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Aime –Air – Ame – Amour – Ange – Baisers – Bas – Beau – Beauté - Belle
Bras – Choses – Ciel – Cœur – Corps – Désir – Douleur – Doux – Eau - Enfant
Esprit – Eternel – Femme – Feu – Fleurs – Fond – Front – Grands – Hélas - Homme
Immense – Jamais – Jour – Loin – Long – Lune – Main – Matin – Mer - Moi
Monde – Nature – Noir – Nuit – Œil – Parfois – Parfum – Pauvre – Pieds - Pitié
Plaisir – Plein – Pleurs – Poète – Profond – Race – Regard – Remords – Rêve - Soir
Soleil – Souvenir – Temps – Terre – Tête – Toi – Toujours – Travers – Triste - Vent
Vie – Vieux – Vin – Voix – Yeux
Le colosse aux pieds d'argile (rire)
Dans l'oeil du Cyclope, j'ai cru te voir,
Ce n'était qu'un mirage, on avançait dans le noir.
Nous ne vivons pas sur l'acropole,
Tu n'es pas non plus mon Dieu préféré Eole
J'ai vu une cariatide perdant pied, la pierre sur le dos,
Dépêche toi, tu as une cruche, donne lui ton eau.
Pauvre disciple, tu n'es pas Appolon, mais Eros mon amour,
Je crois qu'Athena nous a joué des tours.
Allons la voir, elle bénira avec du vin notre union,
Elle te demandera peut-être, centurion.
moultes et nombreux travaux,
J'ai la tête ailleurs, tu n'es pas Hercule, nous n'avons pas de chevaux.
Réveillée dans les draps froissés,
Je me rends compte que j'ai rêvée.
Hélas, j'aurais bien aimé être uni à Eole,
Ce fripon aux vents coquins, sous ces airs les robes des femmes s'envolent.
Toi tu es un ange, serres moi dans tes bras,
Athéna, surtout ne m'en veut pas,
D'avoir fait, avec mon homme un tour frivole,
Au travers de ton antique Grèce, en compagnie d'Eros et d'Eole.
Morganne
Je suis la première nah ! mais je n'ai pas fait encore mon autre poème..oh !!!
des fois je me demande si Athéna n'est pas un homme pourquoi je ne sais pas..
Pour ceux qui connaissent Mona, elle vous fait de gros bisous,
Mais je n'ai pas pu la décider, pourtant (ne le dites à personne chutt ) elle est amoureuse.
Et c'est facile de faire de beau poème d'amour. eh oui.
*****
On ne sait jamais si cela se trouve je ne serais plus là la semaine prochaine
car je rentre trois mois à l'hôpital... je ne pense pas avoir d'ordi.
Ne pleurez pas après je marcherai, peut-être sur un moignon... non
c'est pour mon bien (si vous voulez savoir demandez à L.)
Mais je serais peut être encore là et je vous expliquerai..
Morganne
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Pour la première fois, je peins mon existence,
Sans point et sans virgule elle fuit mon esprit,
Pour dessiner enfin la rime qu'on écrit
Quand on veut redonner un sens à l'importance.
Sur l'envers de ma peau je fais danser ma plume,
Tout en serrant les doigts sur un corps transparent
Dans lequel on regarde onduler le courant
D'une encre vaporeuse où l'après se consume.
Sur un fragment de vie, une goutte s'étale
Et dilue instamment le pigment des couleurs !
Le rose vire au bleu sous les flots enjôleurs
Des chagrins reliés en pensée idéale.
Et puis, sans le vouloir en bravant l'anathème,
L'histoire continue attirant nos émois,
Qui se perdent encor pour la dernière fois,
Dans ce tableau de mots où surgit ce poème.
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Ne pouvant guérir totalement du passé
je me suis alors souvenue d'hier
Telle une traversée du désert
Cette image reste en moi gravée ...
Dans ce miroir, reflet d'une vie avortée
Mon cœur, de stupeur s'était emballé
je tenais entre mes doigts l' existence abrégée
D'une petite sœur prématurément décédée
Photo face à la réalité qui, pour la première fois
Me faisait découvrir tout le sens du désarroi
Du questionnement et du tourment
Que l'enfance ne comprenait pas vraiment
Sur mon cœur meurtri j'ai apposé un pansement
Cherchant à faire revivre ce déchirement
Dans ma naïveté juvénile je devenais magicienne
Créant de cette disparition une vie pérenne.
Les années ont apaisé cette douleur, toutefois
je garde en moi la vision de cette première fois
Traumatisme qui a longtemps hanté ma fragilité.
Quand avec le temps, ma peine atténuée
j'ai regardé une dernière fois celle qui fût mon aînée.
nini
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Si parfois je divague en parlant de l'amer,
Une nouvelle fois, ne fusse la dernière,
Comme en un songe fou, courir après ce rêve
Qui s'obstine à me fuir, sans relâche et sans trêve.
Mon esprit se souvient de ce jour impromptu
Où, soudain, dans ma chambre, elle m'est apparue,
Faisant renaitre en moi, ainsi qu'une étincelle,
Ce lunatique espoir, qui, dès lors, me harcelle.
Faudrait-il proscrire toute initiale fois,
A défaut du possible à inhiber l'émoi,
Pour qu'il n'y en ait plus, désormais, de dernière,
Que je n'ai jamais plus à regretter l'hier?
S'agissait-il en fait d'une conspiration
A l'encontre effarant de mes inspirations,
Où votre indifférence a fait la différence?
Mais qui, mais qui fera taire enfin ce silence?
Que l'on m'extrait d'un trait de ce songe aberrant
Pour une vie banale et vide, sans tourment,
Me réveillant enfin, d'un sursaut de conscience,
Du décor endeuillé sans fin de votre absence…
L.
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On remplit sa vie, comme si rien ne pouvait l'arrêter
En oubliant de dire à ceux qui nous sont chers
Combien ils comptent pour nous et qu'on peut les aimer
Et que tout cela n'est qu'éphémère...
Ce n'est que le jour où l'on perd quelqu'un
Qu'on comprend que tout s'arrête un jour
Et qu'il y aura un vide pour toujours
Que personne ne pourra y mettre fin....
On réalise qu'on n'entendra plus le son de sa voix
Ni pouvoir la serrer dans nos bras
Comme dans nos souvenirs d'autrefois
Où l'on ne pensait pas à tout cela
Maintenant, il ne reste plus que des souvenirs
Qui n'auront plus jamais d'avenir
Mais qui resteront gravés
Dans ma mémoire, pour l'éternité...
J'aurai voulu, juste un dernier moment,
Pourvoir vous serrer contre mon cœur...
Comme dans mes souvenirs d'enfants
Dans lesquels je ne voyais pas de malheur...Evy
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