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La sentinelle par Mamin
Sentinelle de garde des champs cultivés,
Que d’espiègles oiseaux viennent s’approprier.
Mon corps gonflé, bourré de paille
Simule mes entrailles,
Un chapeau cabossé
Un manteau déchiré
Un faciès aux traits sans attrait
Des bras inlassablement ouvert aux quatre saisons
Sur lesquelles railleurs, se posent les pigeons
Pas de grands cris d’effroi, perdue est l’illusion
Ma mission échoue , mon squelette n’est que perchoir
Les marioles font mes poches nichant dans le noir
Je ne suis qu’un garde- champêtre ayant perdu la bataille
Regardant les étourneaux faire ripailles.
Je ne fais plus peur, hardies sont les petites canailles
Au milieu d’un champ de luzerne la vie est bien terne
Quand reviendra le temps des semailles
Il enfilera de nouveau sa cote de maille
mamin
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