-
Par psyche-d-ames le 27 Février 2014 à 09:09
Les arbres parlent
Comme les cendres se taisent.
Leurs paroles sont ardeurs,
Les autres n’ont que silence
Pour se réchauffer.
Les uns balaient tendrement leurs palmes,
Fiers d’une rugueuse fierté.
Le feu lui, qui rugissait à l’instant
Savoure à sa façon sa belle mort.
Alain, 22 mars 2013
votre commentaire -
Par psyche-d-ames le 27 Février 2014 à 08:44
Nouveau monde
Doucement vers la nuit,
L'ange passe, sans ennui.
Où vas-tu être ailé ?
Chercher celui en recherche de vérité.
Le guideras-tu vers sa nouvelle demeure ?
Dans les nimbes pures où plus rien ne meurt.
Conduis-le vers ce pays paradisiaque durant l'éternité,
Qu'il s'installe confortablement vers sa nouvelle destinée.
Le tunnel franchi, la lumière qui abasourdit,
L'envol de son âme s'est fait dans la douceur accomplie.
Recherche d'un nouveau bonheur sur cette planète en fleurs,
Une femme vêtue de blanc, robe longue le regarde avec candeur.
Peut-être son âme sœur, celle qui dans l'au-delà sera son guide,
Celle avec qui il aimera reconstruire, le nouveau monde sans vide.
Tous ici sont frère, sœur, famille de cœur, plus rien n'est impossible,
Les âmes errantes n'ont pas le droit au paradis, bonheur indicible.
Prends ton temps repose-toi,
Te voila délivré d'un poids.
Prends soin de tout ce que tu souhaites, regarde cette jolie fauvette,
Ne pars pas dans ces nouvelles contrées à l'aveuglette.
Morganne
16/03/2013
votre commentaire -
Par psyche-d-ames le 27 Février 2014 à 08:42
Ton nom fut donné aux fresques,
Aux créatures par le burin, à peine esquissées.
Ton nom fut apposé dans la forge
Et la pierre, adoubé par la pesanteur
De tant de lettres au Pourpre de Tyr,
Baignées du vert des buissons d’acanthe.
Ton nom fut insufflé aux flots
Dont les ondes feront lancinants délices,
Entourant les falaises interdites,
Ces chairs qui tantôt avilissent,
Tantôt chavirent sous la langue des désirs.
Le nom que l’ont te prête,
Tu l’empruntes tout au long d’une vie ;
A chaque rosée, dans cette vasque de fraîcheur,
Tu l’emportes en toi
Et quelque chose en toi
Se meurt.
Qu’à cela ne tienne, car ce nom tu le boiras
Comme l’amour qui se déverse sur les mères,
Ainsi ira l’affection déférente aux bons pères.
Alain, 12 mars 2013
votre commentaire -
Par psyche-d-ames le 25 Février 2014 à 10:05
6 7 1 Q 9
7 1 Q 13 & 3
6 7 1 Q 13 & 3
7 1 10 20 plaisir
2 100 servir
ps : à lire très lentement
poème tiré du net, pour vous faire plaisir :)
Andy
08/03/2013
votre commentaire -
Par psyche-d-ames le 25 Février 2014 à 09:56
Entre les roseaux de l’étang aux mille couleurs,
Le grand Paon, fier, dévisageait le petit Cygneau.
Sur le bord de la rive il était tout en pleurs,
Seul devant son portrait miroitant dans l’eau.
Hautain, le Paon l’alpagua :
« - Léon ! Léon ! Que tu es hideux !
Tu ternis ma parure en te trouvant là,
Tu es difforme ! Ton duvet grisâtre, affreux
Porte ombrage aux yeux de mes délicates ocelles,
Vas t’en tu n’es point digne de ces lieux.
Cède la place au plus majestueux,
Plumes chatoyantes et parure arc-en-ciel. »
Penaud, déprimé, « le vilain petit canard » voleta
De toutes ces moqueries il était las.
L’été passa et telles les plus belles fleurs,
Les plumes brillantes du Paon se flétrirent et tombèrent.
Honteux de sa perte, il brailla son malheur,
Humilié, sachant qu’il ne pourrait plus plaire.
Il courut se cacher dans les roseaux,
Et se trouva bec-à-bec avec un bel oiseau :
Petit Cygneaux, métamorphosé, devenu Cygne.
Sa majesté le Cygne le fixa longuement, calme et digne :
« Et toi ! Admire mon plumage blanc et pur,
La puissance de mes ailes, mon cou élancé.
N’avais-tu pas jadis plus belle allure,
Pour avoir sans cesse me railler ?
Mon ami, tu devrais te sentir coupable. »
Gracieux il partit et grommela sentencieux,
Il ne faut jamais moquer des misérables
Car qui peut s’assurer d’être toujours heureux ?
#Lulu
05/03/2013
Voilà une fable que j'ai dû écrire pour les cours..
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique