D’une sonnerie plus agréable qu’à l’ordinaire,

Le réveil s’anime, il est l’heure ;

Loin d’être riche, je me sens millionnaire

Et doucement, les rayons du soleil m’effleurent

Ce matin ni cours ni travail,

Oublions cahiers et polycopiés ;

Verre, jus de fruit, paille

J’attaque la journée du bon pied

C’est en me souhaitant bon appétit

Que résonnent les douze coups de midi ;

Tandis qu’autour de moi, le bien-être se bâtit,

Enlisé dans sa peine, le malheureux me maudit

Belle après-midi mouvementée

Sur Terre, sous l’eau ou dans l’espace ;

Attractions à sensations ou château hantée,

Je savoure la moindre seconde qui passe

La soirée s’annonce croustillante

Et dehors, la nuit commence à tomber ;

Délicieux banquet et piste de danse scintillante,

Un programme auquel on ne peut que succomber

Pour décompresser avant le coucher, il n’y a rien de tel

Qu’un bain moussant aux huiles essentielles ;

Ainsi, mon âme et mon cœur rejoignent le ciel

Que les plus belles étoiles constellent.

(Novembre 2011)

Dans un coin du grenier, oubliée

Une vieille malle poussiéreuse

Renferme tout un passé

Avec émotion, je découvre les reliques d'une vie mystérieuse

Je ne peux plus résister longtemps,

Mes pas sur les planches craquent dans le grenier.

Qu'y a-t-il dedans ?

Un chapeau noir élégant avec voilette, beau on ne peut le nier.

Les souvenirs ont survécu aux années

Ils sont restés là dans ce coffret, éparpillés,

Je n'ai plus qu'à les trier pour découvrir leurs parfums

Réapprendre leurs chansons et sourire de leurs dessins.

J'en prends un qui repose au fond,

C'est l'esquisse d'une église à la mémoire si blanche.

Serait-ce là le lieu futur d'une belle union

Avec une belle âme qui me reste à trouver encore,

Je reprends le crayon, des lumières d'espoir en jailliront

Je décide de m'aventurer plus loin vers ce passé

J'y découvre un pilote soudé à son volant

Casque de cuir et lunette d'antan

Bolide rouge sigle d'un cheval cabré

Jouet intemporel qui semble échappé d'un circuit...

Ma main s'enfonce, ressent un objet,

Du fer, une forme bizarre, étrange ce que je ressens,

J'en ressors un étrange jouet,

Non ce n'est pas cela, il ressemble à un instrument.

De quoi ? Si, je sais : pour la Marine c'est étonnant !

Je me souviens d'un film de pirates, oui c'est  un Sextant.

Cette malle ode à l'hiver

Nous brûle de souvenirs

- Allez ! Reviens en arrière !

Je t'interdis de vieillir.

Un vieux livre à la reliure au cuir craquelé,

Un papier jauni, écriture manuscrite, déclaration d'amour réservée

Quelques pages tournées, là... une photo couleur sépia

Se dévoile la belle, dentelles et gants de satin, au sourire narquois

Combien d'années vécues pour autant de parfums ?

Que trouverai-je encore si je fouille plus loin ?

A nouveau ma main plonge dans cette malle aux histoires,

Les trésors qui s'y trouvent savent bien m'émouvoir.

En fouillant la boîte les  souvenirs reviennent,

Qu'ils soient remplis de joie ou de peine.

Toute ma jeunesse peut se résumer,

A l'aide de ces quelques clichés.

En voyant tous ces indices,

Dites moi, vous qui venez lire,

Cette jolie Male à malices,

appartient à qui ? venez on délire.

Poème collaboratif de

Mamin, Morganne, Minimoy, Alain, jean-marc, Gaëtan, Cécile, Jérémy.

