• Cra-terre par Morganne

     

    Je reviens d'un pays sans terre,

    Le sable a tout recouvert

    La mer reste digne devant ce désert,

    Les Dunes blanches au soleil divin offert

     

    Iles des Canaries, la terre n'est plus que lave,

    Plus de fusion, mais elle recouvre un tiers de l'île

    Un jour lointain la terre en a eu assez de rester brave,

    Son coeur de Magma brûlant a explosé, enlevant les villes.

     

    Cra-terre par Morganne

    Lanzarote, plus de cultures, les vignes poussent dans la lave en poudre,

    Chaque pied dans un  un creux, entouré d'un muret pour le protéger.

    Le vin de cette terre fertile est reconnu et il n'y a plus de foudre.

    Le symbole de l'île est un diablotin de trois pieds, que veut-il nous enseigner ?

    Cra-terre par Morganne

     

    Terre et Mer,

    Lave et Cratère,

    Dunes salutaires,

    Vacances dans le mi-désert.

     

    Morganne


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  • Terre des hommes

    J’ai longtemps donné le meilleur de moi-même

    En vous offrant mes capacités pour produire sans stratagème

    Ma terre vous à comblé pendant de nombreuses années

    En cultivant ma noble matière, sereins vous l’étiez quand vous récoltiez.

     

    Le ciel était souvent bleu en reflétant son azur sur la belle onde..

    Les hommes restaient modestes leurs ambitions servaient le monde.

    Vous avez dit-on faits de grandes découvertes au service de l’humanité

    Qui je le reconnais ont permis à de nombreuses épidémies d’être éradiquées.

     

    Hélas ces découvreurs ont fait naitre en même temps des vocations de profiteurs

    Les technologies modernes vous font perdre la tête en agitant un leurre ,

    Celui des profits au bénéfice de la perte, qui ne cesseront de détruire le fondamental

    Tant que brilleront les paillettes de la perdition le futur ne fera pas l’idéal.

     

    Les raisons de la colère envahissent votre quotidien :vous tuez ,violez, guerroyez

    Depuis des lustres vos combats ont gardé l’empreinte sur mon sol.

    Asphyxiée par vos erreurs, aujourd’hui je peine à respirer sous vos cabrioles.

    Quand La croissance démographique gonfle comme un ballon de baudruche

    Comment ferez vous quand vous serez plus de vingt milliards dans ma ruche?

     

    À me piétiner, me grignoter, me polluer d’immondices; sur le poteau du supplice

    Je courberai alors l’échine sous le poids de la défaite en succombant sans artifices .

    Vous qui avez semer les graines de l’espoir , pourront-elles alors germer

    Sur un sol appauvrit par votre orgueil, votre surconsommation qui ternissent la société. 

     

    Je suis la terre mère qui a vu naitre beaucoup d’individus

    Ne me laissez pas mourir car vous perdriez également la vie

    Réveillez vos consciences ,vite je brûle, j’ai la fièvre, je m’épuise!

      

    Nini

     


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  •  

    Je ne peux trouver aucune note de fantaisie
    Sur cette terre, sous cet horizon sans fin
    Je ne peux trouver la remède à l'avarice de l'homme
    Ni les raisons qui nous poussent à agir ainsi

    Je n'aime pas ce raisonnement que l'on utilise
    D'une certaine manière, nos motivations sont impures
    Et je ne peux trouver l'antidote à l'orgueil
    Certains disent que la vanité en est la cause

    Nos péchés ont écrit la pièce que nous jouons
    Ils m'ont dit que tout le monde le sait déjà
    Que je ne devrais pas avoir mauvaise conscience
    Et que c'est ainsi que l'histoire continue

    Il n'y a pas de solutions à la télévision
    Nouvelles catastrophes naturelles par-ci et là
    La terre est vivante mais malade
    Elle nous montre les symptômes mais on s'en fout

    Un jour quand la terre sera stérile
    Nous léguerons notre décadence à nos enfants
    Y a t-il vraiment une raison valable
    De piller la terre, notre seule source de vie ?

    Peut être que l'homme n'est pas fait
    Pour vivre en harmonie avec la nature
    Il n'y a rien qui protège l'homme de l'homme
    Qui peut vraiment protéger la nature de l'homme ?

    Andy


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  •  

    Dépossédée de son parfum si envoutant,

    Dans sa rage la mer a vomi son écume,

    Déchainée de vos jougs et complice des vents,

    Sur vos apesanteurs, plus légers qu'une plume.

     

    Par ses hôtes, bafouée, en leur faux nom d'humains,

    Et sans plus de respect que ceux qu'on lui octroie,

    L'alarme en a sonné, fichus fétus païens!

    La terre est sur le point de reprendre ses droits.

     

    L'alarme en a sonné, sinistre comme un glas!

    Sans cesse à lui montrer, limités sans limite,

    Cet exemple mauvais de vos conscients dégâts,

    Ne vous plaignez donc pas quand elle vous imite!

     

    Avant que le Ciel ne vous tombe sur la tête,

    Incrédules païens, plus explicitement,

    Ainsi que le craignaient vos ancêtres prophètes,

    Il serait temps de vous retourner vers le Bien.

     

    Qui sait précisément ce qui vous pend au nez

    Quand vous riez au sien, sans-gênes sans mémoire?

    Au mieux… un rendez-vous, dans des milliers d'années,

    Pour une nouvelle future préhistoire…!

     

    Tremblez auparavant, comme le fait la terre

    Dans de grands tsunamis de larmes alarmées,

    D'une mort inhumaine ayant un goût amer…

    Ne récolte-ton pas ce que l'on a semé...!

     

    L.

     

    PS: Et voici, comme promis, le nouveau!


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  •  

    Vous êtes libres de penser,

    - Il faut bien trouver un refuge -

    Dans votre égoïsme insensé

    Et vos abus de subterfuges:

    "Qu'importe! après nous le déluge...!"

     

    Le Ciel pourra-t-il nous sauver

    Indéfiniment de nous-même?

    Rejouer l'Arche de Noé,

    Si c'est la solution extrême,

    Pose de nos jours un problème:

     

    Bien plus meurtrier qu'une guerre:

    Un danger bactériologique!

    Déjà la pollution de l'air,

    En dépassant un seuil critique,

    Atteint les nappes phréatiques.

     

    Quand l'air et l'eau sont à la Vie

    Les ingrédients indispensables.

    Qu'adviendra-t-il à votre avis

    Si l'air devient irrespirable

    Et dans l'absence d'eau potable?

     

    L'homme dans sa très grande foi

    A dénaturé La Nature.

    Le précieux filtre d'autrefois

    Que constituait la verdure

    N'est plus qu'un grand bac à ordures.

     

    Quel avenir resplendissant,

    Image d'un monde pervers,

    Laisserons-nous à nos enfants,

    Quand ce Paradis sur la terre

    Ressemble déjà à l'enfer?

     

    Sachez pour clore le débat

    Que malheureusement pour l'heure

    Les virus ne s'attaquent pas

    Seulement qu'aux ordinateurs...

    Qui en mesurera l'horreur?

     

    L.

     

    PS: C'est un ancien poème, mais il se mariait tellement avec le sujet du challenge, que j'ai voulu vous le remettre.

           Promis, j'en écrirai aussi un tout neuf!


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