Femme de pénombre, mystère de la féminité,

Pourquoi voiler ce corps sous ce transparent halluciné.

Un corps de déesse, un port de princesse,

Que d’armes pour éblouir ; recoins sombres,

Où de frêles bougies cachent plus qu’elles ne révèlent.

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Ainsi, sourire fardé, silhouette fugitive,

Vous me sembliez trembler derrière la fine toile.

Fin du tourment, sous mes yeux papillonnant,

Vous apparaissiez hors de l’obscure alcôve

Vous découvrant telle une irréelle beauté.

*

Homme à la féconde, de mes yeux je me régalais,

Tout se joue sur scène, l’air est parfumé de feu.

Regard baissé de la belle ; fausse pudeur qui taraudait

Ou manège exquis de cette femme qui se sait aguichante,

Poussières d’argent seules recouvrant à présent le corps.

Tout deux aux aguets, l'homme, la femme, l’un par l’autre fascinés,

Charme caché, mouvements lascifs, muscles bandés, virile volonté.

Sur cette scène mythique, une joute se déroule, nommons-là séduction.

Dans un duel amoureux câlin l'homme la transparence fit tomber,

Découvrant une Geisha, l’air enjôleur, semblant s’abandonner.

Le piège est refermé, chandelles mouchetées; tout enfin peut commencer.

Alain et Morganne. Poème à quatre mains.

Quand un homme observe une femme sur une scène obscure,

tout peut arriver. Un 'quatre mains' qui est parti dans un bien beau délire :-)

Symphonie tragique Marine

L'astre d'or plonge dans l'océan

Mon regard est aspiré par ce trésor.

Pépite de lumière dans le néant

Tangue un bateau, tribord ou bâbord.

Le vent vieil auteur de ce tableau

Avec la grâce du pinceau peaufine l'oeuvre.

Les chimères alors renaissent de l'eau,

Se préparent aux grandes manoeuvres.

Eole s'assoupit avec le soir,

L'océan devient glacis miroir.

La fête sous marine peut commencer,

Les chimères mécontentes s'acharnent sur le rafiot brinqueballé.

Les pauvres âmes dans cet autre monde,

Sont victimes ici des mystères immondes

Qui dans les sombres villages côtiers,

Font resurgir les peurs oubliées.

Reviennent à leur mémoire un chalutier,

Qui a perdu corps et âmes, et endeuillé.

Orphelins et veuves aiment ce rivage, mais la mort a frappé.

Le monde chimériques vers les abysses les ont coulés.

Seulement loin de tout

Le temps fuit il vraiment ?

Et dans les eaux du dessous,

L'astre d'or la vie ne régit.

4 Mains de Gaëtan et Morganne

et je souhaite la Bienvenue à Gaetanar qui nous rejoint.

allez voir son blog et laissez lui un petit com

http://gaetanar1.bloxode.com

Le monde s'ouvre comme une corolle aux milles fleurs

Les corbeilles s'enorgueillissent de flambées de roses,

La glycine en tout parfume, l'escalier à encorbeillement

S'enroule avec tendresse sur les pierres anciennes.

La chaleur réchauffe haut les horizons,

Le long des routes se dessinent de fantomatiques mirages,

Le désert a cet effet là, il efface les douleurs, brûle les songes.

Il nous ramène à l'essentiel, le sable, la chaleur et l’irréel.

D'ocre, il est tout barbouillé, les scarabées dessinent des tableaux bien singuliers.

Bonheur des rais de lumière du soleil qui joue avec ses propres ombres.

Alain et Morganne, poème à quatre mains 6/10 mars 2011

Tout commence par un orage sous un ciel gris et menaçant,

La foudre a frappé en douceur les âmes de deux adolescents,

L'amour est une affaire de cœur qui s'affranchit des opinions,

Le vent devra souffler bien fort, déraciner les convictions.

Idées conjuguées au passé dans un monde qui se modernise,

Aimer malgré les différences serait affaire de traîtrise,

Au mépris des combats menés pour réclamer l'égalité,

Certains refusent d'ouvrir leurs portes ou leur cœur à des étrangers.

Les sentiments sont sans couleur et sont aussi sans religion

Les pères sont parfois trop amers, mais également sans permission.

Les jeunes amants doivent se cacher à l'ombre d'anciennes croyances

Limitant leurs entrevues clandestines selon leur convenance.

Souhaitant que le temps soit clément et fasse voler les préjugés

Les futurs adultes désirent faire évoluer les impressions d'insécurité.

Ils veulent juste partager leur amour sans barrière et anxiété

Être ensemble, tout en gardant des liens avec leurs communautés.

L'histoire des amants de Vérone n'est pas reléguée au passé,

On se cache encore de nos jours pour s'autoriser à aimer,

Quand la différence est souffrance au sein d'une union née des coeurs,

Il reste encore à espérer que le bonheur sorte vainqueur.

Minimoy & Kelkune