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N° 88 : Ces mots qu'on rêvait d'entendre..
Bonjour,
Ouverture du challenge numéro 88 avec pour thème la citation suivante :
"Ces mots qu'on rêvait d'entendre et qui n'existent pas"
Vous aurez certainement reconnu ces mots extraits de la chanson "L'autre Finistère" des Innocents...
Je voulais vous mettre la vidéo du clip mais elle n'est pas trouvable sur Youtube... tant pis !
Bonne semaine
Kelkune
PS : à qui passerai-je le relai ? A qui donc ? Je ne sais pas trop...
Rhoads... accepterais-tu de proposer un thème la semaine prochaine ou pas ?
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Par psyche-d-ames le 18 Janvier 2014 à 09:31
Dire bonjour,
Un passage bien difficile ;
Les plus asociaux font même demi-tour
Pour éviter de paraître docile
Dire merci
Ecorche la bouche de certains ;
Principe lointain,
La politesse est une ineptie
Dire je t’aime
Une montagne à gravir ;
Révéler ses sentiments pose problème
Lorsque la dignité vient nous asservir
Tous ces mots que l’on rêve d’entendre
N’existent pas, bien qu’ils soient des plus tendres ;
Tous ces mots qui ensoleillent une journée
Sont bien trop souvent exprimés de manière détournée.
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Par psyche-d-ames le 14 Décembre 2013 à 08:09
Ces mots qu'on aurait pu dire, qu'on a préféré taire,
Pas un son échangé car on n'a pas su faire,
Tous ces sous-entendus qu'on n'a pas voulu voir,
Et le temps a filé en tuant les espoirs...
On aurait dû choisir de meilleurs au revoir,
Se promettre l'adieu, ne plus jamais se voir,
Les mots que l'on se jette ne sont pas anodins,
Ils résonnent parfois trop le long de nos chemins.
Ils nous suivent et nous hantent sans qu'on puisse oublier,
On a beau le vouloir, on ne sait les renier,
On les entend toujours dans un coin de mémoire,
Ils viennent hanter nos rêves dès que revient le soir.
J'avais rêvé ces mots, avais cru les entendre,
La vie devenait belle, se faisait douce et tendre,
A force de silence j'ai compris mon erreur,
Les mots ne doivent jamais s'entendre avec le coeur.
Tu n'as pas su mourir au creux de mes souvenirs,
Tu m'avais dit bien trop pour que je puisse en rire,
Il a fallu du temps pour que j'accepte enfin
Que la vie est cruelle et délie les destins.
Kelkune
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Par psyche-d-ames le 12 Décembre 2013 à 10:15
Je t’écris des mots blancs que l’on rêverait d’entendre,
Ils se déposent en silence comme neige sur les prés éphémères ;
Parmi les herbes folles d’avoir tant espérer, les pensées s’immobilisent,
Les âmes se reposent un peu, les vents mauvais doucement s’étiolent
Sous des horizons rougis par un dernier soleil.
Les amitiés légères, les amours fugaces, le baiser au creux du cou
Oh ! Matinal câlin, je devais les décrire, pour abjurer l’oubli.
La peau des étés vécus ensemble, plus jamais je ne caresserai;
Ces printemps si troublants, yeux dans les yeux, muets et fébriles,
Nous laissent sans voix, en suspens sur un lac de joie.
Les années de délice s’achèvent lentement, la brise en nous s’envole.
Les frimas posent leurs voiles, les sentiments, amples et tendres, sont bien là.
Nos corps se séparent tandis que nos cœurs s’entrelacent inlassablement.
Trouverais jamais une aussi délicieuse compère, je doute et dans ce doute,
Je te murmure le plus beau des adieux. Ma mie !, tu es belle comme l’aurore.
Tu as les joues couleur du plus précieux des vins ; mon bateau s’engage,
Mais ta voix, tes rires et tes pleurs feront l’écho de toutes mes vies.
Alain, 1 juillet 2011
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Par psyche-d-ames le 12 Décembre 2013 à 10:13
Sur la portée de la vie,
Une ombre passe dans l'infini.
Combien de temps ai-je attendu,
La déclaration qui n'est pas encore de toi venue.
Les notes distillées de nos mémoires s’envolent,
Que n’ai-je osé te dire de peur que le cœur s’étiole.
Les mots à jamais disparus, jamais prononcés,
Comme une toile peinte mais jamais dévoilée.
Vivre ensemble n'est pas un tourment,,
Et les maux distillés par les non mots des amants,
Sont la maladie qui ronge mon fragile cerveau,
Une parole prête à être prononcée, arrêtée aussitôt.
Ne pas à avoir peur de ces non-dits
Se lancer grâce à la liberté de l’écrit
Couchés sur le papier, les mots s’évaporent
Pour nous balancer de bâbord en tribord .
Une non déclaration,
Ecrite sur un parchemin à la plume de la narration,
Les Non dits,
Rédigés par des lettres entrelacées, timide colibri.
4 mains morganne et jfred.
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Par psyche-d-ames le 12 Décembre 2013 à 10:10
Vie espérée dans un chant de sirène,
Créant un frêle renouveau divin,
Traduit par ce tendre acouphène...
Il est dans l'attente d'un lendemain...
Là, couché sur ces secrètes envies,
Il attend l'arrivée de son Graal,
Qui dans le désespoir de la nuit,
Illuminerait son être si pâle...
Un seul mot prononcé,
Une seule parole murmurée,
Lui redonnerait la force de lutter.
Mais qui pourrait encore vouloir l'aider.
Une femme au corps de sylphide sur un perron,
Lui susurre ; vient, montons dans la tour.
Le preux chevalier éperdu, écoute cette douce leçon,
De l'escalier à encorbellement monte une douce chanson...
Mon trésor, mon bonheur inassouvi,
Cette fille au port de Reine sera-t-elle le messie.
Le message du divin, mon coeur en défi,
Reviendrai je à la réalité, où rêverai je toujours ébloui.
Le rythme de ses foulées raisonnant
Sur cette mélodie mainte fois rêvée…
Ne contrôlant plus sa main agrippant
Celle de son enivrante destinée.
Ces mots bénis, il ne les entendra pas,
Il était bercé par le chant des sirènes,
Ces femmes qui attirent mais ne donnent pas.
Le bonheur d'être aimé, pour lui ce sera un anathème..…
Aedego et Morganne
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