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Je reviens d'un pays sans terre,
Le sable a tout recouvert
La mer reste digne devant ce désert,
Les Dunes blanches au soleil divin offert
Iles des Canaries, la terre n'est plus que lave,
Plus de fusion, mais elle recouvre un tiers de l'île
Un jour lointain la terre en a eu assez de rester brave,
Son coeur de Magma brûlant a explosé, enlevant les villes.
Lanzarote, plus de cultures, les vignes poussent dans la lave en poudre,
Chaque pied dans un un creux, entouré d'un muret pour le protéger.
Le vin de cette terre fertile est reconnu et il n'y a plus de foudre.
Le symbole de l'île est un diablotin de trois pieds, que veut-il nous enseigner ?
Terre et Mer,
Lave et Cratère,
Dunes salutaires,
Vacances dans le mi-désert.
Morganne
9 commentaires -
J’ai longtemps donné le meilleur de moi-même
En vous offrant mes capacités pour produire sans stratagème
Ma terre vous à comblé pendant de nombreuses années
En cultivant ma noble matière, sereins vous l’étiez quand vous récoltiez.
Le ciel était souvent bleu en reflétant son azur sur la belle onde..
Les hommes restaient modestes leurs ambitions servaient le monde.
Vous avez dit-on faits de grandes découvertes au service de l’humanité
Qui je le reconnais ont permis à de nombreuses épidémies d’être éradiquées.
Hélas ces découvreurs ont fait naitre en même temps des vocations de profiteurs
Les technologies modernes vous font perdre la tête en agitant un leurre ,
Celui des profits au bénéfice de la perte, qui ne cesseront de détruire le fondamental
Tant que brilleront les paillettes de la perdition le futur ne fera pas l’idéal.
Les raisons de la colère envahissent votre quotidien :vous tuez ,violez, guerroyez
Depuis des lustres vos combats ont gardé l’empreinte sur mon sol.
Asphyxiée par vos erreurs, aujourd’hui je peine à respirer sous vos cabrioles.
Quand La croissance démographique gonfle comme un ballon de baudruche
Comment ferez vous quand vous serez plus de vingt milliards dans ma ruche?
À me piétiner, me grignoter, me polluer d’immondices; sur le poteau du supplice
Je courberai alors l’échine sous le poids de la défaite en succombant sans artifices .
Vous qui avez semer les graines de l’espoir , pourront-elles alors germer
Sur un sol appauvrit par votre orgueil, votre surconsommation qui ternissent la société.
Je suis la terre mère qui a vu naitre beaucoup d’individus
Ne me laissez pas mourir car vous perdriez également la vie
Réveillez vos consciences ,vite je brûle, j’ai la fièvre, je m’épuise!
Nini
5 commentaires -
Je ne peux trouver aucune note de fantaisie
Sur cette terre, sous cet horizon sans fin
Je ne peux trouver la remède à l'avarice de l'homme
Ni les raisons qui nous poussent à agir ainsi
Je n'aime pas ce raisonnement que l'on utilise
D'une certaine manière, nos motivations sont impures
Et je ne peux trouver l'antidote à l'orgueil
Certains disent que la vanité en est la cause
Nos péchés ont écrit la pièce que nous jouons
Ils m'ont dit que tout le monde le sait déjà
Que je ne devrais pas avoir mauvaise conscience
Et que c'est ainsi que l'histoire continue
Il n'y a pas de solutions à la télévision
Nouvelles catastrophes naturelles par-ci et là
La terre est vivante mais malade
Elle nous montre les symptômes mais on s'en fout
Un jour quand la terre sera stérile
Nous léguerons notre décadence à nos enfants
Y a t-il vraiment une raison valable
De piller la terre, notre seule source de vie ?
Peut être que l'homme n'est pas fait
Pour vivre en harmonie avec la nature
Il n'y a rien qui protège l'homme de l'homme
Qui peut vraiment protéger la nature de l'homme ?Andy
5 commentaires -
Dépossédée de son parfum si envoutant,
Dans sa rage la mer a vomi son écume,
Déchainée de vos jougs et complice des vents,
Sur vos apesanteurs, plus légers qu'une plume.
Par ses hôtes, bafouée, en leur faux nom d'humains,
Et sans plus de respect que ceux qu'on lui octroie,
L'alarme en a sonné, fichus fétus païens!
La terre est sur le point de reprendre ses droits.
L'alarme en a sonné, sinistre comme un glas!
Sans cesse à lui montrer, limités sans limite,
Cet exemple mauvais de vos conscients dégâts,
Ne vous plaignez donc pas quand elle vous imite!
Avant que le Ciel ne vous tombe sur la tête,
Incrédules païens, plus explicitement,
Ainsi que le craignaient vos ancêtres prophètes,
Il serait temps de vous retourner vers le Bien.
Qui sait précisément ce qui vous pend au nez
Quand vous riez au sien, sans-gênes sans mémoire?
Au mieux… un rendez-vous, dans des milliers d'années,
Pour une nouvelle future préhistoire…!
Tremblez auparavant, comme le fait la terre
Dans de grands tsunamis de larmes alarmées,
D'une mort inhumaine ayant un goût amer…
Ne récolte-ton pas ce que l'on a semé...!
L.
PS: Et voici, comme promis, le nouveau!
5 commentaires -
Vous êtes libres de penser,
- Il faut bien trouver un refuge -
Dans votre égoïsme insensé
Et vos abus de subterfuges:
"Qu'importe! après nous le déluge...!"
Le Ciel pourra-t-il nous sauver
Indéfiniment de nous-même?
Rejouer l'Arche de Noé,
Si c'est la solution extrême,
Pose de nos jours un problème:
Bien plus meurtrier qu'une guerre:
Un danger bactériologique!
Déjà la pollution de l'air,
En dépassant un seuil critique,
Atteint les nappes phréatiques.
Quand l'air et l'eau sont à la Vie
Les ingrédients indispensables.
Qu'adviendra-t-il à votre avis
Si l'air devient irrespirable
Et dans l'absence d'eau potable?
L'homme dans sa très grande foi
A dénaturé La Nature.
Le précieux filtre d'autrefois
Que constituait la verdure
N'est plus qu'un grand bac à ordures.
Quel avenir resplendissant,
Image d'un monde pervers,
Laisserons-nous à nos enfants,
Quand ce Paradis sur la terre
Ressemble déjà à l'enfer?
Sachez pour clore le débat
Que malheureusement pour l'heure
Les virus ne s'attaquent pas
Seulement qu'aux ordinateurs...
Qui en mesurera l'horreur?
L.
PS: C'est un ancien poème, mais il se mariait tellement avec le sujet du challenge, que j'ai voulu vous le remettre.
Promis, j'en écrirai aussi un tout neuf!
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