Allez qui mettra le commentaire le plus sûr le plus juste,

A qui peut bien appartenir cette boîte à malice pleine de souvenirs.

merci à tous d'avoir participer à  ce collaboratif 

mamin

(J'ai essayé de réunir tous les challenges, j'espère que cela vous plaira, même si moi, j'avoue avoir un petit doute au ni (Je ne vous mets pas ce challenge en réelle poésie , mais je vous livre tout simplement , la belle journée vécue par mon époux en "cadeau d'anniversaire")

( photo perso )

Empressé, excité comme un enfant,  il va enfin réalisé son rêve

Assouvir sa passion et son désir de fuir quelques instants

Cette terre qui n’est que course contre le temps

La haut plus rien n’aura d’importance

De l’assemblage nacelle à la grande toile tendue vers le ciel, il participe

Ses yeux balaient toutes les manipulations de l’expert avec assiduité

Ne laissant rien au hasard sa curiosité fuse en questions

Prête l’équipée prend place, et en quelques secondes

Les proportions se perdent, et racontant son "aventure"..

Il se croit dans l’irréalité, sa joie est à son paroxysme devant le spectacle de la

Nature: là un chevreuil fuit, de grandes bâtisses se dessinent comme un tableau de

Maître, les forêts, les villes deviennent maquettes, les couleurs, peintures d’aquarelles

Revenu sur terre,  c’est l’émerveillement, et le soir venu il raconte,  et encore…. et encore..

Cette sensation de liberté en montgolfière,  il me la décrit comme une thérapie.

Lui si près des étoiles dans sa passion eut le sentiment d’être encore un peu plus

Complice de l’espace qu’il scrute sans cesse!

mamin

 " qui avec lui à partager sa joie et sa passion, ce fût donc une très belle journée"

Envie de compréhension

Cherchant mes mots, je dérive en pleine hallucination

Encerclée par des différences sans autorisation.

Silence ! Je souhaite le repos, un calme éphémère

Tout en désirant trouver le chemin vers la lumière.

Une éclaircie s'échappe de ton cœur

Non, comme un dernier souffle d'ardeur

Eliminant les anciens préjugés délictueux,

Bloquant ce sourire qui nous rendait heureux.

Elle représente la bonté de ton âme

Luisante même en pleine nuit ou lors d'un drame 

Lavant mon esprit des fautes d'autrui,

Eux qui ne savaient pas comprendre notre vie.

Jouant sur les sensations et les sentiments

Oubliant les raisons de nos tourments,

Un jour ensoleillé s'ouvre à notre passion

Réhabilitant le verbe aimer à toutes les unions

N'obéissant à aucune règle et se moquant des xénophobes

Elle guérira les rancunes et cassera les liens entre les homophobes

Eteignons les feux de la haine, car l'amour ne sait pas faire preuve de discrimination !

-Minimoy-

(08/04/11)

(J'ai essayé de réunir tous les challenges, j'espère que cela vous plaira, mêm si moi, j'avoue avoir un petit doute au niveau de la fluidité entre les différentes strophes)

Belle journée, soleil qui s’achève comme un diadème

Sur le corps que j’ai aimé d’éternité, à tue-tête et sans remords.

Là, il est étendu et semble rêver en paix, la tête dans les nues,

C’est comme cela que je l’aime ;  car on aime ainsi un ange dévêtu,

La tête couronnée par des lauriers légers  plantés tout doux en plein cœur.

Je vais me coucher au présent, m’allonger contre lui, rêvant de petite mort,

Pour des milliers, il n’est qu’un,  frêle parmi les frêles ; d’aucun ne voit,

Mes lourds sentiments, moi , pleine de mes élégies.

Ses rêves, je les ai tissés du même tissu de nos longs plaisirs,

Palais humain ! Que me fais-tu parcourir, le souffle si court !

Tu me fais belle, au diable paix éternelle; un baiser, un signe

Et tu me feras chavirer, d’un simple coup d’aile, dans un semblable élan.

Dans le même envol, sur l’air suave d’une même envie, nous nous retirerons.

Alain, 7 avril 2011 _ comme promis, un texte plus léger.

J'ai lu les paroles de la chanson de M.F. et j'ai écrit une sorte de pastiche.

/ photo trouvée sur le net //