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    Je pars en nuages, au frais de mes humeurs.

    Je vagabonde au gré des tendresses,

    Aux couleurs de douces rêveries,

    Quand je reviens de ces vallons intérieurs.

     

    Je pars selon des chemins suaves,

    Guidé par une imagination de fièvre ;

    Je pars et ne reviendrai naguère,

    Le temps en fin de tempête semble aboli.

     

    Je pars sous d’autres charmes

    Polis par de multiples étincelles,

    Je pars mais jamais de ma couche ne partirai

    Car ceci est ma chambre, ceci est ma cour !

     

    Alain, 11 janvier 2013

    Hommage à Marcel Proust qui a écrit la plupart de son œuvre, à la fin de sa courte vie, de son lit qu’il ne quittait pas souvent. Ill. tirée du net !

    Je pars en nuages par Spock27


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    Jamais Plus Jamais

     

     

    Quand du Nord l’aurore boréale cadencée

    Viendra du Sud la vespérale balancée,

    Luire le chaume de ma cabane fluette,

    J’irais à la croisée silencieuse et muette

    Porter mon regard flatté au delà l’éther

    Inhaler le doux parfum qu’exhale Esther.

     

    La bise glaciale et fluate du temps fâcheux

    Comme d’une enfance le souvenir grincheux

    Viendra de son pas subtil pâle et saccader

    Sur mon visage las et harassé, barder.

    Je boirais une fois encor de cette hauteur

    Comme de tes cheveux je humai la senteur,

    De la première ondée le parfum délicieux.

     

    Le jour gai et qui à mon malheur précieux,

    Prompt et éveillé au soir lointain s’approche

    Comme sans cesse à la fin complète marche

    Gaiement l’homme pour quelques plaisirs fugaces.

    De la croisée pénètre par quelques audaces

    Comme du créancier qui réclame son débet

    Le bruit timide que seul tonne le gibet

    Sur la grande place, morne et assassine.

     

    J’irais dans le midi comme dans ma cassine

    Quand la verte à mes pieds faisait allégeance

    Les matins après laudes qu’avait obligeance

    Quelque doctrine pour leur salue eternel,

    Cueillir la larve vitale au sein maternel…

     Ô ! Trop vite j’ai parlé ; le temps ne m’est plus.

    Mon Esther, je meurs une fois et jamais plus !

    Ô lumière qu’a travers la croisée me nargue !

     Seul d’un regard pétulant ton reflet j’alpague

    Comme de la mer le chatoiement lumineux.

     

    bonasse

    03 janvier 2013


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    Il était une fois une fille qui se demandait si on pouvait aller dans le ciel.

    Elle demanda à sa maman. La maman lui dit : « c’est non, je regarde la télévision ».

    Elle demanda à son papa. Le papa dit à sa fille : « je lis mon journal ».

    Elle n'avait pas d'idée pour demander à quelqu'un.

    Elle n'avait pas d'idée, elle ne savait pas quoi  faire.

    Elle dormit un petit peu, elle rangea la chambre,  elle essaya un vêtement,  elle écouta de la musique.

    Elle lu.

    Les parents ouvrent la porte. La fille demanda aux parents si on pouvait aller dans le ciel.

    Les parents lui dirent : « on peut aller dans le ciel avec une fusée ».

     

    4 janvier 2013, Saskia (7 ans et demi, fille d'Alain / Spock27)

    Engin dans la salle de projection du Planétarium de Bruxelles!

    Peut-on aller dans le ciel ? par Saskia


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    Le roi voulait que la princesse épouse le prince Alain.

    Mais la princesse  ne voulait  pas épouser le prince Alain

    Elle voulait regarder la ville.

    Soudain, elle avait une idée.

    Elle avait comme idée celle de partir pendant la nuit.

    Elle commençait à marcher.

    Le roi demanda à ses gardes.

    Les gardes disaient : « on n’a pas vu la princesse Lili ».

    La princesse Lili a vu un château.

    Elle rentre dans le château.

    Un prince vient à côté d’elle.

    Le prince lui demanda : « Lili, veux-tu un gâteau ». Elle a dit « Oui ».

    Elle lui dit : « je suis tombée amoureux de toi ». « Et moi aussi ».

     

    Saskia, 3 janvier 2013 (fille d’Alain / Spock27), 7 ans et demi.

     

    [pas de panique. elle n'épouse pas le prince Alain mais un autre, lol]

    La princesse vint au château par Saskia


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    Partir sans regarder derrière,

    Sans se retourner, laissez sa vie à l'arrière.

    Le soleil pâle de cette fin d'année,

    Rends les gens tristes, solitude des oubliés.

     

    Comblant la grande solitude à Noël ou en fin d'année,

     D'une vielle dame sans famille laissée sur le pavé.

    Faisant des gestes simples, d'amitié, d'amour partagé,

    Bonté pas toujours reportée.. retour de bâtons vite arrivé.

     

    Au même moment, tombe la sentence,

    Non deux et deux ne font pas quatre, méfiance.

    Elle ne sera pas là, non pas le droit,

    "Chacun son tour toujours à moi".

     

    La bêtise humaine est toujours au rendez-vous,

    Faîtes le bien, de cervelles sans neurones, recevez les coups.

    Envoyés par des personnes sans réflexion ni éducation aucune,

    Mémoire d'escargot, bavez Mesdames, de mon chapeau j'enlève la plume.

     

    Merci Gente Dame, vous aimez la parade,

    Je souris, je ris mais ce n'est pour moi qu'une bravade.

    Lolita du temps des hippies, affublée, comme le paon vous faîtes la roue,

    Ne déguisez pas les enfants, le ciel note tout, et là il est en plein courroux.

     

    Morganne

    30/12/2012

     

    Gros désarroi, cela passera, ne pas me poser de question,

    la réponse je ne l'ai, donc lisez si vous voulez, mais ce n'est pas une obligation..

    La tristesse comme la joie passe, donc attendons l'an prochain, à la porte il frappe.

    Demain sera un autre jour... les anges joueront de la harpe...


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