• N° 238 : "Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard"

    Bonjour à toutes et à tous,

    Comme L me l'a gentiment proposé, me voici aujourd'hui à poser un nouveau thème...

    C'est une phrase tirée d'une chanson que j'aime beaucoup de Monsieur JJ GOLDMAN.

    Parfois, il est difficile de trouver le chemin des bras de Morphée, trop de pensées s'agitent dans nos têtes,

    pensées noires ou pensées chaudes...

    "Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard"

    J'espère que ce thème saura vous inspirer...

    Poétiquement vôtre.

     

    Jolana

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    Dehors il fait très froid,

    La neige est tombée, 

    Les glaçons pendent au dessus de notre toit,

    Petit garçon de la montagne, ma tête est encombrée.

     

    Papa fait du feu dans notre grande cheminée,

    Je suis sûre que la fumée est dans la neige tourbillonnante,

    Pourquoi fait-il si froid, j'aime bien l'été,

    Ma petite soeur aussi, d'habitude on peut sortir dans la neige glissante.

     

    Aujourd'hui, c'est joli dehors les sapins on pris leur manteau,

    Mais nous on a pas de manteau assez chaud, 

    Papa n'est que bûcheron et coupe le bois, loin des hameaux,

    Notre chalet est loin, isolé, pauvre mais quand le soleil est là il fait beau.

     

    De grosses questions se passent par ma tête de chérubin,

    Pourra-t-il, passer ici, venir demain ?

    Nos chaussures sont bien devant la cheminée,

    Mais cette nuit, arrivera-t-il à passer ?

     

    Morganne

    Pour un petit ange qui ne sait pas si des cadeaux seront livrés

    Ni par la redoute ni pas ebay, ils n'ont pas internet en pleine montagne.. 


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    Dans l’obscurité de la nuit une voix intérieure

    Soliloque, confuse, en apesanteur ,

    D’ un ton grave a quelque chose à me dire..

    Restant digne dans ses joies, ses extases, ses martyres.

     

    Elle est comme l’oiseau qui s’est posé un instant

    Là haut sur cette branche où chante son firmament.

    Elle parle à mon âme, qui la rend plus frêle

    Dans le tumulte de ses rancœurs conflictuelles.

     

    L’ombre s’attache à la voix, m’effleure à peine

    Parfois tout haut , parfois tout bas,

    Implorant dieu qui a provoqué ses combats

    A ce cœur qui subit bien des troubles, des émois.

     

    Elle dialogue seule , le silence le recueille

    Errant dans la nuit, la voix est en deuil.

    Sans réponse ,sans bruit, au clair de terre

    Quand le jour s’éveille dans la lumière.

          .....

    Le son de cette voix qui tremble au bruit du jour

    Noire de clarté, mais toujours haute en amour.

     

     nini 


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    Allongée sur un sofa, je rêve de toi,

    L'éloignement me semble plus immense qu'il ne l'est pas.

    Tes derniers mots résonnent encore, j'entends ta voix.

    Douce, tendre, je serais merveilleusement bien dans tes bras.

     

    Si les murs pouvaient parler, on entendrait les rêves s’envoler,

    La lumière tamisée ne reflète aucune ombre.

    Derrière la porte, le mystère d’un départ programmé,

    Y aura-t-il un retour pour que s’envole la nuit sombre

     

    Qui va faire le premier pas, j'ai envie de lui,

    Reviendra-t-il au grand jour, où en catimini.

    Au petit jour pour me surprendre à la lumière qui luit ?

     Devant la grande cheminée, à la lueur de l'âtre, j'en frémi.

     

    La main sur l’huis qui grince doucement,

    La porte va s’ouvrir, se refermer qui sait ?

    L’amour en sortira vainqueur indéniablement

    Encore faut il, qu’il le désire, mais il se tait.

     

    4 mains Jean-Frédéric et Morganne


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    Sans traumatisme aucun, libre de tout scrupule,

    Dans la sérénité issue du lâcher-prise,

    Dont mon âme a acquis la parfaite maitrise,

    Placide, je m'endors aux bras des crépuscules.

     

    Bercé dans la candeur d'une douceur paisible,

    Mon corps, abandonné à son anesthésie,

    Laisse, une fois de plus, mon esprit affranchi

    Planer dans l'au-delà des sphères invisibles.

     

    Tel un songe indiscret, troublée de souvenirs,

    Au voile de ma nuit, une ombre s'insinue,

    Dans son impertinence ostensiblement nue,

    De quelque fantôme que j'eus aimée séduire.

     

    Aux caresses des draps de mes mains insomniaques,

    Dans l'inconscience, en sa nostalgie somnambule,

    Ce spectre du passé hante, sans préambule,

    Tout l'indomptable émoi d'un rêve aphrodisiaque.

     

    Eperdue de baisers, l'empreinte sémaphore

    De cette frénésie a éveillé l'essence

    De mes sens, à présent, épris de rémanence,

    Jusque dans l'insolente audace de l'aurore.

     

    Sans traumatisme aucun, libre de tout scrupule,

    Mon âme avait acquis la parfaite maitrise,

    De la sérénité issue du lâcher-prise…

     

    Hâte de m'endormir aux bras du crépuscule!

     

    L.


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  • Lui ai-je fait du tort?

    Demain si je m'endors

    Sera-ce un meilleur jour?

     

    L'aurais-je embarrassée?

    En lui disant bonjour

    Devant cette assemblée?

     

    J'ai laissé ma colère

    Lancer des mots en l'air.

    Pourrai-je me rattraper?

     

    Mon coeur bat à tout rompre

    Depuis cette entrevue

    Rien ne peut l'interrompre.

     

    Il bat comme un jeune fou

    D'un amour ingénu

    Et rend mon esprit mou...

     

    Mou ou bien encombré

    De bien belles pensées

    Me menant jusqu'à l'Aube.

     

    Sans avoir pu fermer

    Un seul oeil de la nuit.

    Sous ma couette bien chaude.

     

    Idées sombres, idées belles 

    Pleines d'amour ou d'ennui

    Plein le coeur ou la tête.

     

    Ainsi passe la nuit,

    Idées belles , idées noires

    M'ont fait veiller bien tard.

     

    Jolana

     

     

     

     

     

     

     


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