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Par psyche-d-ames le 28 Décembre 2013 à 13:05
Laissez-moi ces quelques nuages,
Ces volutes bleues qui ne font pas mal
A l’âme.
Ma tête va, elle s’aère au goût étrange
D’une autre atmosphère.
Je voyage, je traverse tantôt serein d'indicibles paysages,
Au-dessus de ces monts tissés de coton, au-delà de ces montagnes,
Un peu colombe, un peu pivoine.
J’ignore quel est son vol, quelle pourrait être sa direction,
Mais j’aimerais bien, comme le héron vigilant,
Planer sur quelques rus verglacés.
Les neiges, les vents et les tonnerres épars,
N’ont plus la même saveur, quand on a le port si altier.
Alain, 1/2 septembre 2011
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Par psyche-d-ames le 27 Décembre 2013 à 16:19
La tête dans les nuages
Je marche à travers les mirages
Le passé se résume en quelques images
Des traits qui dessinent vos visages
Doux-amer du passé-présent
Inoubliables sont ces sentiments
Tel le bonheur qui me glisse entre les doigts
Dans mon coeur la mélancolie a érigé sa loi
Et dans mon esprit l'imagination s'impose
Telle une drogue, il me faut ma dose
Pour m'échapper, allez, je prends ces virages
Toujours, la tête dans les nuages
Andy
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Par psyche-d-ames le 27 Décembre 2013 à 16:14
La tête dans les nuages,
L'horizon n'était qu'orage,
Dans mon être vivait un otage.
Né ce jour divin sans ravage.
Le cœur pour héritage,
Notre amitié en adage,
Nous vivions hors âge,
Dans ce monde de cancanage.
Une douce plume voleta,
La réalité nous submergea,
Une bulle dans l’air s’éleva,
Quel bonheur ce jour là.
Le ciel nous donna son aval,
Dans l’au de là on n’en ferait pas étal.
De l’amitié qui entre nous deux était né là,
Sur un fond de harpe égrainant l’Ave Maria.
Divine et claire l’alliance amie née ce jour là.
Morganne..
En pensant à jean marc qui n'écrit plus.. on devait en faire un 4 mains mais je n'ai que le début donc je l'ai fini puisqu'il correspond un peu.. bisous jean-marc
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Par psyche-d-ames le 27 Décembre 2013 à 16:08
Image de V. Siudmak
Dans mon âme perturbée
Je marche seule dans les nimbes de mon cerveau ralenti,
Sans savoir où mes pas me conduisent, peut être vers l’infini.
Terre à terre, non je ne le suis, sauf quand je trébuche lourdement,
Sur un caillou brillant en volutes d’argent, m’entraînant vers le firmament.
Sur les ailes de l’oiseau de Magritte, j’irais bien faire un tour,
Donner la paix sur la terre, aux peuples de misère, des alentours.
Irréalisme des pensées qui hantent mon âme et mon être tout entier,
Je m’envole vers les nuages, pensant lever le poids et me délivrer.
Tiens ce n’est pas un oiseau, mais un ange, qui me regarde,
Mignon en fait, mais serais je déjà dans le trépas, et Dieu me garde.
Allongée sur un nuage duveteux, le regard dans le vide,
Je vois défiler ma vie, une vie de pacotille, le rouleau se dévide.
Tiens un tout petit enfant, sa mère le tien d’un bras pourquoi ? Ai-je rêvé ?
Où suis-je ? je me penche, là dans ces pays retirés, cette maman est amputée.
Le petit d’une semaine peut être, a sauté sur une mine avec sa mère,
N’aie crainte chétif bambin, tu reviendras dans un avenir prochain, ne soit pas amer.
L’on a droit à plusieurs vies, plus on souffre, plus on progresse pour de bon.
Arrêtons les canons, stoppons les violons, jouons notre avenir avant le grand pardon,
Les cloches carillonnent en sonnant le glas, pour qu’enfin dans cette terre immonde,
Les gens pauvres, gentils de retour au jardin de la fantaisie, referont un nouveau monde.
Morganne
Challenge sur un tableau de Magritte la colombe de la paix
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