• N° 73 : Quatre mains

    Bonjour à tous !

     

    N° 73 : Quatre mains

     

    Pour la semaine qui vient, le sujet sera "écriture sur thème libre". Le tout sera de tomber d'accord avec votre partenaire d'écriture puisque la contrainte (ou le plaisir) sera de faire un quatre mains (ou plus pourquoi pas, soyons fous !  )

     

    Amusez-vous bien et bonne semaine. (Le challenge durera 15 jours pour plus de commodité, comme à chaque 4 mains en principe  )

     

    Kelkune

    (qui passe le relai à Verlant)

  •  

    Duo-Acrostiche Morganne et Minimoy

     

     

    A l'aube d'un nouveau jour ; d'un tendre amour ;

    La lumière céleste du bonheur partagé nous a caressé,

    La lune des espoirs déchirés a laissé place à un soleil de joie,

    Unissons nos deux coeurs en un chant de prospérité.

    Maîtrisons nos émotions, scellons notre destin sur ce choix

    Eternel qu'est l'union de nos deux âmes pour toujours.

     

    Cette flamme allumée, une bougie éclairée,

    Enceinte voûtée de la nef, transept vide, réflexion adorée

    T'offrir un peu de cette bougie pour mon voeu,

    T'avoir plus souvent à mes côtés ce serait mieux.

    Eternité, dure plus d'un million d'années, je te veux.

     

    Feu brûlant mon coeur accroché aux rives altérées d'un songe

    Lointain, symbole harmonieux d'un désir sensuel qui nous ronge.

    A l'abri des regards envieux et des murmures lancinants de notre volupté

    Marchons ensemble sur ce chemin de grâce et d'affection passionnée.

    Murons-nous dans cette relation ensorcelante et libératrice ;

    Equivalente à l'attachement perpétuel mariant la joie au délice.

     

    Embarquons-nous pour Cythère,

    N'ayons aucun regret terre à terre.

     

    Mémoire en mon coeur d'un printemps idyllique,

    Ouvrir en coupe nos mains, recevons ces délices

    Noyons le passé dans un rose éclatant féérique.

     

    Chacun de nous porte en lui le bonheur,

    Offrande à tous ceux qui ont besoin de douceur.

    Effeuillons la marguerite : je t'aime, à la folie,

    Utopie d'un malheur qui ne devrait jamais avoir de vie

    Restons toi et moi, les deux alliances d'une douceur infinie.

     

    Morganne et Minimoy

    (je te laisse l'illustrer Morganne et merci pour ce duo-acrostiche, je l'adore)


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  • Duo Lepoetedu42 et Minimoy

     

    Ton cœur a submergé le mien,

    Il a brusquement comprimé mes liens.

    Tout en parcourant mon corps,

    Tu as fini par comprendre tes torts.

     

    Tu me parles d’erreurs, moi de domination.

    Les traces indélébiles présentes sur toi,

    Je les vois comme preuves de notre passion.

    Devant un miroir, tu sais que tu es à moi.

     

    Tu crois m'aimer, mais tu me détruis,

    A petit feu, mon cœur se noircit.

    Il finira par succomber, cessera de vivre

    Accablé de coups, un soir où tu seras encore ivre.

     

    Tu auras beau dire, je ne changerai pas,

    C’est ainsi que je t’aime, quand tu es soumise.

    Tu ne peux pas me plaire sans que j’aie l’emprise,

    Par les répétitions, je ne sens plus mon bras.

     

    L'amour n'est pas une violence, une destruction,

    Il doit être le symbole d'une complicité, d'une passion.

    Mais notre histoire est loin d'être ainsi,

    Elle le fût au commencement, désormais c'est bien fini.

     

    Lepoetedu42 et Minimoy

     

    (désolée du retard  , j'espère que l'image te conviendra Jérémy)


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  • Duo Minimoy et LLA

     

    Avec un petit peu de retard, voici notre duo, écrit pour la statue de Morganne :)

     

    Une femme au regard subjugué

    M'as vu ici : dans cette grande allée.

