De bon gré, tu enchaînes verre sur verre

Et savoures pleinement cette sensation d’ivresse ;

T’élançant avec grâce vers de somptueux vers

Et laissant ton âme de poète bâtir ta forteresse,

Tu entends encore la musique mais la laisses courir

Car elle rentre par une oreille puis ressort par l’autre ;

Et si du regard, tu ne cesses de me parcourir,

Alors cette soirée est indubitablement nôtre

L’horloge tourne, les minutes font monter le désir,

Frémissant, tu sens la température grimper d’un degré ;

Spiritueuses, tes lèvres plongent avec plaisir

Au point de se noyer de leur plein gré

Et mes yeux, hypnotisés par ta rutilante robe rubis,

Remontent jusqu’à ton cou et subodore ton parfum ;

C’est alors que je comprends toutes ces lubies,

Celles visant à rassasier au mieux notre faim

Les cheveux au vent à l’instar d’une star qui joue un rôle,

Tu délaisses ton écritoire pour près de moi venir t’asseoir ;

Comme une évidence, ma tête dodeline et tangue vers ton épaule

Avant qu’un baiser ne devienne l’intrigue de cette drôle de balançoire.

 (Mars 2012)

Bon voilà avec un petit peu de retard le poème de Lionel pour le challenge précédent, il m'a demandé de le mettre, car il n'avait pas le mot de passe, merci de votre compréhension et surtout Bonne Lecture. Kisss   (Minimoy)

Ta tête dans le creux de mon épaule tes yeux me sourient,

La douceur de tes cheveux rivalise avec la soie de ta peau,

Je suis envouté par l'ivresse de tes sentiments,

Me sentant merveilleusement bien auprès de toi,

Ton parfum empli de rêves éphémères mon cœur,

Tandis que ton être submerge mon âme d'un amour indéfinissable,

Ce sentiment qui nous est si particulier pour cette union si particulière,

Les vagues de désirs que fait naître en moi la partition de ton corps,

M'emporte sur des tempos endiablés,

Sur des musiques exotiques sans fin,

Mes lèvres frémissantes contre celles de ton rubis,

Font recouvrir ton petit doigt d'amour par les flots de ton écume,

Ton regard me rappel à la pureté de nos sentiments,

Stoppant là mes ardeurs,

Malgré la passion qui nous anime,

Nous ne laissons jamais nos corps prendre le dessus,

Sur nos cœurs...Dommage.

Huoma66

(j'espère que l'illustration te plaira)

"La chaleur de ton épaule me manque,

le fil rouge auquel je m'accrochais

La blessure de ton départ me démange,

Mes ailes saignantes ne peuvent plus voler.

Te rappelles-tu de cette journée ?

Tes cheveux flottant dans le vent,

le parfum enivrant de cette rosée,

Nos lèvres de désir, frémissantes.

La musique de ton coeur me fascine,

Des temps où il battait pour moi.

J'en n'oublie même les abîmes;

la fissure que mon âme a subit à cause de toi.

Mon cou abrite un collier serti d'un rubis,

Me protégeant de mes envies de suicide.

Tu as emporté avec toi mes envies de vie,

Laissant quelques fragments de souvenirs acides..."

Aasma (reflet poétique).

Blottie dans un coin, tes longs cheveux ébouriffés, les épaules affaissées, tu lèves la tête et ton regard se perd dans la pénombre…

Tu sens encore ce parfum d’ivresse, tu entends encore cette putain de musique, une foutu mélodie que jamais tu n’oublieras…

Tu te souviendras à jamais du désir qui brillait dans ses yeux sombres, tu le sais, et tu hurles en silence. Ton corps se révolte, tu te sens nauséeuse et toute ton âme frémit d’indignation.

Pourquoi ça, pourquoi Toi ? Tu ne cesses de te poser ses questions auxquelles il n’y a, malheureusement, pas de réponses.

Tes yeux se remplissent de larmes, tu regardes tes ongles tachés de sang. Oui tu peux être fière d’avoir tout fait pour résister… même si cela n’a pas servis… Petit bout de choux, femme avortée…

Il avait dit qu’il t’emmènerait chez ta maman, innocemment tu lui as fait confiance. Il faut dire qu’à 8 ans on n’imagine pas les gens ainsi…

Rubis, petite princesse au nom si précieux, tu te dis que ta vie vient de s’achever mais c’est faux… C’est le début d’une longue bataille. Une bataille pour la vie.

Lentement tu te relèves, tu couvres ton corps meurtris du mieux possible et tu avances, sans regarder en arrière. Tu ne sais pas où tu te diriges, tu te contentes d’avancer pour ne pas sombrer…

Tu sais j’aurai aimé être aussi forte que toi, avoir la force de me relever… Mais ça n’a pas été le cas, moi je suis resté dans l’obscurité des jours et des jours, jusqu’à ce que par hasard on retrouve mon petit corps frémissant de honte.

Depuis j’ai bien grandis, mais je passe ma vie à fuir, je fuis la nuit, je fuis la foule, je fuis mon ombre ainsi que les souvenirs…

Toi tu as déjà fait un énorme travail, en te relevant tu as décidé de ne pas le laisser te détruire complètement…

Milly54

Installez-vous, déshabillez-vous, je reviens

le temps de mettre la musique, je suis à vous

Alors dites moi, vous êtes coincée du cou ?

Je débloque, pas d'inquiétude en un tour de main

Vos cheveux soyeux, attachés-les, je vous prie

en un regard, la patiente m'anesthésie

Humez donc le doux parfum qui se dégage

Un jet exquis s'évaporant comme un nuage

Pose de l'huile d'amande douce, elle se laisse faire

Naissance du cou jusqu'à la pointe des épaules

Mes mains remontent, descendent, en mouvements circulaires

de sa chair frémissante, je perds le contrôle

Lissage du dos, je sens monter en moi, le désir

Mon âme se perd dans les méandres de son corps

L'ivresse me parvient, arriverais-je à l'a séduire

du bout de mes doigts, je continues mon parcours

J'effleure chaque partie avec une dextérité

inouie, tellement mon regard est troublé

Sa silhouette me fait penser aux milles et une nuit

Elle-même posant nue à côté de rubis.

titezip