• Horrifiée par les intempéries par Morganne

     

    L'office du tourisme de Bourg saint maurice hier le 1erjuin

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    Je vous contais sur psyché,

    Mon séjour en Savoie,

    Week end estival sous les prés embaumés.

    Soleil chaud, transhumance déjà je n'y crois.

     

    Hier soir, dernière information sur un appel,

    Quatre jours après mon retour,

    Il devait neiger à deux mille mètres en fait,

    Mais de Moutiers à la Plagne cela fait déjà un tour.

     

    La transhumance a dû s'arrêter,

    Pauvre Tarines, vos Clarines n'ont plus dû tinter.

    Les pattes dans la neige vous avez dû geler,

    Et tous les jardins  ressemblait un peu à  ceux d'un été.

     

    Maintenant tout est dévasté,

    Les cultures les fleurs, les vers prés.

    En deux heures la vie s'est arrêté,

    Les arbres feuillus se sont arrachés.

     

    La descente de dimanche presque en été,

    Est devenu pour les gens de l'entretien, une grosse épopée.

    Routes coupées, les arbres en travers de la route, à couper.

    Etrange et tragique chose, passer d'une saison en quelques nuitées.

     

    Le temps est fou,

    La folie gagne le monde,

    La fin du monde annoncée, pour l'an prochain, presque plus de doute.

    Voila ce qui devait arriver, arriva, la terre se rebelle, on a été avec toi immonde.

     

    Morganne

    02/06/2011

     

    (le 1er juin 2011 du 7 h à 9 heures du mat, la vie s'est arrêtée)

     

    Il a neigé de la neige lourde, de vingt à trente centimètres, tout est ravagé en savoie, les gens n'avaient plus les pneus neige, plus de chaînes pour quelques heures la vie a été bloquée.

    Voila il aurait fallu y penser à cette terre et à ce monde il y a plusieurs années.

    Allez les Tarines attendez pour monter, trouvez refuge dans une grange, car ce n'est peut être pas encore fini..


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  • Week end en Savoie par Morganne

     

    Il est des lieux,

    Qui dans les yeux,

    On ne peut pas oublier,

    Des images d'Epinal, que l'on voudrait dessiner.

     

    Un ciel bleu sans aucun nuage,

    La vie calme sur l'autre rivage.

    Une vallée où s'éclairent les lumières,

    A la nuit tombée, le ruban des voitures s'accélère.

     

    Du haut de mon perchoir,

    Qu'il est bon de revoir,

    Ces verts prés, ces alpages,

    Ces bois, renfermant des animaux de passages.

     

    Demain matin au lever du jour,

    Tintinnabuleront les clarines des tarines des alentours,

    La transhumance pour un instant arrêté,

    Les vaches paissent en brinqueballant la tête, musique éthérée.

     

    Liberté du choucas qui plane dans l'air,

    Les petits sont sortis du nid attention au chat et son flair,

    Bleu du ciel qu'on ne voit nul part,

    Mais il est court, le week end et déjà le départ.

     

    Retour dans la fournaise de la Bourgogne,

    Mais c'est ici que je vis, je ne fais pas la trogne.

    Mais l'air n'est pas très respirable, les foins sont secs, et du train je vous apparaître,

    Le sécheresse est là bien les charollaises elles n'ont pas beaucoup à paître.

     

    Morganne

    31/05/2011


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  • psychologie des mots pour des maux par Morganne

     

    Mal dans votre corps, et  mal dans votre tête,

    Je prends ma plume, pour écrire tout ce qui se passe, pas chouette,

    Guérir par les mots, conseil que l'on doit de donner,

    Pour assouvir sa soif de vengeance, et avec la vie se réconcilier.

    Fâcheux drame, il en arrive tant, des milliers,

    Des mots pourraient-ils sauver les maux pendant des années ?

    C'est la dure réalité de voir notre pays partir en effiloché.

    Qu'importe la peine, qu'importe le temps, écrivez.

    Les thérapeutes le conseille sans sourciller,

    Cela, une certitude, croyez,  je l'ai déjà essayé.

    N'oubliez pas que la vie peut être belle,

    Vous n'en êtes qu'au seuil de celle-ci,  ne soyez pas rebelle.

    Couchez sur le papier, ces instants que vous voulez oublier,

    Qu'importe les autres, allez donnez nous des pages calligraphiées.

    Pour qu'un peu de votre coeur arrive à s'apaiser,

    Des mots pour ces maux, solution pour une éternité.

     

    Morganne

    31/05/2011


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  •  

    Ce soir j’ai grand faim d’air, Paris palpite le cœur d’ouate,

    Le ventre remplit des complaintes de tant de hères

    J’ai besoin de m’évider l’esprit, de me remplir les esgourdes.

    Et comme de pierre est ma stèle, immobile est ma stature,

    J’ouvre grand les naseaux, parfums de belles de nuits,

    Sillage de fragiles hirondelles, du plomb, enfin  je m’évade.

     

    L’esprit détaché, mon rôle diurne n’étant pas d’éternité,

    Je sillonne les sinuosités d’un dédale dont je n’ai cure,

    Les saillies que je survole me remplissant d’allégresse.

    Les passants ne lèvent plus les yeux aux cieux,

    La vinasse leur sert d’excuse pour d’autres ébauches.

     

    C’est plaisant spectacle que d’entendre dès l’aube leurs pleurs

    Et dès que belle Lune apparaît la source de tous leurs maux.

    Ainsi, je ricane, car sculptée par la main des mêmes mécréants,

    Je ne puis d’un sourire vous ensorceler, ainsi je déambule créature du passé,

    Amassant pour ce que je crois être des temps aux teintes enfantines,

    Les fantaisies de ces humains  comblés de tant de dons

    Qu’ils auront bien garde d'user, entrés dans l’adulte gangue.

     

    Alain 31 mai 2011

     

    Ce soir, je brasse tout Paris par Spock27


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  •  

    Tôt dans l’enfance, les anguilles se faufilaient

    Dans les eaux jubilantes sous les jeunes pieds.

    Le soleil baignait nos humeurs chagrines,

    Nous humions les pourpres statices,

    Ne sachant pas vraiment notre bonheur.

     

    Vaincu des algarades, j’en étais,

    Pour tes beaux yeux, ton doux visage de vêle,

    J’aurais pu tromper les Dieux.

    Grandir ici, c’est grandir sous l’astre éphémère,

    Celui éteint, il est temps de partir.

     

    Je t’avais crue éternelle, oh mère,

    Hélas, sur moi, tu ne veilleras plus.

    Portant la biaude, fierté autour du cou,

    Je passe à présent dans d’inconnus sillages,

    Longeant cette façade ornée de lavandes de mer,

    Puisant au matin son courage, je rejoins la Terre-Neuve.

     

    12 mai 2011

    alain

     

    Partir par Spock27


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