esprit retrouver mon aïeul.

     

    Nous échangeons, il était sage parmi les sages:

    J'observe le monde de là-haut: microscopique.

    Les gens sont flous, petite fourmis sans vrai visage.

     

    Loin des humains et de leur insensée logique,

    Mon essence enracinée en ma Terre de fous

    Me rappelle que si je suis une, c'est parmi nous.

     

     

    Jolana, le 18 mars 2014.

     


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    Fuerteventura, île de rêve 4 mains alain et morganne

     Photo perso de Morganne

    L'air marin est la première chose que l'on ressent,
    Iodé à souhait, il nous fait oublier le présent.
    Un sable fin qui nous file entre les doigts serrés,
    Dans une étendue de dunes, qu'il faut escalader.
     

    Partout silhouette offerte et nudité du paysage,
    L’âme se retrouve sans aspérité et sous le vent,
    Dans la chaleur bienfaisante, les esprits transpirent,
    Tout est bon, tout est bien, insularité bienfaisante.
     
     
    Le vent est fort, les plantes il va assécher,
    Des contours en pierre de lave protègent d'Eole.
    Arc de cercle sur le sable, buissons pour décor,
    Nudistes impudiques offrent à Râ leur corps.
     
     
     
    Dans cet immense oasis, cette bulle de calme,
    On se retient de penser, laissant à la nature ses œuvres,
    Le dénuement permet à tous de se mouvoir,
    Au temps enfin dévoilé de pouvoir se déployer.
     
    alain et morganne, 20 mars 2014
     
    Explication de la photo de morganne
    Pour aller sur les dunes et à la plage de fuerteventura
    Pas besoin de maillot de bain
    Un sac à dos, un chapeau et accessoirement des lunettes..
    Mais ce n'est pas une plage de nudiste 
    Mais une plage pour tous... 
    Ces photos seront sur "vision du coeur" mais personne n'y passe
    alors je vous fait profiter ici.. bisous Morganne
     
     
     
     

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  • Prisons la lenteur de la feuille,

    Qui tombe mais confiante se ramassera.

    Sous un doux tapis de bruyères,

    Elle craquera sous nos pas un peu empressés.

    *

    Les parcs, les forêts se font touffues,

    A leurs façons bien tranquilles ;

    Ils étouffent nos effervescences,

    Nos hâtes un peu puériles

    *

     Avançons sous les ronces qui nous piquent,

    Devant nos yeux, de belles et jaunes jonquilles,

    Mais allons doucement, ne déterrons pas le bulbe,

    Pauvre fleur fragile tapit dans la mousse, ainsi tu vis.

    *

    Lentement nous attendrons le premier mai,

    Pour que notre bonheur soit satisfait,

    Les petites clochettes tintinnabuleront, 

    A l'approche de la belle saison.

     

    Quatre mains alain (spock27) et Morganne

     

    Lenteur si désirable par Morganne et Spock27

     

     


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  • N’est il pas le poète de la nature?

    Il n’écrit pas, il compose son jardin

    IL bouture, crée avec la matière

    Des potées pour nos parterres.

    La terre le fascine , il peaufine ses projets,

    Terre de bruyère pour , les hortensias

    Terre de mystère ….pour les dahlias

    Terre promise à de belles surprises!

    Ses mains façonnent les végétaux avec le terreau,

    Au centre de ses rempotages, défilent des images

    Qui germeront au gré de son imagination 

    Pour son jardin de bravoure et d’amour.

    Mais il est inquiet, le ciel n’a pas de beaux reflets

    Nuages abondants, soleil absent .

    Au temps mauvais, la terre s’est appauvrie,

    Il doit la nourrir, la rajeunir, pour la voir produire.

    Soudain , les courageuses voyageuses apparaissent,

    Fidèles hirondelles sont revenues, c’est le printemps!

    Leurs tournoiements incessants, aux sifflements stridents

    Nous rappellent, que ces belles vont se réinstaller pour l’été!

    La saison des plantations est revenue,

    Pour le potager, il faut bêcher, émotter

    Les travaux sont multiples, il bine, il s’échine

    Sillons tracés c’est la préparation pour repiquer, semer

    La nature s’éveille, après un long sommeil.

    C’est l’explosion de la végétation

    Au fil des jours et du soleil montant

    L’excitation va grandissant.

    Radis qui prennent vie, haricots verts prospères

    Salades prometteuses aux formes généreuses

    Plantes aromatiques, c’est fantastique!

    Fruits et légumes variés, c’est l'apogée

    Abondant florilège de couleurs, et cortège de senteurs.

    Fauvettes, mésanges et pinsons c’est l’invasion,

    De nids en nids c’est le paradis.

    Dans ce dédale harmonieux, c’est le jardin des jours heureux!

    Quand arrive la moisson, c’est la cueillette à profusion

    Le jardinier jubile, ses yeux brillent de satisfaction

    C’est la concrétisation de sa persévérance,

    récompense au moment de l’éclosion.

    Les beaux jours s’épuisent, le jardin va s’endormir

    Le jardinier se fera discret à regret,

    Mais déjà il pensera à son éden!

    Quand à la saison prochaine, il récoltera avec plaisir

    Les fruits de sa ….passion.

               Nini 


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