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N° 104 : L'épouvantail
Un épouvantail, vous en avez déjà vu n'est ce pas ? :)
C'est moche, c'est inutile et c'est démodé.
Mais comme c'est bientôt Halloween (fête qui sert à rien elle aussi ^^), je vous propose d'écrire sur ces drôles de choses qui font peur ^^.
Bref, j'ai vu un épouvantail ! :D
Andy
Merci Andy d'avoir ouvert le challenge.. c''est super sympa..
La semaine suivante on l'ouvrira en duo eh oui, avec alexia signé morganne
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Par psyche-d-ames le 20 Janvier 2014 à 08:23
Sentinelle de garde des champs cultivés,
Que d’espiègles oiseaux viennent s’approprier.
Mon corps gonflé, bourré de paille
Simule mes entrailles,
Un chapeau cabossé
Un manteau déchiré
Un faciès aux traits sans attrait
Des bras inlassablement ouvert aux quatre saisons
Sur lesquelles railleurs, se posent les pigeons
Pas de grands cris d’effroi, perdue est l’illusion
Ma mission échoue , mon squelette n’est que perchoir
Les marioles font mes poches nichant dans le noir
Je ne suis qu’un garde- champêtre ayant perdu la bataille
Regardant les étourneaux faire ripailles.
Je ne fais plus peur, hardies sont les petites canailles
Au milieu d’un champ de luzerne la vie est bien terne
Quand reviendra le temps des semailles
Il enfilera de nouveau sa cote de maille
mamin
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Par psyche-d-ames le 20 Janvier 2014 à 08:21
Tel un pantin de paille, égérie crucifiée,
Plantée au beau milieu de son champ visionnaire,
N'en déplaise à tout jardinier,
J'attends, fébrilement, les deux bras grand ouverts,
Que vienne se poser mon beau moineau blessé.
Quand parfois les vents se déchaînent,
J'imagine un ciel plus clément
Où mon bel oiseau serait mienne.
Vous! là! prenez-en de la graine
Et tâchez d'être plus conscients
De ce que vous semez au vent!
Aux glaciations de son absence,
Sachez-le bien, j'ai tenu bon,
Saison après saison… Patience!
Le plus dur est passé, je pense.
Je suis sure d'avoir raison:
Reviendra le temps des moissons.
Moi, le pantin de paille, ardemment sacrifié,
Sous l'intempérance de vos intempéries,
Je crierai: "honte au jardinier!",
En couvrant d'un baume d'amour le cœur meurtri
De mon plus bel amour ailé.
L.
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Par psyche-d-ames le 20 Janvier 2014 à 08:19
Epouvantail de bois ou d’osier,
Il surplombe champs et jardins ;
Près d’un fraisier ou d’un cerisier,
Son emplacement n’est pas anodin
Epouvantail repoussoir,
Il effraie les plus jeunes oiseaux ;
Epouvantail perchoir,
Les plus âgés comprennent que c’est un faux
Epouvantable épouvantail d’Halloween,
Certains enfants en ont la trouille ;
Sourire malin et expression chafouine,
Il se tient parmi les citrouilles
Quelqu’un osera-t-il seulement ouvrir le portail
D’un sinistre univers défiant toute concurrence ;
Mi squelette, mi-épouvantail,
Mister Jack fera toujours la différence.
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Par psyche-d-ames le 20 Janvier 2014 à 08:17
Je suis juste un homme perdu dans les ténèbres
Un autre perdant dans ce jeu qu'est l'amour
A quel point je souhaite que chaque nouveau jour
Ne soit plus une ode aux honneurs funèbres
Il y a un million de réponses possibles
Pour la question que je n'ai pas posé
Un "Je t'aime encore" presque audible
Et te le dire, je n'ai pas osé
Un démon à l'intérieur que je dois contenir
Une solitude à laquelle je ne peux fuir
Je m'enfonce profondément dans le noir
Un chemin dont la fin je ne peux voir
Tu étais tel un ange venu sur terre
Marchant parmi de simples mortels
Jouant avec des règles intemporelles
Passion véhémente que tu libères
Doux mots, murmures que tu aurais dû retenir
Tombé amoureux, j'aurais dû m'abstenir
Crucifié, d'avoir marché sur cette terre profane
Pour te cueillir des roses qui, aujourd'hui, se fânent
Maintenant que mon coeur est en lambeaux
Je ferme mes yeux et espère un destin nouveau
Tel un épouvantail, fait de feuilles et de pailles
J'attends que les corbeaux et ma mélancolie s'en aillent
Andy
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Par psyche-d-ames le 20 Janvier 2014 à 08:15
Léon
Dans les vallons du Morvan, il vit,
Entouré de tous ses petits et grands amis.
Son nom est joli pour un épouvantail, Léon.
Il a l’œil clair le sourire en coin, c’est un bon garçon.
Quand tombe la nuit, avec les chevreuils et lapins,
Au milieu des légumes il donne un grand festin.
où poussent des potirons et des potimarrons,
C’est bien lui, le Roi ici, l’ami Léon.
Vous le reconnaîtrez à son nez à la Cyrano,
Un peu long mais perchoir pour les oiseaux.
Son chapeau de catherinette, jaune et vert, avec des fleurs,
Gaieté dans sa tenue, un tablier et des sabots quel honneur.
Bientôt Halloween, Léon aime mieux la nature,
On se précipite pour se faire tirer le portrait avec cet être pur.
Léon, l’épouvantail, bientôt aura son book, bien sûr Mesdames,
Il est une vraie animation dans le salon d’hiver de sa dame.
Sortie une seule fois, à la kermesse,
Il pensait faire une conquête.
Et bien non, enfin bon, il a perdu sa fleur, son tournesol.
A la fête des poules de luxe et herbes folles.
Depuis, taquine à ses heures,
Léone est venu le rejoindre.
Léon et Léone tout à leur bonheur,
Ne vois même pas la nuit poindre.
Morganne
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