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N° 105 : Souvenirs
Souvenirs.
Oui avec "s". car nous avons des souvenirs pas un seul. mais en réalité ce ne sont pas tous ses souvenirs qu'il faut partager ici (sauf si bien sûr vous le pouvez).
Alors parlons des souvenirs quels qu'ils soient..le souvenir d'un(e) amant(e), le souvenir d'une vie passée... bref tout...même un souvenir futur, pourquoi pas.
Je dois reconnaître que chacun de nous a déja au moins une fois écrit sur ce thème. mais était-ce dans le cadre d'un challenge sur psyché? j'en doute. je viens d'ailleurs de voir le dernier poème de Andy qui justement en mon sens est un souvenir.
Alors que chacun y ailleurs selon son imagination. j'avois préparé une citation pour ceux que ne serais pas inspiré mais je l'ai oublié. ..ah la voici.
Pour ceux qui ne se sentent pas inspirer, alors laissez-vous aider par cette citation :
« Oh ! le souvenir, le souvenir ! miroir douloureux, miroir brûlant, miroir vivant, miroir horrible qui fait souffrir toutes les tortures ! »
MAUPASSANT, la Femme de Paul, « La Morte ».
bonne plume.
Bonasse
Merci Bonasse de nous avoir mis un challenge, Alain m'en avait parlé je suis enchantée que tu nous donne un challenge.. tu fais plaisir à Mâa signé Morganne
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Par psyche-d-ames le 21 Janvier 2014 à 15:04
Sous ce soleil, reflet sur l'eau du lac, milliers de petits strass;
Il se cachait derrière une sorte de nuages,
Une atmosphère pesante, sous un faux visage,
L'orage menace...
Un habitant de cette forêt,
Pas inoffensif mais assez discret,
Et venu s'inviter dans ma vie,
Son sifflement aigu s'est fait entendre, comme un cri.
Il se rapprochait de moi en silence,
Comme un prédateur qui traque sa proie sans méfiance,
Ses pensées, son vouloir, il souhaite juste m'avoir,
Il ne veut faire de moi qu'une bouchée, je suis son repas du soir...
Sous mon sac, je passe mon pied,
Crac, quelque chose me pique, une douleur atroce se fit ressentir
Serait-ce une épine, un insecte m'ayant piquer ?
Une créature rampe devant moi passe en sifflant sa langue, une absence de sentiment en moi se fit sentir...
Je n'arrivais plus à marcher, je n'arrivais plus à entendre un seul son,
La tête me tournait, je ne me souviens juste d'un sifflement, un mouvement en colimaçon..
Un sifflement de serpent...
Qui hante mes pensées souvent maintenant...
Ceci est juste une peur, un angoissement
Je ne sais pas si je vais réussir à oublier ça...
Tout ce qui me reviens de ce jour est un sifflement de serpent...
Je me suis réveillée dans un lit d'hôpital avec une phobie associée à ce jour là.
Laura
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Par psyche-d-ames le 21 Janvier 2014 à 14:53
Les souvenirs fragiles de matière douce et amère
Se reposent sur la voile des temps antérieurs.
Conjugués selon une double octave par jadis et naguère ;
Ils s’en vont et, vont et viennent tels des voiliers oubliés.
Ebauches au pied de la falaise de la Vie,
Pour certains, ils en constituent les premières fondations,
Pour d’autres, des miettes d’un temps volatile
Que l’on grappillerait quand l’appétence s’éteint.
Bribes d’un paradis nié par les vierges mémoires
A l’approche des jours nouveaux, si flamboyants.
Ainsi je pense, il n’y a qu’une seule vie, l’ami !
Ainsi qu’il n’y a qu’une seule mort amie !
Les souvenirs sont les vagues éternelles
D’un paysage tout intérieur.
alain, 27 octobre 2011
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Par psyche-d-ames le 20 Janvier 2014 à 09:08
Remember me… Remember me…
Des mots, dont je n'ai pas trahi
La mémoire,
Dans mes sentiments rémanents,
Au tournant ou détournement
De l'histoire.
Passé, présent ou avenir,
Tu as drapé mes souvenirs
De tes lois.
Toutes mes pensées convulsives
Impriment en leitmotiv…
Toi… Toi… Toi…
Disque rayé sur l'infini,
Souviens-toi en… Remember me…
Dans l'oubli
Où je me démène sans toi.
Penses-tu à moi quelquefois,
Où je suis?
Réminiscence en fixation,
Hantée de circonvolutions
Sans histoire,
Remember me… Remember me…
Des mots qui n'ont jamais trahi
Ta mémoire.
L.
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Par psyche-d-ames le 20 Janvier 2014 à 09:04
Qu'est ce que l'enfer sans le paradis ?
Qu'est ce que le jour sans la nuit ?
Pourquoi on tombe si on ne peut s'élever ?
Y'a t-il de la gentillesse sans méchanceté ?
Que vaut l'amour sans la mélancolie ?
Que vaut la gloire sans la défaite ?
Ainsi la nature est faite
Ainsi sont les règles de la vie
Et les souvenirs accompagnent chacun de nos pas
De la naissance jusqu'au jour de notre trépas
L'agréable souvenir des jours heureux
La douceur des jours où nous étions tristes
Car chaque souvenir est précieux
Relativiste ! Ne soyez pas nihiliste
Ces souvenirs font ce que nous sommes aujourd'hui
Certains te font pleurer, d'autres, sourire
L'ensemble est la preuve que nous sommes en vie
Qu'est ce qui résume notre histoire,
Si ce ne sont pas nos souvenirs ?
Andy
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Par psyche-d-ames le 20 Janvier 2014 à 09:02
C’était il y’a cent ans
Une pensée en ma mémoire venue,
Un homme qui, la porte, ouvre,
Une femme qui, en dedans, la ferme.
Des plaisirs et des joies oubliés,
Des désirs et des passions perdus
Une vie qui, en une nuit s’efface.
Sous la braise de la vérité, j’ai posé
Mon cœur innocent et triste pour,
A la colère de la belle nymphette plaire.
Un gogo zouave ou un amoureux fou. Que suis-je ?
Plus un zouave qu’un amoureux ? Surement.
Un madré ? Peut-être.
La clarté de ses yeux disait toute la candeur
De son esprit et de son cœur coléreux
Qu’un mensonge aurait été une hérésie qu’une erreur.
L’erreur fut d’aimer une mortelle diurne
Et dans la pénombre de la nuit,
Aimer un être supérieur.
Je pense et je pleur encore.
Un amour fou et joyeux aux côté d’une nymphette,
Le connaissez –vous ?
Je m’en doutais. Alors avant que de me déclaré coupable,
Vivez un peu et aimez beaucoup. Vous viendrez me dire alors
Que la vérité est un abime et le mensonge, son échappatoire.
Je pense encore et je pleure
C’était il y’a cent ans pour elle
Mais pour moi, c’était hier encore.
Bonasse.
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