Jetez un coup d'oeil à ma vie

Jetez un coup d'oeil à mon amour

Jetez un coup d'oeil à mon âme

Vous verrez que j'ai beaucoup de problèmes

Et que je n'ai pas tous les solutions à ça

Je ne connais pas la fin de cette route

Un autre album de photo couvert de poussières

Bourré d'images de ce qu'était ma vie avant

Ce n'était pas une vie que j'avais rêvé

Mais je marche toujours comme un homme libre

M'accrochant au paradis et ces promesse de bonheur

Tout en se demandant pourquoi je me sens comme damné 

Ce destin auquel je me suis tragiquement adapté

Mettre sous cellophane mon coeur brisé

Pour pouvoir le présenter à celle qui veut bien le prendre

Et Dieu ne veut pas me dire s'Il veut que je continue à vivre

Il semble aux yeux du monde que je suis perdu

Délirant dans mes propos comme un navire qui coule

Alors ne me jugez pas selon vos vécus

Ne me dites pas comment vivre ma vie

De la même manière que vous avez vécu la vôtre

Je me dois de tenir, continuer à avancer

Je me dois de sécher ces larmes et ces douleurs

Etre le capitaine de ma vie malgré mon destin peu enviable

La Boîte à Vie

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La boîte à vie, fourrons-là avec allant,

Allons, allons comme jeunes nous allions.

Par monts et par vaux, au-delà  des semblants

Quand tous nos moments se vivaient au feu du présent.

Envie d'une pause soleil qui ride le coin des yeux,

Allons encor’, faisons de chaque pas une découverte ;

Comme le fol Vasco de Gamma, exauçons nos vœux,

Fi de l’incertain, chaque route nous est amplement ouverte.

Le quotidien se nourrit de nos merveilles,

Le pain rompu au matin se prolonge au-delà de l’aube,

Le soir, les mêmes attablés autours des paniers d’osier

Chérirons ce moment de vraie communion.

Enfants et parents autour d'une flambée dans la cheminée,

Mettons dans notre Boîte de vie ces souvenirs divins

Ô combien agréables, devant la longue table, l’adorable veillée,

Emplissons le coffre, fraternité des anciens, de souvenirs sépia.

Alain/Morganne, 7 mai 2014

J’avançais comme hébété,

Par tant de prudence fatigué,

Craignant les oublis d’une histoire

Qui dès sa première aube

Naquit des lueurs de l’ombre.

Vacillant, j’avançais le pas si fragile

De peur de recouvrir ce paysage offert

Si tôt nos sentiments déclarés à la fraîche.

Que l’on dépose délicat velours

Sur ce fin nuages de souvenirs…

C’est ce que je quémandais,

Un peu vainement  tant est vain

L’amant et son désir de l’aimée.

Et que Dieu nous prête quelques âmes

Pour que notre histoire si gracile

Se poursuive encore quelques lunes,

Tes vertus étant toujours aussi belles.

Alain, 6 mai 2014

En grimpant par l'échelle de meunier,

Nous arrivons dans le grenier.

Qu'elle poussière, atchoum, rigolo mais il faut se moucher,

On part en exploration qu'allons nous trouver ?

Regardes, sur la planche en haut,

Une petite malette en cuir, c'est beau.

Qu'y a-t-il dedans ?

Nous allons le savoir maintenant.

La serrure est rouillée,

Et elle a été tordue cette clef.

L'imagination au galop, on va faire sauter le verrou,

Une petite musique s'élève, une ballerine danse tout doux.

Le couvercle se soulève en grinçant,

Mais nos yeux à la vue de l'intérieur redeviennent vivant.

Des joyaux, vrais ou faux, peu important,

Cela brille de plein feu, des diamants ?

La boîte est recouverte de moire rouge,

Et au fond notre trésor de rackam le rouge.

Non simplement celui de grandmamie,

Elégante dame, jolie, un trésor elle même cette mamie.

On prend délicatement le premier bijou,

Un collier en émeraude, le mets tu à ton cou ?

Un petit bracelet marqué Elise, qui cela peut être ?

La fille de grand mamie, tu le crois grand maître.

Une bague brillant de mille facettes,

C'est certainement celle de ces fiançailles secrètes.

Avec un joli garçon non revenu de la guerre,

Pauvre dame, mais elle a connu papy après naguère.

Le plus beau, le plus fort trésor,

Refermons la boîte on resserrera le ressort,

C'est grand-mamie elle même,

et grandpapy avec sa montre à gousset et sa chaîne..

Dors petite boîte à bijoux,

Nous reviendrons un autre jour...

4 mains Morganne et Clara...

Petite boîte, petite boîte

Toute pleine de couleurs

Petite boîte, petite boîte

Tu sais apaiser mes pleurs.

Ta ballerine tournoie , tournoie

En une valse effrénée

Ta ballerine tournoie, tournoie

Comme si elle pouvait s'envoler.

Ta mélodie, douce  s'échappe

Au rythme de la clé qui crisse en tournant

Ta mélodie douce s'échappe

Que j'aime cet air entraînant.

Il est l'heure d'aller se coucher,

Mais le monstre du lit m'effraie

Veux-tu bien le chasser

Grâce à ta lueur mon joli coffret?

Petite boîte, petite boîte

Quand je viens à t'ouvrir

Petite boîte, petite boîte,

Je retrouve le sourire.

Boîte à musique, Boîte jolie

Boîte magique, Boîte polie,

Elle est  magnifique, 

Ma boîte à musique.

Jolana, le 06/05/14