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Dans la salle tout se prépare,
Tout le monde est à son affaire,
Chacun s'active de concert.
Allez, en avant la fanfare!
Le grand chef déjà fait sa pub…
Encore un tube?
Aller, en avant la musique!
Tout est prêt, un, deux, trois, partez!
L'opération peut commencer.
Il faut réviser ses classiques!
Mon âme anesthésiée titube…
Encore un tube?
Au loin s'entrechoquent les cuivres…
Je les sens mettre les turbines.
Dans ma tête tout tambourine,
Attentive à ce qui va suivre!
Je commence à avoir les flubes…
Encore un tube!?
Le récital monte d'un ton,
Et je tremble dans mon séquestre
De ces nouveautés qui s'orchestrent…
Ne me joue-t-on pas du violon?
La peur est là qu'ils ne m'entubent…
Encore un tube!?
Aux confusions des perfusions,
Sondes et autres cathéters,
Mais que cherchent-ils à me faire?
M'attacher au drain de Redon?
Mon esprit pustule de bubes…
Encore un tube!!!
Curieux! mon malaise s'incube…?
Encore un tube!!!
Encore un tube?
L. (avec un brin d'humour...!)
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Symphonie à mon coeur,
Tableau de maître à mes yeux,
Quel plus grand bonheur
Pourrait me rendre heureux?
Je courbe l'échine,
Chaque jour à ma tâche,
Cette vie qui me mine
Fait que mon coeur lâche...
Et pourtant quand j'abandonne,
Je regarde tout alentour
Le ciel et son infini me donne
L'envie de m'envoler, d'oublier toujours
Ma vie et ses vicissitudes...
Les senteurs des herbes, des fleurs
Régénèrent mes poumons en pleurs.
Le bal des oiseaux moqueurs
Qui se rient de l'apesanteur
Etirent mes lèvres en un sourire rêveur...
Il suffit d'être là en conscience
Ressentir et comprendre la chance
D'assister et d'être de ce spectacle
Que la nature met en scène, miracle!
De la vie chaque jour...
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Sur un tapis doux comme de la soie,
Mes pas m'entraînent sous la pergola.
Des roses "thé" effeuillent avec émoi,
Leur manteau d'été, leur bel apparat.
Sous l'arcade, des rossignols serinent leur mélodie,
Qu'un jeune couple enlacé, écoute les yeux embués.
Douce atmosphère sous le soleil de midi,
Les hémérocalles éphémères leur corolle vont fermer.
Le phénix renait de ses cendres,
Sous la forme frêle d'une bergeronnette.
Petite mamy, tu prends du repos dans les méandres
De ce jardin extraordinaire où musarde un chat à clochette.
Le temps est rayonnant, la lumière est tendre,
Le bonheur est à la portée de la main.
Douce symphonie reste à entendre,
En marchant sur le doux chemin.
Morganne
(excusez mais je n'ai vraiment pas les idées claires, mais cela reviendra,
je retourne demain à la clinique pour des examens... mais quand cela va finir mon moral commence à tomber.. et pourtant je l'ai toujours eu...
Mais t'inquiètes L. toi qui traverse aussi ce désert, donne moi la main et tu me donneras ta force,
Amies on se comprend on partage même dans la douleur...
Bisous à tous
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Souhaitiez-vous que ma joie s'élève,
Que mon âme touche les cieux,
Epousant la forme d'un rêve
D'un nouvel élan audacieux?
J'ai laissé mes yeux s'éblouir,
Ainsi que mon âme d'enfant,
De l'éclat de votre sourire,
Tel un baume revivifiant.
Fusse l'objet d'une prière?
Mon luth affolé s'est épris,
Tant l'onguent de votre lumière
Aura parfumé mon esprit.
Depuis vont mes mots indomptés,
Prompts soient-ils à vous rendre hommage.
Oseriez-vous vous en draper,
Ils ne vous feraient pas ombrage.
Fusse votre premier désir,
Ou celui secret de mon cœur,
De s'honorer de devenir
Vos plus dévoués serviteurs,
Permettez-leur d'être pour vous
Ces admirateurs anonymes,
Emus de ce qui ne s'avoue
Qu'en la caresse de ces rimes,
Et mû de ce qui ne s'avoue
Qu'en la caresse… de mes rimes.
L. (inspirée davantage par l'illustration que par le thème premier, oups!)
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Que venez-vous peuplez mes rêveries diaphanes,
Ainsi qu'une miraculeuse apparition,
De votre silhouette ancrée en filigrane
Dans une vie que je croyais en suspension?
Dès le lever du jour, dirai-je … jusqu'au soir,
Que venez-vous troubler mes pensées, avec art?
Aussi, pardonnez-moi si je me plais à croire
Que, non, vous n'êtes pas passée là par hasard!
Vous me pardonnerez aussi cette insolence
Si j'osais à penser que ce rôle de Muse,
Qui sut tirer ma plume de sa somnolence,
Peut-être vous agrée, sinon ne vous amuse!
Jusque-là j'ignorais, l'esprit souvent ailleurs,
Cette force cachée dans un semblant d'espoir,
Que même une illusion peut conduire au bonheur,
Ressusciter la vie, tout au moins l'émouvoir.
Quoi qu'il en soit, mon cœur, craignant les cicatrices,
Se croirait obligé, mal à l'aise, je pense,
Que celles-ci fussent réelles ou factices,
De chanter comme un fou pour meubler tout silence.
Qu'il n'ait d'autre reflet que celui de l'Espoir,
Et par tout le respect que j'ai à votre égard,
Vous ne m'en voudrez pas si je m'obstine à croire
Notre rencontre autre que le fruit d'un hasard!
L.
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