Une dernière fenêtre à ouvrir,

La plus grande de tout ton calendrier ;

Tes lèvres esquissent leur plus beau sourire

Pour une bonne humeur à colorier

Brûlant d’impatience toute la journée,

Autour de toi, la joie ne cesse de tourner ;

Te dirigeant vers la balançoire,

Tu sautilles, le cœur gonflé d’espoir

Vient enfin le dîner tant attendu,

Celui du réveillon le plus connu ;

Le père Noël t’a entendu,

De tout là haut, il t’a même reconnu

Tandis que la magie te séduit,

Les cloches sonnent et annoncent minuit ;

Au pied du sapin se trouve l’eldorado

Il est l’heure, alors ouvrons les cadeaux

Fête d’une belle et tendre enfance,

L’on célèbre une divine naissance ;

Fête religieuse, fête historique,

Noël est un jour des plus féériques.

(Décembre 2011)

Madame Butterfly a une rose à la boutonnière, elle porte un parfum d'homme. Madame Butterfly avec sa guitare et ses yeux rieurs qui n'apportent que des pleurs; Madame Butterfly a dans son doux regard le velours des amours nés sous ses doigts, Madame Butterfly joue un peu de guitare et fredonne des paroles avec un air moqueur. Madame Butterfly a des bleus au cœur, elle en a fait pleurer, des filles! Plus d'une, comme la mer, est venue mourir à ses pieds. Il n'y a pas de mensonge sur ces lèvres là, Madame Butterfly ne dit pas je t'aime sans le penser. Mais c'est pour une nuit qu'elle aime, Madame Butterfly. Jamais pour la vie.

Qu'importe.

Elle ne ment pas sur l'amour mais cache les facettes de son coeur. Dis Mademoiselle toi qui est assise à ton piano, tu l'as déjà croisée ma Madame Butterfly? Emportée et violente comme les orages d'été, douce aussi, comme ces plantes qui poussent dans les prés, "les oreilles d'âne" toutes couvertes de velours. J'ai marché bien des chemins à la découverte d'un songe, à poursuivre un souvenir oublié. Ce soir il m'a mené à votre porte jeune fille.

Puis-je sur vos lèvres m'arrêter un instant?

Eh bien? Vous m'aimez? Pourtant vous savez. Vous savez que je ne resterai pas. Vos lèvres ont triste goût jeune fille. Vous avez menti. Ne prétendez pas m'aimer sans le penser, les mots mentent mais pas les lèvres, les mots mentent mais pas le corps. Je ne resterai pas ici Mademoiselle, j'ai encore du chemin à faire, Noël va passer sans que je ne l'ai vue arriver.

J'ai passé Noël au bras d'un songe, dans un manteau de neige. Je n'avais pas froid, et, j'avais le sourire de ma Madame Butterfly tout près de moi. Demain l'aurore de nouveau se lèvera.

DadineAngel

Ce matin, la terre est blanche, du doux coton partout s'est déposé.

Le vent de frimas se montre avec aisance, beau museau, l'air espiègle,

Il souffle sur nous comme Pégase plein de nonchalance,

Sans se soucier des ruelles de rumeurs; l'air est à la fête,

Quand on respire, partout cela sent le bonheur.

Les cheminées fument comme vapeur de brumes

Les hommes de rire aux alentours s'affairent,

Les enfants écharpe au cou, dévalent les pentes des bois endiablés.

Joues rouges, anticipation de vermeille, les cheveux en bataille,

Nos jeunets se mitraillent, les armes sont douces comme des boules de flocon.

En ce jour où les carillons dans nos âmes chantonnent,

Clochers qui filent vers le ciel d'amour,

Sous le sapin de Noël, pour un instant la paix s'invite.

spock27, 25 décembre 2010

Mon plus beau Noel...

Il est un ciel aux étoiles on ne peut plus brillantes

Où l'Amour et les rêves peuvent se réaliser

Où les adultes ont des regards éclairés

Lorsque ils vont cacher les cadeaux sous la soupente.

Il est des matins où la nuit semble si longue

Que mes yeux piquent à chercher le jour.

Il est des moments où mon cœur s'emballe pour toujours

Quand je redeviens archéologue

A la recherche des vestiges de ma mémoire.

Où le trop plein d'espoir

Se mêle à l'émerveillement

Où tout se bouscule dans ma tête d'enfant.

Où les couleurs tourbillonnent

Comme un kaléidoscope

Subjugué à en être aphone

J'en profite en cinémascope.

Je  ne t'avais pas remarqué

Tu étais à peine cachée

Tu regardais ce petit bout de chou

Qui était pour toi, tout

Et qui t'appelait Maman...

jeanmsc

Joyeux Noël!

La terre en fête a revêtue son manteau blanc

Dans cette entre-saison où nos pensées s'agrègent.

Les arbres dénudés tous mouchetés de neige

Attendent patiemment comme moi le printemps.

Je rêve de venir me blottir contre toi,

Pour transformer l'attente en joyeux intermède,

En devenant pour toi le plus doux des remèdes

Dont on pourrait songer en ces temps de grand froid.

Que ne pourrais-je donc pour toi imaginer

Par toute la magie du trouble qui me gagne,

Dans ce chalet de bois perdu dans les montagnes

Où j'aurais allumé pour nous la cheminée?

Sous l'illumination d'un scintillant décor,

Nous qui avons la chance de vivre autrement,

Que la nuit nous transporte en son apaisement

Vers nos vœux exaucés, toi que j'aime et j'adore…

Tu pourras me trouver, au matin de Noël,

Allongée sur le sol au pied de ton sapin,

Cadeau inattendu d'invitation virtuelle

De ton ange amoureux à l'esprit plaisantin.

- Passez tous de très belles fêtes de fin d'année -

L.