RENAISSANCE

Assise sur le bord de mon chemin

bande d'arrêt d'urgence de ma vie

Je scrute au loin un lendemain

J'observe l'horizon lointain qui pâli

Vouloir renaitre dans d'autre bras

Retrouver un regard plein de tendresse

Repartir de zéro, une nouvelle allégresse

Un nouveau jour, une nouvelle mise bas

Fermer les yeux et s'évader

Fermer les yeux et recommencer

Pouvoir encore espérer

Vouloir encore rêver

Dans les bribes de nuages fragmentés

Ramasser les morceaux de rêves déchirés

Essayer malgré tout d'y croire

Leur donner vie, venu le soir

Renaitre seule, sans regard aimant

Recommencer sans âme soeur

Reprendre son chemin, sans rancoeur

Repousser encore un peu le terme échéant

S'accrocher a ses rêves plus que tout

Leur donner vie et les exhausser

S'y accrocher et avancer malgré tout

Qu'importe le temps, j'y arriverai

kurai

PS : Je ressort un ancien du placard (mis sur boite déjà) mais j'ai pensé tout de suite a celui ci en voyant le thème du challenge ;) j'en ferai un "tout nouveau" dans la semaine ;)

Face à cet océan qui enfin se déchaine

Sous les vents automnaux, prémices de l'hiver,

Que la marée montante efface des hiers,

Puis qu'elle emporte au loin, tous chants de ma Sirène.

Au souffle tempétueux, que dans ces eaux sauvages

Diluant les regrets, s'engloutissent de front,

Au plus profond de l'antre de Poséïdon,

Les remous émouvants de l'immortelle image.

Que de son souvenir les ondes me dégrisent

Tandis que les émois écœurés de mon cœur

Vomiront à jamais leurs anciennes douleurs,

Séquestrées qu'elles soient dans mes cellules grises.

Que charriées par l'embrun, dans le creux de la vague,

Toutes réminiscences de l'Unique Aimée

Soient ainsi définitivement écumées,

Pour qu'enfin mon esprit jamais plus ne divague.

Au calme revenant d'une trouble synthèse,

Dans l'apaisement d'un chant d'honneur sans histoire,

Que la mer m'aide enfin à noyer nos mémoires;

Puis, qu'à grands flots, l'étendue marine se taise.

L.

Aquarelle de Marie Laurencin

Une feuille de parchemin sur le sous-main enluminures dorées,

La plume d'oie, en son encrier à l’encre violette prône sur l'écritoire.

Cette femme au teint de porcelaine fait penser aux anciennes poupées,

Elle penche la tête, songe, et se plonge dans un vieux grimoire.

A quoi pense t’elle ? où vont ses pensées aux allures sombres

Sans doute aux confins de contrées ensevelies par les années

Noire est la nuit qui l’enveloppe, la lumière passera t’elle l’ombre ?

Où restera t’elle prisonnière d’une geôle imaginaire et sans clés

Non elle est dans une pièce exquise où le méridienne s'impose,

Devant elle, une aquarelle de Marie Laurencin, douceur en couleurs.

Elle rêve surtout d'écrire, de pouvoir aligner des vers, sa prose.

Pour conquérir le comte de bel-air,  qui aime secrètement sa soeur.

Sa poésie reflète les secrets de son âme torturée par le tourment

M’aimera t’il un jour, passera t’il à côté d’un amour que je crois possible

Les mots ont ce pouvoir magique d’arrêter le souffle du vent

Pour que sur la feuille se pose la douceur d’un sentiment indescriptible

Devant elle une boîte ornée de macramé délicat en son centre un coeur, 

Que contient-elle ? des lettres attachées par des rubans en organdi pastel. 

L'une n'est pas ouverte, d'un ongle manucuré, le sceau est enlevé avec douceur. 

Déplié le papier bis sous les yeux, une larme perle, envol de tourterelle.

L’amour éclaire le présent, laissant le passé à son trépas morbide,

Un bonheur qui luit et qui illumine le visage longtemps resté fermé.

Aurait il dit oui ? serait il près pour elle, et voler ainsi au dessus du vide,

Oui, l’amour est là, rayonne et son aura enveloppe ainsi les êtres aimés.

A mains jfred et Morganne

coucou

Aujourd'hui un ange c'est envolé

Rejoignant des cieux tant mérités

Retrouvant ses aïeuls aimant

Il ne souffre plus a présent

Il a lutté de toutes ses forces

Contre une maladie si féroce

Malgré lui, elle l'a arraché

A une famille qui l'a tant aimé

Je me souviens de ce petit garçon

Timide, discret, qui souriait sans raison

Je n'oublie pas les jeux dans le jardin

Les farces ni les fous rires enfantins

Aujourd'hui un ange c'est envolé

Trop tôt malgré tout, malgré nous

Il sera bienveillant de là où il est

Sur sa famille, son berceau, son bijou

Kurai

INVESTITURE

La liberté ! Cette liberté que réclament corps et cris !

C’est dans sa lumière que renait l’espérance,

Dans son ombre que prend fin celle d’autrui

Quand s’immisce l’irrespect ou l’intolérance.

Que reste t-il d’une conscience en mal de cette notion ?

On ne peut vivre en harmonie qu’en aimant son prochain,

Libre en l’espace qui est notre, ce somptueux horizon,

Avec pour seule alternative, le respect des autres destins.

Nulle chaine ne retient celui qui sait de l’Autre la vie :

Lui seul s’octrois de ce fait, des ailleurs insoupçonnés

Car de sa totale considération des libertés d’autrui,

Tombent les frontières en partage d’avenirs à présent liés.

Le cœur empli des douces images que génèrent ces valeurs,

Il peut alors avancer vers la lumière de sa sérénité,

Fort d’avoir conquit une âme devenue sœur

Par la douce onction de son sourire et de son respect.

Aux armes, soldats de l’espérance ! Déployez votre amour !

Dans ce combat pour la tolérance, porté de votre droiture,

Vous trouverez l’Eden en ce miroir d’amitié sans détours

Et votre avenir s’éclairera de la lumière de cette investiture.

Sylvain

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 bah ! oui, je sais !!! je passe encore en coup de vent !!! Les affaires reprennent et le temps vient ancore à me manquer !!! Mais je pense à vous tous et je vous aime !!!

Bisous