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Photo perso de morganne
Entendre tendrement le son de ta voix,
Cultiver des parterres de bonheur, dans la joie,
Hommage à tous ceux qui positivent, c'est permis
Offrons notre coeur dans le miroir de la vie
Savoir redonner le sourire à autrui.
Eclat de rire joyeux d'un enfant
Tirant au dessus de la mer son cerf volant.
Regarder son double dans l'onde tranquille
Effleurer de la main, son visage juvénile.
Fureter dans les grandes herbes de l'étang
Laisser son âme d'adulte dans les roseaux
En riant, redevenir enfant, jouant au cerceau.
Tendrement deux êtres s'embrassent près du ruisseau,
Savoir que l'amour donné reviendra en écho.
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Sous l’ennui morne des roseaux
Une ombre a surgi du flot
Reflet profond sur ce miroir d’eau
L’écho du clapotis rythme ce tempo
Où es-tu belle endormie dans ce ruisseau !
N’entends -tu pas le bruissement des feuilles!
Dans le soir qui étouffe le jour tombé en deuil
Et les voix de la nuit qui montent du sol en volutes
J’accroche alors mon regard vers ces formes de doute
A ton croissant de lune recroquevillé dans les sources du rêve
Imagination de fantômes sortis du songe qui s’élève.
Vision nocturne aux formes squelettiques
Un hululement résonne en ce lieu énigmatique
Tout est silence angoissant, oppressante contrée
Où les astres se racontent des histoires oubliées
Nuit où chaque étoile s’allume dans des flaques imagées.
Revisitant de nos bois et forêts, les légendes endormis
Ensevelies sous les ténèbres de l’oubli
Frémissement intense du temps perdu
Lueur suspendue dans l’obscurité des nues.
Et le vent découvre ton visage de ses vaguelettes
Tu dévoiles alors le secret de ton astre en goguette.
Nini
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J'étais le genre d'homme qui aurait parier sur la chance
Vous regarder droit dans les yeux et ne jamais reculer
Mais j'ai pleuré comme un enfant perdu
Quand j'ai été mis à genoux par l'amour
Non, vous ne pouvez pas le voir avec vos yeux
Et non, vous ne pouvez pas le tenir dans vos mains
Il est comme le vent qui souffle et recouvre la terre
Assez fort pour régner sur le coeur des hommes
Et la plupart des hommes sont comme moi
Ils luttent dans le doute toute leurs vies
Ils troublent leurs esprits jour après jour
Trop occuper à vivre en se souciant
D'un mot que l'on appelle l'amour
L'amour peut vous soulever, il peut vous laisser tomber
Il peut prendre votre monde et le met sens dessus-dessous
Mais quand je vois la tendresse d'une mère
Lorsqu'elle tient son enfant contre sa poitrine
Je remercie Dieu d'avoir béni ce monde
Avec cette chose que l'on appelle l'amourAndy
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Un petit rat de l'opéra,
Se mire dans le psyché, son coeur bat.
Un deux trois, maintenez vous droite, plier, tendu,
Sur les pointes, en cadence, la glace vous a vu.
Un couple de cygnes glisse sur l'eau miroir,
Sous les yeux éblouis de deux amoureux venus s'asseoir.
Que la nature est belle, l'eau clapote dans les ajoncs,
Le temps s'est arrêté, les reflets de l'onde moirée d'où s'élève une douce chanson.
Camille passe dans ce triste couloir,
Elle n'ose regarder le miroir,
Anorexique, les yeux cernés de bleu,
Où est-il le temps où elle avait l'air heureux ?
Le reflet de mon âme me prie incessamment,
De corriger mes défauts et d'apaiser mes tourments.
Le corps a ses raisons que dicte son coeur,
Je serai à toi, pour toujours, pas de rancoeur.
Morganne
(poème sous copyright)
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Certaines habitudes que vous ne pouvez perdre
Il est impossible de dire ce qu'un homme peut perdre
Après que les sentiments se consument
L'inspiration vient et s'en va aussi tôt
Des pages vides et une plume fatiguée
Vous n'êtes pas assez amoureux
Mais vous n'êtes pas tout à fait des amis
Que pouvez vous faire quand vos rêves se réalisent
Et que ce n'est pas tout à fait comme vous l'aviez prévu ?
Qu'avez vous fait pour perdre la seule personne
Que vous avez tenu si fort dans votre main ?
Le temps passe et vous devez passer à autre chose
Cette moitié de la distance parcourue semble deux fois plus longue
Alors vous continuez à écrire juste pour écrire
Parce que vous ne souciez plus de la vie mais sans vouloir mourirPas très joyeux, certes, et je suis assez absent en ce moment.
Andy
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