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    L'eau bleu clair coulait jadis des hautes montagnes.

    Ses clapotis rythmaient la musique des bois.

    Les animaux vivaient comme des rois, sans hargne.

    Mais l'homme moderne est là et tous sont aux abois.

     

    Es-tu si différent? Quatre membres, quatre pattes?

    Quelle vie sera la tienne quand plus rien alentour

    Plus d'arbre, plus de fleur, non, plus rien à abattre

    N'égayera ta vie, n'égayera tes jours?

     

    Petite créature, tu n'es pas très mature

    Tu crois tout posséder, tu crois tout maîtriser.

    Tu manques d'humilité face à la mère nature.

    Ouvre donc tes yeux, qu'ils soient émerveillés!

     

    Tu parles de beauté devant des bâtiments

    Mais le béton peut-il te servir d'aliments?

    L'air rempli de carbone, peux-tu le respirer?

    Que fais-tu de ta mère, celle de qui tout est né?

     

    Tu t'amuses tel l'enfant qui aurait trop de jouets

    "Tout peut être cassé car tout est remplaçable"

    Mais vois, l'océan gronde, son ire fait tout tomber.

    Terre-mère est en colère et sera implacable.

     

    Cours vite jusqu'à ton coffre y chercher ton argent

    Symbole d'une existence qui te rend important.

    Ces bouts de papier, à quoi te serviront-ils

    Quand suite à tes méfaits ne restera qu'une île?

     

    De la cime du Monde, on verra un ver nu

    Tremblant de froid, de faim car il n'avait pas cru

    Que son essence humaine ne durerait que tant

    Qu'il aimerait la Terre et tous ses habitants.

     

     

    Jolana

     

     


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    Ouf! Pour votre information, je viens de finir de récupérer tous nos anciens poèmes de Lexode

    (4 mois de travail, à raison d'une à trois heures par jour... dimanches inclus!).

     

    Très bon dimanche à vous toutes et tous.

    Bien Amicalement.

    L.


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    Je n'ai besoin de la lumière que lorsque celle ci ne brûle presque plus

    Le soleil me manque seulement lorsqu'il commence à neiger

    Je hais la route seulement lorsque mon chez moi me manque

    Je sais que j'étais bien seulement lorsque je me sens mal

    Fixant le fond de mon verre

    Espérant un jour que je ferai durer un rêve

    Mais les rêves viennent lentement

    Et repartent tellement vite

    Je la vois lorsque je ferme les yeux

    Peut être qu'un jour je comprendrai pourquoi

    Tout ce que je touche meurt sûrement

    Fixant le plafond dans le noir

    Toujours ce sentiment de vide dans mon coeur

    Parce que l'amour vient lentement

    Et repart tellement vite

    Je la vois lorsque je m'en dors

    Mais je ne l'a touche et ne la garde jamais

    Parce que je l'ai trop aimée

    Et je me suis trop précipité

    Je n'ai besoin de la lumière que lorsqu'il commence à faire sombre

    Et cette route semble sans fin parce que mon chez moi me manque

    J'ai besoin du soleil maintenant que le froid arrive

    J'ai su à quel point je l'aime seulement quand elle est partie

    Et je l'ai laissée partir ...

     

    Andy

    31/10/2013


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  • Evy

     

    Evy

     

    Ce soir je n'arrive pas à écrire

    Pourtant j'en ai des choses à dire

    J'en ai gros sur le coeur

    Que depuis quelques jours j'en pleure

     

    Voilà sept longues années

    Que nous t'avons enterrée

    Et que nous n'entendons plus

    Le son de ta voix, qui s'est tue

     

    Seuls les souvenirs et vidéos

    L'ont gardé, ainsi que nos pseudos

    Tu n'es plus là, et même après 7 ans

    Tu me manques toujours terriblement

     

    La douleur est toujours présente

    Et toujours aussi blessante

    Je ne crois pas que cela s'attenue

    Toutes tes dates, sont des coups de massue

     

    La vie peut être si cruelle

    Et même si tu nous vois du ciel

    Je ne vois plus ton sourire

    Qui n'est plus qu'un souvenir

     

    Jamais je ne pourrais t'oublier

    Quand on sait tout ce que tu as donné

    Et je fermerai le clapet

    A tous ceux qui te dénigrerai.

     

    Evy


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    Qu'y a t-il de plus beau que l'image laissé

    Par celui ou celle qui sait quand le moment

    De partir est venu ?

    Maintenant, à l'apogée du printemps, mon amour

    Ayant supporté sa passion, se décline au loin

    Les derniers pétales dispersés par l'automne

    Enveloppées dans la bénédiction qu'apporte la séparation

    Il est temps de s'en aller

    De la verdure épaisse de l'été

    Et bientôt, le début fructueux de l'automne

    Mon printemps se meurt telle une fleur

    Alors laissons-nous nous séparer

    D'un délicat signe de la main

    Un jour, quand les pétales tomberont avec insouciance

    Et mon âme arrive à son échéance

    Comme l'eau qui déborde lentement

    Des sources de la montagne

     

    Andy


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