    Elle m'a observé sous tous les côtés,

    Mais n'a rien trouvé ; même sur mon nez.

     

    Sa main a touché mon pied nu

    Et j'ai frissonné sous les arbres.

    C'est un fait, malgré mon statut,

    Je ne pouvais rester de marbre.

     

    Ma vision s'est confondue à la sienne

    Ses pensées sont devenues miennes.

    J'ai été ébloui par sa bonté, sa sagesse

    Elle a su me conquérir avec tendresse.

     

    Si certains y voient l'évidence,

    Que, pour d'autres, c'est un mystère,

    Malgré toutes les apparences

    Mon cœur à moi n'est pas de pierre.

     

    Il bat bel et bien pour cette demoiselle

    Qui a su ouvrir son esprit aux beautés du Ciel

    Laissant libre cours à ses perceptions

    Elle a découvert un monde plein d'émotions.

     

    Là, je sens qu'elle me devine,

    Et, de nos clins d'œil en sourdine,

    La vie renaît sous la patine.

    Mon prénom à moi ? C'est... Pauline.

     

    Minimoy et L. pour Morganne


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  • Au pays du soleil levant par Morganne et Kelkune

     

    Une journée comme les autres, onze Mars deux mille onze,

    Soudain à Tokyo les murs tremblent, des gens silencieux.

    Habitués aux caprices des plaques tectoniques qui se chevauchent,

    Magnitude neuf sur l'échelle, ils ne savent encore pas les malheureux.

     

    On a beau, dans ces cas, être bien préparés,

    Savoir ce qu'on doit faire quand la terre va trembler,

    Quand on ne simule plus et que la peur nous prend,

    On lutte pour nos vies, pour celles de nos enfants

     

    Un casque dans le bureau, et ration de survie,

    De l'autre côté de la rue les gratte ciel oscillent

    Telles des tours en caoutchouc, quelle orgie !

    Dans la rue, des gens hébétés courent en tout sens, cela fourmille.

     

    Séisme et tsunami auraient dû leur suffire,

    Mais le sort a voulu encore surenchérir,

    Catastrophe naturelle et tragédie humaine,

    La menace nucléaire passe en boucle à l'antenne.

     

    Les hommes ont voulu jouer au nucléaire,

    La terre se rebelle, elle est touchée au coeur,

    Télévision à sensations, mais n'a-t-on pas été clairs ?

    Ce ne sont pas des soldats de plomb, mais des humains abattus dans la douleur.

     

    L'on a pu retrouver encore sous les décombres

    Des gens ensevelis survivants telles des ombres,

    La Nature est cruelle, meurtrière sans conscience,

    Mais ce qui menace l'Homme est aujourd'hui sa science.

     

    Morganne et Kelkune.


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  •  

    Soleil et châtiment, vous heurtez le sol quand vous passez,

    Vous blessez nos âmes quand vous vous arrêtez.

    Votre autre nom serait poudre d'or,

     

    Du ciel des mers, de vous, nous voulons encore.

    Et pourtant, au-delà des paupières,

    Filtres les anneaux d'un passereau,

    Les années d'un triste corps à corps,

    Souvenirs vains, je vous chasse avec entrain.

     

    Vous m'attristez, que mes vagues de cœurs vous emportent,

    Loin, suivez le ressac en mon sein, lui !,

    L'unique maître de mon avenir incertain.

     

    N'ayez crainte, un fragment subsistera,

    Un regard ne s'oublie pas, les heures s'égrèneront toujours

    Tel le sable coulant dans sa clepsydre ;

    Ma mémoire mélancolique projettera votre silhouette éthérée.

     

    Lune ! couvre mes blessures de ton rayon libérateur ...

     

    alain/spock27 et minimoy,

    poème à quatre mains  / quand les souvenirs attristent...

    16 mars 2011

     

    Source de chagrin par Minimoy et Spock27


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