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    Les arbres parlent

    Comme les cendres se taisent.

     

    Leurs paroles sont ardeurs,

    Les autres n’ont que silence

    Pour se réchauffer.

     

    Les uns balaient tendrement leurs palmes,

    Fiers d’une rugueuse fierté.

     

    Le feu lui, qui rugissait à l’instant

    Savoure à sa façon sa belle mort.

     

    Alain, 22 mars 2013


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    Nouveau Monde par Morganne

     

     

    Nouveau monde

     

    Doucement vers la nuit,

    L'ange passe, sans ennui.

    Où vas-tu être ailé ?

    Chercher celui en recherche de vérité.

     

    Le guideras-tu vers sa nouvelle demeure ?

    Dans les nimbes pures où plus rien ne meurt.

    Conduis-le vers ce pays paradisiaque durant l'éternité,

    Qu'il s'installe confortablement vers sa nouvelle destinée.

     

    Le tunnel franchi, la lumière qui abasourdit,

    L'envol de son âme s'est fait dans la douceur accomplie.

    Recherche d'un nouveau bonheur sur cette planète en fleurs,

    Une femme vêtue de blanc, robe longue le regarde avec candeur.

     

    Peut-être son âme sœur, celle qui dans l'au-delà sera son guide,

    Celle avec qui il aimera reconstruire, le nouveau monde sans vide.

    Tous ici sont frère, sœur, famille de cœur, plus rien n'est impossible,

    Les âmes errantes n'ont pas le droit au paradis, bonheur indicible.

     

    Prends ton temps repose-toi,

    Te voila délivré d'un poids.

    Prends soin de tout ce que tu souhaites, regarde cette jolie fauvette,

    Ne pars pas dans ces nouvelles contrées à l'aveuglette.

     

    Morganne

    16/03/2013


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    Ton nom fut donné aux fresques,

    Aux créatures par le burin, à peine esquissées.

    Ton nom fut apposé dans la forge

    Et la pierre, adoubé par la pesanteur

    De tant de lettres au Pourpre de Tyr,

    Baignées du vert des buissons d’acanthe.

     

    Ton nom fut insufflé aux flots

    Dont les ondes feront lancinants délices,

    Entourant les falaises interdites,

    Ces chairs qui tantôt avilissent,

    Tantôt chavirent sous la langue des désirs.

     

    Le nom que l’ont te prête,

    Tu l’empruntes tout au long d’une vie ;

    A chaque rosée, dans cette vasque de fraîcheur,

    Tu l’emportes en toi

    Et quelque chose en toi

    Se meurt.

     

    Qu’à cela ne tienne, car ce nom tu le boiras

    Comme l’amour qui se déverse sur les mères,

    Ainsi ira l’affection déférente aux bons pères.

     

    Alain, 12 mars 2013

     

    En ton nom... par Spock27


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    6  7  1  Q  9

    7  1  Q  13  &  3

    6  7  1  Q  13  &  3

    7  1  10  20  plaisir

    2  100  servir

     

     

    ps : à lire très lentement

     

    poème tiré du net, pour vous faire plaisir :)

     

    Andy

    08/03/2013


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    Entre les roseaux de l’étang aux mille couleurs,

    Le grand Paon, fier, dévisageait le petit Cygneau.

    Sur le bord de la rive il était tout en pleurs,

    Seul devant son portrait miroitant dans l’eau.

    Hautain, le Paon l’alpagua :

    « - Léon ! Léon ! Que tu es hideux !

    Tu ternis ma parure en te trouvant là,

    Tu es difforme ! Ton duvet grisâtre, affreux

    Porte ombrage aux yeux de mes délicates ocelles,

    Vas t’en tu n’es point digne de ces lieux.

    Cède la place au plus majestueux,

    Plumes chatoyantes et parure arc-en-ciel. »

    Penaud, déprimé, « le vilain petit canard » voleta

    De toutes ces moqueries il était las.

    L’été passa et telles les plus belles fleurs,

    Les plumes brillantes du Paon se flétrirent et tombèrent.

    Honteux de sa perte, il brailla son malheur,

    Humilié, sachant qu’il ne pourrait plus plaire.

    Il courut se cacher dans les roseaux,

    Et se trouva bec-à-bec avec un bel oiseau :

    Petit Cygneaux, métamorphosé, devenu Cygne.

    Sa majesté le Cygne le fixa longuement, calme et digne :

    « Et toi ! Admire mon plumage blanc et pur,

    La puissance de mes ailes, mon cou élancé.

    N’avais-tu pas jadis plus belle allure,

    Pour avoir sans cesse me railler ?

    Mon ami, tu devrais te sentir coupable. »

    Gracieux il partit et grommela sentencieux,

    Il ne faut jamais moquer des misérables

    Car qui peut s’assurer d’être toujours heureux ?

     

    #Lulu

    05/03/2013

     

    Voilà une fable que j'ai dû écrire pour les cours..


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