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Vois-tu comme le tout et le rien se complètent
Alors qu'ils font toujours des rêves opposés !
Mais qui peut ignorer les sens qui se reflètent
Derrière nos refus de choix ecchymosés ?
Le tout perd sa rondeur quand il ne veut rien dire
Et reste un souvenir à l'aube du matin !
Le rien masque le tout quand il vient interdire
Les plaisirs spontanés d'un moment opportun !
Tels des galériens enchaînés l'un à l'autre,
Dans nos esprits, parfois, le rien traîne le tout ;
Enfant on nous apprend comme une patenôtre
Le chant perpétuel de ce couple un peu fou.
Ainsi en ce bas monde où le doute s'installe
Doit-on penser que tout est l'inverse de rien ?
Peut-être existe t-il une raison vitale
Pour qu'ils soient les desseins d'un épicurien !
Challenge Psyché d’Âmes n° 296
Les 10 mots dans un nuage
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Dans ce vaste océan de questions restées sans réponse
Flotte l'incertitude sur une vague d'interrogations
De ces points laissés en suspens naît la protestation
Ballottée de paroles anesthésiantes, noyée de semonces.
Dans ce roulis aux éternelles lois, l'orage gronde sur la terre
Résonance dont l' écho se heurte à l'esprit austère.
Le ciel s'emmitoufle de nuages noirs déverse son crachin
Sur la mer qui de rage se gonfle face à l'ennemi cabotin
Mouvements de ressac guidant avec autorité sa directive
Sur les flots de colère l'homme s'indigne, part à la dérive
Hurle comme le vent tempétueux son mécontentement
Vomissant son écume ravageuse de désappointement
L'onde de choc se propage en cris de douleur
Perçant la brume de discordes qui déchirent les coeurs
Enfermés dans une houle d'erreurs
Les remous du désespoir sombres dans la nuit
nini
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Que votre esprit ne soit prisonnier d'un dilemme!
Puisqu'il me vient de vous, en votre âme initiée,
Non sans douleur, j'avoue, j'accepte l'anathème
D'un silence assassin, fort inapproprié.
Quel que soit le motif ignorant mon problème,
Nature de cette levée de boucliers,
Qu'il soit, ou non, tenté de fuir les chrysanthèmes,
Mon cœur n'implorera jamais votre pitié.
Il n'aura évoqué, toujours, qu'un théorème:
Celui, plus qu'évident, que vous lui manqueriez.
Sans trop savoir pourquoi, désolée! je vous aime…
D'un Amour sans désir, plus fort que l'Amitié,
Sans trop savoir comment, chaste autant que bohème,
C'est un fait, JE VOUS AIME… A quoi bon larmoyer?...
L.
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La dernière relève.
Là-haut, dans le ciel,
Volent mes rêves de toi,
À côté du soleil,
Se cache ma voix.
À travers les yeux des gens,
C’est toujours ton visage souriant,
Partout où mon œil se pose,
Je sens ton parfum de rose
Parfois, je repense à ceux que nous étions,
Juste l’espace d’un souvenir,
Les remords prennent le dessus au plaisir,
Et le temps se fige en approbation.
Je me mets alors à rêver,
À ces délicieux baisers,
À mon corps collé au tien,
Dieu que je me sentais bien.
Le jour n’était jamais très loin,
Le réveil était comme après une gueule de bois,
Comme un homme ayant abusé de vin,
Hélas, comme je haïssais ces matins…
Quand je découvrais que ce n’était pas réel,
Que tout cela se jouait juste dans mon esprit,
Et que cet amour « éternel » n’était que virtuel,
Sans jamais traverser ma véritable vie.
Alors le poète qui sommeille en moi,
Sèche péniblement ses pleurs,
Et à travers sa douleur,
Se relève une dernière fois.
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LE PREMIER PAS
J'ai vu ce beau jeune homme le séant sur un fauteuil,
Un parquet de bois luisant, devant lui. J'ai l'oeil.
Autour de lui des mégères en "chaperons"pas rouges, de là je vois.
Et leurs jeunes pucelles au bal des Gadzars, aux abois.
Sauterie très quotée pour trouver gente dame,
(presque plus que le prix de Diane à Chantilly)
Ou jeune ingénieur pour épousailles en grande classe.
Des couples nouvellement unis, virevoltait sur la piste,
Pourquoi ne pas venir m'inviter galamment, aucun pas de risque.
Enfin il se décide et sur le parquet vernis il glisse..
Celui qui était l'élu de mon coeur, me fait faire une jaunisse.
Comme Monsieur Molière dans.... dans quoi, après tout on est au bal.
Aurais-je dû, jeune fille de bonne famille, le relever tout bancal.
Il était beau il sentait bon le sable chaud, mon légionnaire.
Zut je m'éloigne du texte, toutes mes excuses imaginaires.
M'avouant ne pas savoir danser, j'ai dit je vais vous initier,
Un deux, un deux, vite vite lent, cela n'était pas sorcier.
Un slow il a aimé, collé contre moi, ses pieds n'écrasaient plus les miens.
Il me dit en souriant, (je ne suis pas Ronaldo sorry I'm Sorry), sortons la lune pour écrin.
Première fois, toute toute première fois, qu'une fille invite un garçon,
Et un de moins en lice, oui à Cluny beaucoup de chevaux trottinent.
(J'ai droit à une ligne de plus vu que je suis sortie plusieurs fois d'OK Coral)
Sous les Etoiles bienveillantes, nos coeurs en écho, nos lèvres jointes.
(toute première fois, oui oui première fois mais c'était bon
On s'est connu, on s'est reconnu, on s'est perdu de vue
Ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants, non pas trop... il faut les élever..
Morganne
histoire vécue sans la chute.. (comprenez ce que vous voudrez, pour la chute)
J'explique le bal de Gadz'arts ou Bal des Elèves Ingénieurs des arts et Métiers à Cluny Sâone-et-Loire est un bal très quoté ou les mamans voudraient bien trouver un gendre, et quelque maman de garçon une jeune fille "il y a des garçon très timides" jeune hommes.. il leur faut leur maman.. j'en ai connu un... et là il lui faut toujours papa maman à 40 ans
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