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Par psyche-d-ames le 1 Avril 2014 à 12:00
Ce que je te dis n'a pas d'importance
Je ne peux rester au même endroit tous les jours
Jouer la comédie, ménager les apparences
Sourire pour oublier cet amour
Et ce que je fais n'a aucune importance
Je sais que je ne serai jamais dans ton coeur
Pour faire briller tes yeux d'étincelles de bonheur
Comme ils le devraient en toute circonstance
Crois moi, je n'ai jamais voulu de ça
Je pense que tu es la fille dont j'ai toujours rêvé
Et à chaque fois que j'essaie de l'attraper
Ce rêve me glisse entre les doigts
Et il n'y a rien d'autre que je puisse faire
Avec cet amour que je n'arrive pas à en défaire
Entre nous il y a deux mondes à part
Et je ne peux que te caresser du regard
Alors je laisse ce rêve s'echapper
Alors je laisse les promesses de bonheur se briser
Faire croire que je n'ai jamais besoin
Rien de plus que notre amitié
Mais avant de tourner cette page
Je voudrais simplement te dire
Je t'aime
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Par psyche-d-ames le 21 Mars 2014 à 21:14
Les cheveux éparpillés autour de ma tête
Se prolongent en racines dans l'humus gorgé
Des perles de rosée claire tombant en cordelettes.
Je suis enfant de la Terre, née de ce sol sacré.
De là je puis toucher le ciel et ses étoiles,
Voyage au goût sucré que j'aime parcourir seule.
Bien ancrée en Gaïa, je hisse la grand voile
Je vole par mon esprit retrouver mon aïeul.
Nous échangeons, il était sage parmi les sages:
J'observe le monde de là-haut: microscopique.
Les gens sont flous, petite fourmis sans vrai visage.
Loin des humains et de leur insensée logique,
Mon essence enracinée en ma Terre de fous
Me rappelle que si je suis une, c'est parmi nous.
Jolana, le 18 mars 2014.
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Par psyche-d-ames le 21 Mars 2014 à 17:49
Photo perso de Morganne
L'air marin est la première chose que l'on ressent,
Iodé à souhait, il nous fait oublier le présent.
Un sable fin qui nous file entre les doigts serrés,
Dans une étendue de dunes, qu'il faut escalader.
Partout silhouette offerte et nudité du paysage,
L’âme se retrouve sans aspérité et sous le vent,
Dans la chaleur bienfaisante, les esprits transpirent,
Tout est bon, tout est bien, insularité bienfaisante.Le vent est fort, les plantes il va assécher,
Des contours en pierre de lave protègent d'Eole.
Arc de cercle sur le sable, buissons pour décor,
Nudistes impudiques offrent à Râ leur corps.
Dans cet immense oasis, cette bulle de calme,
On se retient de penser, laissant à la nature ses œuvres,
Le dénuement permet à tous de se mouvoir,
Au temps enfin dévoilé de pouvoir se déployer.
alain et morganne, 20 mars 2014Explication de la photo de morgannePour aller sur les dunes et à la plage de fuerteventuraPas besoin de maillot de bainUn sac à dos, un chapeau et accessoirement des lunettes..Mais ce n'est pas une plage de nudisteMais une plage pour tous...Ces photos seront sur "vision du coeur" mais personne n'y passealors je vous fait profiter ici.. bisous Morganne
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Par psyche-d-ames le 19 Mars 2014 à 20:11
Prisons la lenteur de la feuille,
Qui tombe mais confiante se ramassera.
Sous un doux tapis de bruyères,
Elle craquera sous nos pas un peu empressés.
*
Les parcs, les forêts se font touffues,
A leurs façons bien tranquilles ;
Ils étouffent nos effervescences,
Nos hâtes un peu puériles
*
Avançons sous les ronces qui nous piquent,
Devant nos yeux, de belles et jaunes jonquilles,
Mais allons doucement, ne déterrons pas le bulbe,
Pauvre fleur fragile tapit dans la mousse, ainsi tu vis.
*
Lentement nous attendrons le premier mai,
Pour que notre bonheur soit satisfait,
Les petites clochettes tintinnabuleront,
A l'approche de la belle saison.
Quatre mains alain (spock27) et Morganne
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Par psyche-d-ames le 13 Mars 2014 à 14:21
N’est il pas le poète de la nature?
Il n’écrit pas, il compose son jardin
IL bouture, crée avec la matière
Des potées pour nos parterres.
La terre le fascine , il peaufine ses projets,
Terre de bruyère pour , les hortensias
Terre de mystère ….pour les dahlias
Terre promise à de belles surprises!
Ses mains façonnent les végétaux avec le terreau,
Au centre de ses rempotages, défilent des images
Qui germeront au gré de son imagination
Pour son jardin de bravoure et d’amour.
Mais il est inquiet, le ciel n’a pas de beaux reflets
Nuages abondants, soleil absent .
Au temps mauvais, la terre s’est appauvrie,
Il doit la nourrir, la rajeunir, pour la voir produire.
Soudain , les courageuses voyageuses apparaissent,
Fidèles hirondelles sont revenues, c’est le printemps!
Leurs tournoiements incessants, aux sifflements stridents
Nous rappellent, que ces belles vont se réinstaller pour l’été!
La saison des plantations est revenue,
Pour le potager, il faut bêcher, émotter
Les travaux sont multiples, il bine, il s’échine
Sillons tracés c’est la préparation pour repiquer, semer
La nature s’éveille, après un long sommeil.
C’est l’explosion de la végétation
Au fil des jours et du soleil montant
L’excitation va grandissant.
Radis qui prennent vie, haricots verts prospères
Salades prometteuses aux formes généreuses
Plantes aromatiques, c’est fantastique!
Fruits et légumes variés, c’est l'apogée
Abondant florilège de couleurs, et cortège de senteurs.
Fauvettes, mésanges et pinsons c’est l’invasion,
De nids en nids c’est le paradis.
Dans ce dédale harmonieux, c’est le jardin des jours heureux!
Quand arrive la moisson, c’est la cueillette à profusion
Le jardinier jubile, ses yeux brillent de satisfaction
C’est la concrétisation de sa persévérance,
récompense au moment de l’éclosion.
Les beaux jours s’épuisent, le jardin va s’endormir
Le jardinier se fera discret à regret,
Mais déjà il pensera à son éden!
Quand à la saison prochaine, il récoltera avec plaisir
Les fruits de sa ….passion.
Nini
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