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lorsque j’étais enfant…
on ne m'a jamais dit
..Comment aborder la vie et ses dangers,
..Humer les senteurs d’un soir d’été
..S’émerveiller devant tant de beautés.
On ne m’a jamais dit
..Pourquoi on ne recevait jamais d’amis à la maison
..Que les cadeaux étaient une aberration
..Qu’attendre au coucher le bisou d’une maman
..Bien trop accaparée, alors oublier ce doux moment.
On ne m’a jamais dit
..Que la misère de l’époque était fautive de ces maux
..Un mal être enserrant l’enfance dans cet étau
..Les récompenses se méritent sans compromis
..Au courage d’affronter les orages d’une fratrie.
On ne m’a jamais dit
..Comment faire ses devoirs pour éviter la punition
..Expliquer un exercice, une dictée, sans frustration
..Devenir adulte en ne passant pas par la case ado .
On ne m’a jamais dit
..Que la valeur humaine existait en faisant le bon choix
..Se prendre en mains pour cheminer vers la vie et ses lois
..Que rencontrer l’amour apporterait le bonheur
..Fonder un foyer dans la sérénité ne serait pas un leurre
On ne m’a jamais dit…
..Comment pouvoir être heureuse..
....
Alors seule je me suis construite
En créant des heures joyeuses
Sur une route à la fois chaotique et généreuse.
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Maintenant aujourd'hui quand on me dit
Quelle chance de ce long parcours à deux !
Je réponds «pour réussir dans la vie, soyez compréhensifs dans votre couple
Et surtout n’attendez rien que votre volonté d’avancer»
À mes petits enfants arrivés à l’âge que j’avais ici dans ce poème
Je leur dit aussi..
Avancez vers votre objectif en vous détournant des tentations négatives de votre époque ,plus facile matériellement est la vie actuelle mais oh combien ! Jalonnée de fausses destinations.
nini
8 commentaires -
D’avoir traversé les glaces,
N’apaise pas ma soif de paysages,
Ni mes angoisses qui tant sévissent
Sous les cieux que je n’ai pas choisis.
D’avoir affronté le soleil si haut,
Lui donner mon jeune sang,
A lui qui déteste sa propre vie
Prêt à concéder ses cendres.
D’avoir hissé la nuit en grand empire
Comme seul azur humain,
Me fatigue l’âme, oh toi l’ange,
En ton alcôve, je loge malsaine.
Alain, 24 mai 2014
2 commentaires -
Qu’il est long le chemin qui nous mène là où il ne faudrait pas
Nous nous sommes retournés, nous n’aurions pas du
Je me souviens « promet moi amour toujours », pourquoi pas
Aujourd’hui, rien n’empêchera de se fendre, mon cœur perdu.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille, je l'ai toujours su,
Pourquoi ai-je regardé, un flash attiré par son sourire enjôleur.
J'étais bien avec toi, je n'avais pas le droit, je suis perdue,
Qui choisir, toi ou lui, je suis une ombre depuis, quel malheur.
Ces choses qui font et défont les cœurs enlacés, amoureux
Sont elles plus fortes que l’immensité d’un amour conçu
Nulle ne le sait, mais tous nous subissons ces influx nerveux
Jusqu’à ce qu’une flamme ranime la passion des anges déchus
Ma vie devient une succession d'interrogation ?
Pourquoi ? puis je revenir vers lui ? m'ouvrira-il les bras ?
Où me repoussera-t-il ? me pardonnera-t-il ? telle est la question,
Un ange cette nuit est venu, m'a susurré "oui, ose" ? oui il m'aimera.
Donner la chance à la lumière qui s’allume sur des noirs paysages
Ouvrir mes yeux, mon cœur, à cet élan qui soudainement m’étreint
L’oubli fera son travail de sape et amènera un sourire à mon visage
L’éclat d’un sourire qui m’aidera à oublier tout ce qui était vain.
La lumière de ses yeux lorsqu'on s'est par hasard recroisé,
Deux pas plus tard, je me retournais, une aura l'a auréolé.
Croire à ce deuxième destin qui s'ouvre à notre amour-amitié,
Son petit signe de main, mon coeur en émoi, promesse, reconstruire le passé.
Promesse,
rime avec tendresse,
Au revoir,
Sur le chemin des possibles espoirs.
Surtout pas une fin
Non cette fois plus de chagrin.
4 mains Jean-Frédéric/Morganne
*23 Mai 2014*
7 commentaires -
Je le confesse en toute confiance,
Le pardon viendra des plus sages,
Je vous avais fait de belles promesses,
Vous révéler l’adagio d’autres cieux
Fut une des mes plus belles félonies.
Je n’ai jamais trouvé l’alto qui vous enchanterait,
Ni l’archet pour faire frissonner les cordes
Afin que nulle ne l’emporte, que seule la mélodie
Fasse oublier l’encre sombre de ce monde à oublier.
Au lieu du sourire attendu, je ne me suis vu choir.
La musique des cœurs a-t-elle ses propres portées,
Les notes de l’une ne sont pas transposables sur d’autres ;
Trop faible, je me suis empêtré dans mes faiblesses,
Oui car chaque jour que Dieu fait, l’homme se trouve bien seul.
Modelé sur ses derniers mensonges, s’accrochant aux fariboles
Que d’autres ont prisé avec tant de préciosité.
La vérité fait peur car elle est nue et dénudée
Comme seule est sans voile la peur viscérale.
Alain, 21 mai 2014
5 commentaires -
Peuple tantôt adulé,
Créatures aux statues érigées,
Dans les anciens temples sacrés
Aujourd'hui encore, l'on vous adore.
MAis peuple tantôt massacré,
Comme toutes les races, par l'humanité,
En des temps obscurs aux discours éculés,
Vous êtes à présent de nos trésors.
Peuple félin, mystérieux, superbe,
Seigneurs des coussins doux ou des hautes herbes
Chasseurs émérites, ensorceleurs sans potions
Vos yeux, votre essence déchaînent les passions.
Sujets subtiles dépeints sur la toile,
Sculptures de maîtres sur piédestal,
Etes-vous de la Terre ou bien des étoiles?
Et votre doux ronron vaut plus que de l'or....
Jolana
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